“La main de Moscou”! , José Manuel Albares, qui passe déjà, en Espagne, pour l’un des ministres des affaires étrangères les plus incompétents, est en train d’insinuer que la crise entre Alger et Madrid, serait le fait de Moscou. L’assertion, qui relève du vieux registre de la guerre froide, est ridicule mais apparemment le ministre espagnol est tellement à court d’arguments qu’il n’hésite pas à faire dire par la bande que la Russie serait derrière la crise.
Un article du très sérieux Ignacio Cembrero dans El Confidencial révèle qu’Albares, avance comme explication que “l’Algérie a été poussée par la Russie à attaquer l’Espagne, notamment à son tissu commercial”. Et comme “preuve”, il aurait cité la visite à Alger en mai dernier de Sergueï Lavrov et de Nicolás Maduro, le président du Venezuela, jeudi dernier.
L’Algérie se serait ainsi mise au service de Poutine pour encercler l’Europe par le sud! L’idée est cocasse et ne méritait même pas la réponse donnée à El Confidencial par un responsable de la diplomatie algérienne: “En tant que pays non aligné qui a conquis son indépendance [en 1962] par la lutte armée, l’Algérie a toujours développé une politique étrangère indépendante et est attachée , avant tout, à l’indépendance de ses décisions politiques inspirées exclusivement par la défense de ses intérêts. ». Mais elle est surtout révélatrice de l’incapacité de Pedro Sanchez et de son ministre à apporter une explication logique au retournement de la position sur le Sahara Occidental.
La main de Pegasus
Certains, en Espagne même, avancent l’idée que Pedro Sanchez est “tenu” par les marocains qui ont réussi, à travers le logiciel espion israélien Pegasus, à s’emparer de données permettant d’exercer un chantage sur lui. Mais ce qui est sûr, et les médias espagnols le soulignent, Sanchez et son ministre, n’ont pas anticipé la réaction de l’Algérie et ont pensé que les choses ne feront pas de vagues.
Une erreur d’appréciation surprenante après des décennies de politique d’équilibre prudente de Madrid entre Alger et Rabat. S’il est totalement exclu que la “main de Moscou” dicte la politique d’Alger, il n’est pas farfelu d’avancer l’hypothèse que la “main de Pegasus” a dicté le tournant pro-marocain de Sanchez.
Toute la classe politique espagnole, hormis le PSOE obligé de suivre son chef, continue d’attendre une explication sur ce retournement. Le journal espagnol El Independiente souligne dans un article titré “Malestar en Exteriores: « Albares es el hazmerreír de Europa” (Malaise aux affaires étrangères: Albares est la risée de l’Europe ) que même dans les couloirs du ministère des affaires étrangères espagnol, on ne lésine pas sur les adjectifs pour dénoncer « l’incompétence d’Albares.”
“De « voyou » à «pyromane » ou directement « incompétent ». « L’image que nous donnons en Europe, c’est que nous sommes entrés dans la catégorie des pays comme Chypre ou la Grèce, des pays qui ne savent pas gérer seuls leur diplomatie et recourent à l’Union européenne. C’est scandaleux. Albares est la risée de l’Europe », glisse un diplomate espagnol chevronné dans des déclarations à El Independiente”
24hdz
Un article du très sérieux Ignacio Cembrero dans El Confidencial révèle qu’Albares, avance comme explication que “l’Algérie a été poussée par la Russie à attaquer l’Espagne, notamment à son tissu commercial”. Et comme “preuve”, il aurait cité la visite à Alger en mai dernier de Sergueï Lavrov et de Nicolás Maduro, le président du Venezuela, jeudi dernier.
L’Algérie se serait ainsi mise au service de Poutine pour encercler l’Europe par le sud! L’idée est cocasse et ne méritait même pas la réponse donnée à El Confidencial par un responsable de la diplomatie algérienne: “En tant que pays non aligné qui a conquis son indépendance [en 1962] par la lutte armée, l’Algérie a toujours développé une politique étrangère indépendante et est attachée , avant tout, à l’indépendance de ses décisions politiques inspirées exclusivement par la défense de ses intérêts. ». Mais elle est surtout révélatrice de l’incapacité de Pedro Sanchez et de son ministre à apporter une explication logique au retournement de la position sur le Sahara Occidental.
La main de Pegasus
Certains, en Espagne même, avancent l’idée que Pedro Sanchez est “tenu” par les marocains qui ont réussi, à travers le logiciel espion israélien Pegasus, à s’emparer de données permettant d’exercer un chantage sur lui. Mais ce qui est sûr, et les médias espagnols le soulignent, Sanchez et son ministre, n’ont pas anticipé la réaction de l’Algérie et ont pensé que les choses ne feront pas de vagues.
Une erreur d’appréciation surprenante après des décennies de politique d’équilibre prudente de Madrid entre Alger et Rabat. S’il est totalement exclu que la “main de Moscou” dicte la politique d’Alger, il n’est pas farfelu d’avancer l’hypothèse que la “main de Pegasus” a dicté le tournant pro-marocain de Sanchez.
Toute la classe politique espagnole, hormis le PSOE obligé de suivre son chef, continue d’attendre une explication sur ce retournement. Le journal espagnol El Independiente souligne dans un article titré “Malestar en Exteriores: « Albares es el hazmerreír de Europa” (Malaise aux affaires étrangères: Albares est la risée de l’Europe ) que même dans les couloirs du ministère des affaires étrangères espagnol, on ne lésine pas sur les adjectifs pour dénoncer « l’incompétence d’Albares.”
“De « voyou » à «pyromane » ou directement « incompétent ». « L’image que nous donnons en Europe, c’est que nous sommes entrés dans la catégorie des pays comme Chypre ou la Grèce, des pays qui ne savent pas gérer seuls leur diplomatie et recourent à l’Union européenne. C’est scandaleux. Albares est la risée de l’Europe », glisse un diplomate espagnol chevronné dans des déclarations à El Independiente”
24hdz
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