Ottawa a accordé à Siemens un «permis révocable et d’une durée limitée» afin de permettre le retour en Allemagne des turbines du gazoduc russe Nordstream 1 qui étaient réparées et bloquées à Montréal en raison des sanctions contre la Russie.
Cette décision a été prise après plusieurs discussions avec l’Ukraine, l’Allemagne et la Commission européenne, mais aussi avec l’Agence internationale de l’énergie, a affirmé le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson.
«À la suite de ces conversations, le Canada accordera à Siemens Canada un permis révocable et d'une durée limitée pour permettre le retour en Allemagne des turbines Nordstream 1 réparées, ce qui soutiendra la capacité de l'Europe à accéder à une énergie fiable et abordable alors qu'elle poursuit sa transition en s'éloignant du pétrole et du gaz russe», a-t-il déclaré samedi par communiqué.
«En l'absence d'un approvisionnement nécessaire en gaz naturel, l'économie allemande subira des difficultés très importantes et les Allemands eux-mêmes risquent de ne pas pouvoir chauffer leurs maisons à l'approche de l'hiver», a-t-il aussi précisé.
Selon le ministre, le gouvernement de Vladimir Poutine exploiterait «l'instabilité qu'ils ont créée pour justifier une nouvelle déstabilisation de la sécurité énergétique européenne».
Rappelons que le retour de ces turbines était réclamé par l’Allemagne, qui a vu ses livraisons de gaz diminuer en raison des travaux dans l’usine russe, d’après la justification du groupe gazier russe Gazprom.
L’Ukraine avait toutefois demandé au Canada de ne pas aller de l’avant avec cette décision.
De nouvelles sanctions
Au même moment, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a fait savoir que le Canada imposait de nouvelles sanctions contre les secteurs pétroliers, du gaz, des produits chimiques et de la fabrication.
«Les nouvelles sanctions s’appliqueront au transport terrestre et par pipeline ainsi qu’à la fabrication de métaux et d’équipements de transport, informatiques, électroniques et électriques, ainsi que de machines», a-t-il été ajouté.
Le ministre Wilkinson en a profité pour rappeler que plus de 1600 personnes et entités russes ont reçu des sanctions du Canada depuis 2014.
Le Journal de Montréal
Cette décision a été prise après plusieurs discussions avec l’Ukraine, l’Allemagne et la Commission européenne, mais aussi avec l’Agence internationale de l’énergie, a affirmé le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson.
«À la suite de ces conversations, le Canada accordera à Siemens Canada un permis révocable et d'une durée limitée pour permettre le retour en Allemagne des turbines Nordstream 1 réparées, ce qui soutiendra la capacité de l'Europe à accéder à une énergie fiable et abordable alors qu'elle poursuit sa transition en s'éloignant du pétrole et du gaz russe», a-t-il déclaré samedi par communiqué.
«En l'absence d'un approvisionnement nécessaire en gaz naturel, l'économie allemande subira des difficultés très importantes et les Allemands eux-mêmes risquent de ne pas pouvoir chauffer leurs maisons à l'approche de l'hiver», a-t-il aussi précisé.
Selon le ministre, le gouvernement de Vladimir Poutine exploiterait «l'instabilité qu'ils ont créée pour justifier une nouvelle déstabilisation de la sécurité énergétique européenne».
Rappelons que le retour de ces turbines était réclamé par l’Allemagne, qui a vu ses livraisons de gaz diminuer en raison des travaux dans l’usine russe, d’après la justification du groupe gazier russe Gazprom.
L’Ukraine avait toutefois demandé au Canada de ne pas aller de l’avant avec cette décision.
De nouvelles sanctions
Au même moment, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a fait savoir que le Canada imposait de nouvelles sanctions contre les secteurs pétroliers, du gaz, des produits chimiques et de la fabrication.
«Les nouvelles sanctions s’appliqueront au transport terrestre et par pipeline ainsi qu’à la fabrication de métaux et d’équipements de transport, informatiques, électroniques et électriques, ainsi que de machines», a-t-il été ajouté.
Le ministre Wilkinson en a profité pour rappeler que plus de 1600 personnes et entités russes ont reçu des sanctions du Canada depuis 2014.
Le Journal de Montréal
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