Drame de Melilla : Ouverture d’une enquête en Espagne
Publié le 28 Juin 2022
Horizons
Le parquet général espagnol a annoncé ce mardi l’ouverture d’une enquête sur la mort d’au moins 23 migrants d’origine africaine, brutalement tués vendredi par la police marocaine alors qu’ils tentaient d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla depuis le Maroc. Le ministère public espagnol a annoncé dans un communiqué avoir « demandé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ce qu’il s’est passé », quelques heures après que l’ONU eut exigé une enquête indépendante sur ce drame, le plus meurtrier jamais enregistré aux frontières entre le Maroc et les deux enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, les seules frontières de l’Union européenne sur le continent africain. Le parquet espagnol a motivé sa décision par « la gravité des faits survenus, qui pourraient affecter les droits humains et les droits fondamentaux des personnes ». Pour sa part, l’ONU a appelé mardi « les deux pays (Maroc et Espagne, ndlr) à garantir la tenue d’une enquête efficace et indépendante, première étape pour déterminer les circonstances dans lesquelles il y a eu des morts et des blessés, ainsi que toutes les responsabilités éventuelles », selon une porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l’Homme, Ravina Shamdasani.
Publié le 28 Juin 2022
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Le parquet général espagnol a annoncé ce mardi l’ouverture d’une enquête sur la mort d’au moins 23 migrants d’origine africaine, brutalement tués vendredi par la police marocaine alors qu’ils tentaient d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla depuis le Maroc. Le ministère public espagnol a annoncé dans un communiqué avoir « demandé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ce qu’il s’est passé », quelques heures après que l’ONU eut exigé une enquête indépendante sur ce drame, le plus meurtrier jamais enregistré aux frontières entre le Maroc et les deux enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, les seules frontières de l’Union européenne sur le continent africain. Le parquet espagnol a motivé sa décision par « la gravité des faits survenus, qui pourraient affecter les droits humains et les droits fondamentaux des personnes ». Pour sa part, l’ONU a appelé mardi « les deux pays (Maroc et Espagne, ndlr) à garantir la tenue d’une enquête efficace et indépendante, première étape pour déterminer les circonstances dans lesquelles il y a eu des morts et des blessés, ainsi que toutes les responsabilités éventuelles », selon une porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l’Homme, Ravina Shamdasani.
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