Maroc: réforme du Code civil: abolition des mariages de filles mineures?
Il est scandaleux que de petites filles marocaines soient obligées- par leur vente de leurs parents (dot)- de s'unir avec des hommes souvent vieillards et de surcroît analphabètes.
De plus, l'abolition d'une telle monstruosité démotiveraient des millions de touristes occidentaux qui se rendent au Maroc que pour assouvir leur faim "de chair fraîche" (cf. "Notre ami le roi" par Gilles Perrault).
-Maroc : ce qui pourrait changer dans la réforme du code de la famille
Près de vingt ans après son adoption, le code de la famille marocain sera bientôt modifié pour instaurer plus d’égalité entre les femmes et les hommes. Sans enfreindre les textes coraniques formels.
« Je ne peux autoriser ce que Dieu a prohibé, ni interdire ce que le Très-Haut a autorisé. » C’est par cette phrase, prononcée le 30 juillet dans un discours à l’occasion de la Fête du trône, que le roi du Maroc Mohammed VI a ouvert la voie à une nouvelle réforme du code de la famille, appelé à instaurer davantage d’égalité entre les hommes et les femmes.
(...).
Le code de la famille ira-t-il jusqu’à instaurer l’égalité dans l’héritage entre les hommes et les femmes, une vieille revendication des mouvements féministes ?
« C’est peu probable, voire exclu », répond notre source, qui nous renvoie au cadre de la révision, telle qu’elle a été définie par le roi, « en particulier sur les points encadrés par des textes coraniques formels ».
(...).
« Il faut abolir l’exception des mariages des mineures » (pédophilie institutionnalisée)
Tout comme l’interdiction du mariage des mineures. Bien que la Moudawana de 2004 détermine la capacité matrimoniale à 18 ans, elle accorde aux juges un pouvoir de dérogation.
Une exception devenue au fil des années une règle : sur près de 20 000 demandes de mariages de mineures présentées en 2020, près de 13 000 ont été autorisées par la justice.
« Cette dérogation doit être tout bonnement supprimée », lance notre source, rejoignant entre autres le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), qui appelle depuis plusieurs années à « abolir l’exception ».
Cette pratique continue à faire l’apanage du pouvoir discrétionnaire des juges. Elle doit être abolie en vertu de l’intérêt supérieur de l’enfant garanti par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par le Maroc », a rappelé le Conseil économique, social et environnemental (CESE), autre institution constitutionnelle qui a appelé en mars à une « révision ambitieuse » du code de la famille-
MEE
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« Nous préférons de pas avoir de patrie que d’être Marocains »
Il est scandaleux que de petites filles marocaines soient obligées- par leur vente de leurs parents (dot)- de s'unir avec des hommes souvent vieillards et de surcroît analphabètes.
De plus, l'abolition d'une telle monstruosité démotiveraient des millions de touristes occidentaux qui se rendent au Maroc que pour assouvir leur faim "de chair fraîche" (cf. "Notre ami le roi" par Gilles Perrault).
-Maroc : ce qui pourrait changer dans la réforme du code de la famille
Près de vingt ans après son adoption, le code de la famille marocain sera bientôt modifié pour instaurer plus d’égalité entre les femmes et les hommes. Sans enfreindre les textes coraniques formels.
« Je ne peux autoriser ce que Dieu a prohibé, ni interdire ce que le Très-Haut a autorisé. » C’est par cette phrase, prononcée le 30 juillet dans un discours à l’occasion de la Fête du trône, que le roi du Maroc Mohammed VI a ouvert la voie à une nouvelle réforme du code de la famille, appelé à instaurer davantage d’égalité entre les hommes et les femmes.
(...).
Le code de la famille ira-t-il jusqu’à instaurer l’égalité dans l’héritage entre les hommes et les femmes, une vieille revendication des mouvements féministes ?
« C’est peu probable, voire exclu », répond notre source, qui nous renvoie au cadre de la révision, telle qu’elle a été définie par le roi, « en particulier sur les points encadrés par des textes coraniques formels ».
(...).
« Il faut abolir l’exception des mariages des mineures » (pédophilie institutionnalisée)
Tout comme l’interdiction du mariage des mineures. Bien que la Moudawana de 2004 détermine la capacité matrimoniale à 18 ans, elle accorde aux juges un pouvoir de dérogation.
Une exception devenue au fil des années une règle : sur près de 20 000 demandes de mariages de mineures présentées en 2020, près de 13 000 ont été autorisées par la justice.
« Cette dérogation doit être tout bonnement supprimée », lance notre source, rejoignant entre autres le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), qui appelle depuis plusieurs années à « abolir l’exception ».
Cette pratique continue à faire l’apanage du pouvoir discrétionnaire des juges. Elle doit être abolie en vertu de l’intérêt supérieur de l’enfant garanti par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par le Maroc », a rappelé le Conseil économique, social et environnemental (CESE), autre institution constitutionnelle qui a appelé en mars à une « révision ambitieuse » du code de la famille-
MEE
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« Nous préférons de pas avoir de patrie que d’être Marocains »
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