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Frontières maritimes: Rabat et Madrid pourraient opter vers la voie de la flexibilité pour l'exploration pétrolière

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  • Frontières maritimes: Rabat et Madrid pourraient opter vers la voie de la flexibilité pour l'exploration pétrolière

    Le Maroc et l’Espagne comptent travailler conjointement à explorer des sources pétrolières sur les côtes du Sahara marocain et au large des îles Canaries.

    La question épineuse de la délimitation des frontières maritimes entre les deux pays, notamment sur les endroits où les deux territoires se chevauchent, n’est toujours pas réglée entre Madrid et Rabat.

    Il s’agit de délimiter plusieurs espaces maritimes, au niveau de l’Atlantique, mais aussi au niveau de la Méditerranée où l’Espagne occupe encore plusieurs îlots et présides, des vestiges de l’occupation du Maroc, aux côtés des deux enclaves de Sebta et Melilla.

    Les deux pays ont deux différentes versions pour la délimitation de leur zone maritime surtout au niveau atlantique, mais selon des sources médiatiques espagnoles, citant une « récente fuite non officielle », des techniciens évaluant les scores avant négociations institutionnelles évoquent « la possibilité que l’Espagne et le Maroc parviennent à un accord sans imposer de délimitation des eaux en matière de prospection pétrolière et gazière ».

    C’est la version du média espiral21 qui indique que cette solution permettrait de rendre plus flexible le fonctionnement et le développement économique des deux régions.

    D’ailleurs, c’est cette prospection en hydrocarbures qui devrait réunir les deux voisins au lieu de les diviser, même s’il reste encore d’autres éléments à discuter, dont celui des métaux qui se trouvent dans les profondeurs des eaux de la région.

    Le Maroc n’a pas caché ses intentions de faire des prospections de au large de ses eaux nationales. Plusieurs médias et politiques espagnols avaient crié au scandale, notamment au niveau des îles Canaries, dénonçant des forages dans les eaux sous juridiction espagnole.

    Sauf que cela n’a pas été le cas et le président des îles Canaries, Ángel Víctor Torres l’a reconnu en avril dernier, en indiquant que le Maroc n’avait pas fait d’explorations pétrolières dans les eaux canariennes

    « Le gouvernement des îles Canaries rejette catégoriquement toute prospection pétrolière dans les eaux canariennes. Ces enquêtes et études que nous avons connues ont été autorisées par le Maroc il y a des mois ou des années », avait-il ajouté.

    Le Maroc s’est associé à des entreprises leaders dans le domaine des forages pétroliers pour chercher des sources d’hydrocarbures, c’est le cas de la société Europa Oil & Gas depuis fin 2019, sous une licence de 25 ans et une participation de 75 % et 25 % des parts pour l’Office national des hydrocarbures et des mines ONHYM.


    L’entreprise italienne Eni également effectue des forages dans la zone de Tarfaya, Sidi Ifni et Tan Tan depuis 2017. L’italien a également vendu 30 % de cette licence à Qatar Petroleum, qui participe à la prospection à hauteur de 45 %, et l’ONHYM à 25 %.

    hespress
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