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La réponse de l’Algérie aux menaces à peine voilées de l’Union européenne

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  • La réponse de l’Algérie aux menaces à peine voilées de l’Union européenne









    La déclaration de l'Espagnol Josep Borrell résonne comme un ultimatum.

    Par Abdelkader S. – L’ambassade d’Algérie à Bruxelles a répondu d’un ton ferme à la déclaration de Josep Borrell et Valdis Dombrovskis qui ont évoqué une «violation de l’accord d’association UE-Algérie», suite à la décision des autorités algériennes de geler toute transaction commerciale avec l’Espagne après la suspension du Traité d’amitié. «La mission de l’Algérie auprès de l’Union européenne déplore la précipitation avec laquelle la Commission européenne a réagi sans consultation préalable, ni vérification aucune auprès du gouvernement algérien, à la suspension par l’Algérie d’un Traité politique bilatéral avec un partenaire européen, en l’occurrence l’Espagne, sans s’assurer que cette mesure n’affecte ni directement ni indirectement ses engagements contenus dans l’Accord d’association Algérie-Union européenne», souligne l’ambassade.
    «S’agissant de la prétendue mesure d’arrêt par le gouvernement des transactions courantes avec un partenaire européen, elle n’existe en fait que dans l’esprit de ceux qui la revendiquent et de ceux qui se sont empressés de la stigmatiser», corrige le communiqué de la mission, tout en rappelant qu’«en ce qui concerne les livraisons de gaz à l’Espagne, l’Algérie a déjà fait savoir, par la voix la plus autorisée, celle du président de la République, qu’elle continuera à honorer tous ses engagements pris dans ce contexte, à charge pour les entreprises commerciales concernées d’assumer l’ensemble de leurs engagements contractuels».

    Dans leur déclaration rendue publique ce jeudi, le vice-président et le vice-président exécutif de la Commission européenne ont estimé la décision prise par l’Algérie de suspendre le Traité d’amitié et de bon voisinage signé avec l’Espagne d’«est extrêmement préoccupante». «Nous évaluons les implications des actions algériennes, y compris l’instruction donnée aux institutions financières d’arrêter les transactions entre les deux pays, qui semblent d’emblée être en violation de l’Accord d’association UE-Algérie, en particulier dans le domaine du commerce et de l’investissement. Cela conduirait à un traitement discriminatoire d’un Etat membre de l’UE et nuirait à l’exercice des droits de l’Union au titre de l’accord», ont-ils affirmé. En réponse à cette position clairement hostile envers l’Algérie, une source diplomatique algérienne a expliqué que la mesure prise par Alger entre dans le cadre des relations bilatérales entre deux Etats et n’implique en rien l’Union européenne en tant qu’entité.

    C’est un véritable ultimatum que les deux hauts responsables européens ont lancés à l’Algérie à laquelle ils exigent une «clarification rapide de la situation», même si la menace est enveloppée dans un langage diplomatique. Ils invoquent «l’unité et la solidarité au sein de l’UE» qui «restent essentielles pour défendre nos intérêts et nos valeurs dans nos relations avec tous les pays», ont asséné Borrell et Dombrovskis, qui ont insisté sur le fait que «la politique commerciale est une compétence exclusive de l’UE», en agitant le spectre de l’opposition «à tout type de mesures coercitives appliquées à l’encontre d’un Etat membre».
    Conscients des conséquences qu’une escalade dans la crise qui oppose Alger et Madrid fera peser sur une Europe vacillante et fragilisée par l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, les hauts représentants de la Commission européenne tentent, néanmoins, de brosser dans le sens du poil en affirmant que l’UE «continue de privilégier le dialogue d’abord pour résoudre les controverses» et qu’elle «espère qu’une solution rapide sera trouvée pour rétablir pleinement les relations commerciales et d’investissement».

    Mais ce «d’abord» et ce «rapide» résonnent comme un ultimatum et une intimidation qui préludent une surenchère dans ce bras de fer qui semble n’être qu’à ses débuts et auquel l’Algérie répondra sans transiger sur ses principes.
    A. S.



    algerie patriotique

  • #2
    ça n'a pas duré longtemps dis donc...
    la montagne a accouché d'une sourie

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    • #3
      il était évident que l'ue n'allait pas rester spectatrice alors qu'un de ses membres a des bisbilles avec un pays non européen

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      • #4
        Les Espagnols pourront compter sur le chimérique gazoduc (onshore et offshore) qui vient du Nigeria et arrive au Maroc...

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        • #5
          D'ici là ،ils ont tout le loisir de se servir comme il leur sied dans le gazoduc algerie-almeria.

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          • #6
            "D'ici là ،ils ont tout le loisir de se servir comme il leur sied dans le gazoduc algerie-almeria."

            Ah...Oui, en effet, le GME s'est dégonflé...

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            • #7
              Ah...Oui, en effet, le GME s'est dégonflé...
              Le medgaz fait largement leurs affaires,les espagnols en sont très satisfaits.

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              • #8
                La menace aurait dû être entièrement voilée pour plaire à un pays qui a l'islam comme religion d'état.

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                • #9
                  "Le medgaz fait largement leurs affaires,les espagnols en sont très satisfaits"

                  Il le sera beaucoup moins à l'occasion de la révision prochaine des prix...

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                  • #10
                    «S’agissant de la prétendue mesure d’arrêt par le gouvernement des transactions courantes avec un partenaire européen, elle n’existe en fait que dans l’esprit de ceux qui la revendiquent et de ceux qui se sont empressés de la stigmatiser»
                    Si c'est vrai, l'UE s'est trop précipité.
                    Il ne lui reste qu'à s'opposer par solidarité à l'Espagne et rien de plus.


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                    • #11
                      Il le sera beaucoup moins à l'occasion de la révision prochaine des prix...
                      d'ici la ,ils auront tout le loisir de faire le plein jusqu'aux prochaines révisions des prix

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                      • #12
                        C’est un véritable ultimatum que les deux hauts responsables européens ont lancés à l’Algérie à laquelle ils exigent une «clarification rapide de la situation»,
                        Et voilà la réponse a été rapide.... Rétropédalage algérien.

                        Comme d'hab avec les responsables de la junte, quand on a "la bouche plus large que les épaules" comme dit l'adage marocain.

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                        • #13
                          La situation est évidente et ne nécessite aucune clarification en rabiot.

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                          • #14
                            Je le savais. Teboune maitre des reculades.

                            il refait le meme coup de la bansue mondiale

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                            • #15
                              toute l'UE s'est tenu avec l'Espagne contre la Catalogne et la junte de bougres et surtout illégitime pense faire quelque chose avec ses t3aniz à la noix....

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