Le climat entre l’Algérie et l'Espagne se dégrade. Les relations diplomatiques sont très tendues, avec une escalade notamment du côté algérien. Les sanctions économiques pleuvent sur le Royaume ibérique : Gel des domiciliations bancaires[1], suspension du travail des agences de voyages[2], changement de fournisseurs en viande pour l’Algérie[3] sont les principales sanctions prises par Alger. Cependant, le secteur de l'exportation du gaz vers l'Espagne sera aussi touché par la colère d'Alger.
En effet, le ministre de l'Énergie et des Mines Mohamed Arkab a assuré au journal allemand Der Spiegel que l’Algérie étudie la possibilité d'augmenter les prix du gaz exporté vers l'Espagne et aussi de revoir à la baisse les quantités fournies à ce pays[4].
Le ministre a affirmé que « les contrats de livraison de gaz vers l'Espagne sont revus tous les 3 ans. Cette révision concerne le prix et les quantités. Ces derniers temps, nous avons revu les contrats avec l'Italie en ajoutant les quantités exportées. C'est au tour de l'Espagne ».
Mohamed Arkab ajoute explicitement que les prix seront revus à la hausse et les quantités à la baisse. Il souligne que « les prix du gaz sont indexés sur les prix du pétrole. Quand les prix du pétrole augmentent, comme c'est le cas actuellement, les prix du gaz augmentent aussi. Donc c'est évident que nous négocions la hausse des prix du gaz exporté vers l'Espagne ».
Par ailleurs, le ministre a affirmé que l’Algérie a les capacités d'acheminer de nouvelles quantités de gaz dans le cas où elle augmenterait sa production. Il a notamment fait référence à un projet de gazoduc vers l'Italie. Un projet actuellement gelé, selon le ministre.
Il faut rappeler que depuis que l'Espagne a changé sa position par rapport au Sahara occidental, l’Algérie a mis en place une batterie de sanctions. Ces sanctions concernent même le secteur de l’énergie. Selon la presse espagnole, l'Algérie a diminué depuis le début du mois de mai de près d'un quart la quantité de gaz qu'elle livre à l'Espagne[5].
Observalgerie
En effet, le ministre de l'Énergie et des Mines Mohamed Arkab a assuré au journal allemand Der Spiegel que l’Algérie étudie la possibilité d'augmenter les prix du gaz exporté vers l'Espagne et aussi de revoir à la baisse les quantités fournies à ce pays[4].
Le ministre a affirmé que « les contrats de livraison de gaz vers l'Espagne sont revus tous les 3 ans. Cette révision concerne le prix et les quantités. Ces derniers temps, nous avons revu les contrats avec l'Italie en ajoutant les quantités exportées. C'est au tour de l'Espagne ».
Mohamed Arkab ajoute explicitement que les prix seront revus à la hausse et les quantités à la baisse. Il souligne que « les prix du gaz sont indexés sur les prix du pétrole. Quand les prix du pétrole augmentent, comme c'est le cas actuellement, les prix du gaz augmentent aussi. Donc c'est évident que nous négocions la hausse des prix du gaz exporté vers l'Espagne ».
Par ailleurs, le ministre a affirmé que l’Algérie a les capacités d'acheminer de nouvelles quantités de gaz dans le cas où elle augmenterait sa production. Il a notamment fait référence à un projet de gazoduc vers l'Italie. Un projet actuellement gelé, selon le ministre.
Il faut rappeler que depuis que l'Espagne a changé sa position par rapport au Sahara occidental, l’Algérie a mis en place une batterie de sanctions. Ces sanctions concernent même le secteur de l’énergie. Selon la presse espagnole, l'Algérie a diminué depuis le début du mois de mai de près d'un quart la quantité de gaz qu'elle livre à l'Espagne[5].
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