Longtemps salué par les puissances étrangères pour son ouverture, le Maroc de Mohammed VI s'est transformé depuis quelques années en un mauvais élève aux yeux de la communauté internationale.
Au Royaume de Mohammed VI, critiquer les préceptes de la religion d'État revient à remettre en cause la légitimité de plusieurs textes du Code pénal mais aussi celle du Trône lui-même. Fatima Karim, une blogueuse de 39 ans qui a commenté de manière satirique des versets du Coran, en a récemment les frais et a été condamnée à deux ans de prison ferme… et elle n'est pas seule dans ce cas.
Condamnée pour avoir critiqué l'islam. Fatema Karim, une blogueuse marocaine de 39 ans, a écopé de deux ans de prison, ce lundi 16 août, à cause de publications sur ses réseaux sociaux jugées offensantes envers l'Islam, rapporte son frère à l'AFP. Son « délit » est d'avoir commenté sur un ton satirique, sur sa page Facebook, des versets du Coran et des hadiths du prophète Mahomet, considérés comme sacrés dans la tradition musulmane.
L'article 267-5 du Code pénal marocain, invoqué par la justice, stipule que « quiconque porte atteinte à la religion musulmane » peut être puni de six mois à deux ans de prison ferme. Un article très large puisqu'il punit également toute « atteinte au régime monarchique » et toute « incitation à porter atteinte à l'intégrité territoriale » du royaume. La peine est susceptible d'être portée à cinq ans d'emprisonnement si l'infraction est commise en public, « y compris par voie électronique ».
La blogueuse n'est pas la première personne condamnée au Maroc pour des moqueries sur le Coran. En juin 2021, une Italo-marocaine avait écopé de trois ans et demi de prison ferme pour des faits similaires. La justice lui reprochait d'avoir publié sur Facebook des phrases satiriques imitant des versets du Coran.
Marianne
Au Royaume de Mohammed VI, critiquer les préceptes de la religion d'État revient à remettre en cause la légitimité de plusieurs textes du Code pénal mais aussi celle du Trône lui-même. Fatima Karim, une blogueuse de 39 ans qui a commenté de manière satirique des versets du Coran, en a récemment les frais et a été condamnée à deux ans de prison ferme… et elle n'est pas seule dans ce cas.
Condamnée pour avoir critiqué l'islam. Fatema Karim, une blogueuse marocaine de 39 ans, a écopé de deux ans de prison, ce lundi 16 août, à cause de publications sur ses réseaux sociaux jugées offensantes envers l'Islam, rapporte son frère à l'AFP. Son « délit » est d'avoir commenté sur un ton satirique, sur sa page Facebook, des versets du Coran et des hadiths du prophète Mahomet, considérés comme sacrés dans la tradition musulmane.
L'article 267-5 du Code pénal marocain, invoqué par la justice, stipule que « quiconque porte atteinte à la religion musulmane » peut être puni de six mois à deux ans de prison ferme. Un article très large puisqu'il punit également toute « atteinte au régime monarchique » et toute « incitation à porter atteinte à l'intégrité territoriale » du royaume. La peine est susceptible d'être portée à cinq ans d'emprisonnement si l'infraction est commise en public, « y compris par voie électronique ».
La blogueuse n'est pas la première personne condamnée au Maroc pour des moqueries sur le Coran. En juin 2021, une Italo-marocaine avait écopé de trois ans et demi de prison ferme pour des faits similaires. La justice lui reprochait d'avoir publié sur Facebook des phrases satiriques imitant des versets du Coran.
Marianne
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