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Diplomatie politique: la neutralité, une forme suprême de la lâcheté?

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  • Diplomatie politique: la neutralité, une forme suprême de la lâcheté?

    Selon un chroniqueur marocain de Quid Maroc, celui-ci pose la question quant à savoir si la neutralité ne serait-elle pas une forme de lâcheté suprême? C'est la Suisse qui s'en vexerait à la lecture de ce ramassis, une Suisse qui avait accepté que le Sahara Occidental accède à la Convention de Genève pour cause de sa légendaire neutralité.

    Le comble des combles est que ce pseudo pamphlétaire cite les propos d'une icône sud-africaine (Desmond Tutu) alors que la dictature marocaine avait soutenu l'apartheid sud africain!


    - LA NEUTRALITÉ, FORME SUPRÊME DE LA LÂCHETÉ ? PAR ABDELAHAD IDRISSI KAITOUNI
    (...).

    Ainsi avons-nous le devoir de qualifier de lâches tous ces pays qui se complaisent dans le confort du clair-obscur. Ce n’est pas sans raison que j’intitule cette chronique, la neutralité est la forme suprême de lâcheté. Quel mal y a-t-il à être partisan quand l’évidence de l’histoire veut vous imposer un éclectisme suranné ?

    Au mépris de toutes les valeurs qu’elle a véhiculées par le passé, la France se complaît dans une honteuse posture d’une impossible neutralité, qui l’amène à dire aux Marocains qu’ils ont raison, tout en chuchotant aux oreilles des Algériens qu’ils n’ont pas tort.
    (...).
    Elle prétend ainsi éviter l’affrontement, mais oublie qu’elle ne fait que perpétuer l’injustice. Quelle crédibilité peut-elle avoir, quand sous le fallacieux prétexte de neutralité, elle cultive l’iniquité rendant tout dénouement du conflit difficile, sinon impossible. A-t-elle oublié qu’elle a spolié le Maroc de vastes territoires qu’elle a refilés à son recéleur attitré, l’Algérie ?

    De quelle neutralité peut-elle se prévaloir pour masquer son imposture ? Inventée pour les besoins de la cause, cette neutralité est pain béni pour le quarteron de généraux algériens qui oppresse son peuple, et bloque le parachèvement de notre unité, tout en contrariant férocement notre développement. Ainsi la France apporte-t-elle une aide significative à l’oppresseur au détriment des victimes !

    On rejoint ici les propos du Sud-africain Desmond Tutu, prix Nobel de la paix, qui aurait dit que : être neutre dans des situations d’injustice, c’est se mettre du côté de l’oppression. Manière de dire que, au-delà des intérêts égoïstes qui inclinent à peu ou prou de mansuétude pour l’oppresseur, il y a d’abord l’humanité !-.

    Quid Maroc

  • #2
    Comment comprendre que tous les fascistes français- à l'instar de Jean Messiha- soient pro-marocains? Alors que ces mêmes fascistes prônent " qu'il y a trop d'Arabes en France"?

    Sacré paradoxe n'est-ce pas ou alors complexe d'ex-pieds noirs?

    - RECONNAISSANCE DE LA MAROCANITÉ DU SAHARA: DES POLITIQUES FRANÇAIS DÉNONCENT LA POSITION AMBIGUË DE LA FRANCE

    «Sable mouvant pour la France, le Sahara?». C’est la question à laquelle répond Jean Messiha, homme politique et polémiste français, sur le plateau de l’émission Les Grandes Gueules Moyen-Orient, diffusée le 20 septembre 2022 sur la chaîne télévisée i24.

    «Cette question du Sahara et du Polisario, c’est une invention algérienne en réalité, ce qui est d’ailleurs assez culotté de la part d’un pays, l’Algérie, qui a hérité d’un territoire immense à la faveur de la colonisation sur lequel il a des droits, et notamment des droits énergétiques, car ces territoires sont très riches», déclare l’homme politique.

    t de poursuivre, «le Sahara est marocain de par sa population puisqu’effectivement les 500.000 personnes qui vivent au Sahara occidental, la quasi-totalité, ce sont des Marocains qui s’y sont installés après 1976».

    Selon le polémiste, «il n’y a aucune raison aujourd’hui -compte tenu des raisons historiques, géographiques et politiques- et puisque le Maroc est un ami de la France, que la France ne reconnaisse pas cette souveraineté marocaine sur le Sahara!».

    «Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement français tergiverse. Et si c’est juste pour une question de gaz, comme disait le général de Gaulle, la politique de la France ne se fait pas à la corbeille», conclut-il en reprenant cette formule employée pour dénoncer l'influence ou l'ingérence du milieu financier dans la politique de l'Etat.

    Cette intervention de Jean Messiha fait suite à la prise de position tout aussi forte de Roger Karoutchi, premier vice-président du Sénat en France, dans cette même émission télévisée, deux jours plus tôt-.

    le 360.ma




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