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Au Maroc, une fête de la bière relance le débat sur la dépénalisation de l’alcool

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  • Au Maroc, une fête de la bière relance le débat sur la dépénalisation de l’alcool

    Avec une choucroute garnie ou des pieds de porcs au Madère?

    - Prévu fin octobre près de Casablanca, l’événement organisé par la chambre de commerce et d’industrie allemande suscite la polémique. Et met en lumière les contradictions autour de la consommation d’alcool.

    La discrétion des organisateurs de la première fête de la bière au Maroc n’a pas suffi à éviter le tollé. Ces derniers jours, la polémique autour d’une réplique miniature de l’Oktoberfest, cette fête populaire qui rassemble chaque année plus de six millions d’amateurs de houblon à Munich, dans le royaume chérifien n’en finit plus d’agiter la toile.

    La chambre de commerce et d’industrie allemande au Maroc avait annoncé l’événement, prévu le 28 octobre à Bouskoura, une ville située à une vingtaine de kilomètres au sud de Casablanca, via une sobre publication Facebook. Chargé de promouvoir la culture allemande dans le royaume, l’organisme invitait les personnes intéressées à «vivre l’ambiance unique de l’Oktoberfest sous un chapiteau de plus de 300 places» en proposant de«déguster des plats et boissons traditionnels de Bavière au rythme des fanfares de Munich». Ambiance «festive et chaleureuse» garantie.

    Avec un ticket d’entrée allant de 800 à 1 200 dirhams (entre 75 et 113 euros), l’événement se voulait, de fait, relativement confidentiel, et réservé à la classe marocaine aisée ou aux étrangers, le revenu mensuel moyen au niveau national étant de 1 793 dirhams (169 euros).

    «Acte odieux qui contredit les lois»

    Dans un pays où l’islam est religion d’Etat et où la loi interdit la vente et la consommation de boissons alcoolisées aux musulmans depuis 1967, le rendez-vous festif est toutefois loin d’être au goût de tous. Le Forum pour la protection de l’identité marocaine a immédiatement lancé .

    Libération.fr

  • #2
    Balek un jour la gay pride ... Ils n'ont honte de rien ces marocains ...

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    • #3
      Il s'agissait peut-être d'une condition allemande afin de décréter que la solution d'autonomie marocaine pour le Sahara Occidental est la meilleure?

      En tout cas, c'est l'ivrogne, trafiquant et addictif à la coke l'empereur M6 qui doit applaudir des deux mains qu'un tel événement se déroule dans son pays.

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      • #4
        Balek un jour la gay pride ... Ils n'ont honte de rien ces marocains ...
        A vous l'honneur et puis on verra.

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        • #5
          Le Maroc mis en bière?

          - LA BIÈRE DE TROP!

          Grosse erreur de jugement que de croire que ce que l’on fait dans la discrétion d’endroits privés, et dans le respect total de l’illégal mais toléré, peut être organisé au vu et au su de tous, de façon assumée. Au Maroc, on est beaucoup plus complexes et subtils que ça.

          Il aura fallu que l’annonce soit faite il y a quelques semaines de la tenue à Casablanca de l’Oktoberfest, célèbre fête bavaroise de la bière, organisée en octobre prochain pour que les esprits s’enflamment et que l’indignation s’exprime à coups de hashtags et de pétitions.

          Car en toute logique, quoi de plus anormal qu’une fête de la bière célébrée en plein pays musulman? La chose est à ce point énorme qu’on se demande ce qui a bien pu passer par la tête de l’organisateur: la chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc.

          «Le Maroc est le pays de l’islam et l’émirat des croyants. Nous considérons que cette initiative est un acte haineux en contradiction avec les lois marocaines, les lois islamiques et les traditions musulmanes», peut-on lire dans une pétition qui cumule quelques 25.000 signatures de mécontents regroupés sous la bannière du «forum du renforcement de l’identité».
          (...).
          Grosse erreur de jugement que de croire que ce que l’on fait dans la discrétion d’endroits privés, et dans le respect total de l’illégal mais toléré, peut être organisé au vu et au su de tous de façon décomplexée et assumée. Au Maroc, on est beaucoup plus complexes et subtils que ça.

          Peut-être aussi l’organisateur a-t-il surinterprété le terme de «tolérance» que l’on accole volontiers aux caractéristiques du Maroc? Bon, on peut comprendre que pris au pied de la lettre, comme ça de manière franche, ce mot-là fait rêver. Pas de jugements négatifs portés sur les différences des autres, une acceptation totale de ce qui n’est pas comme nous, une fusion harmonieuse des différentes composantes de la société… Oui, dit comme ça sur le papier, c’est top, ça sonne bien, ça nous plaît bien, on achète! Mais au vrai, sommes-nous tolérants pour autant? Oui, bien sûr on peut dire ça comme ça, mais avec des limites, beaucoup de limites. Disons qu’on tolère jusqu’à un certain point, sans toutefois verser dans l’intolérance.

          Le 360.ma


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          • #6
            Selon mon épouse, en 2015 une fête de la bière fut en revanche interdite et preuve:

            - Quand le Maroc interdit la fête de la bière

            Interdire une fête de la bière au Maroc en se réclamant de l’Islam a-t-il un sens ?

            Le supposé premier festival de la bière au Maroc devant avoir lieu à Casablanca du 8 octobre au 8 novembre a été interdit par les autorités de la ville.

            II faut dire que l’initiative de l’organisateur a atteint son objectif en suscitant de part et d’autre des soutiens et des oppositions à son opposition.

            Les mieux intentionnés parmi les opposants ont dénoncé une opération de promotion pour ce qui reste un interdit, même s’ils consentent à reconnaître que cela relève désormais de la liberté privée.

            Ils insistent surtout sur le fait que la liberté individuelle ne justifie pas la promotion d’une boisson alcoolisée rappelant les méfaits de l’alcool, outre sa supposée interdiction par la religion.

            L’islam n’interdit que l’ivresse

            Dès l’annonce du festival, les plus avisés des réalités du pays n’y ont pas cru sachant qu’il ne s’agissait au mieux que d’une opération de publicité de la part de l’organisateur.

            En effet, comment prétendre tenir un festival pour une boisson dont les vertus diététiques sont certes connues et vantées, mais qui fait l’objet au Maroc, comme dans le reste des pays musulmans, d’une aberrante interdiction ?

            Bien qu’on n’ait pas manqué ces derniers temps de démontrer que l’islam n’interdit pas l’alcool, mais juste l’ivresse, on continue à affecter de croire et faire accroire que c’est le cas et à vouloir imposer cette fausse vérité aux masses ignorantes de leur religion, par le biais de textes obsolètes.

            C’est d’ailleurs en rappelant de tels textes que la wilaya ou préfecture de Casablanca a pris son arrêté. Il s’agit en l’occurrence de l’article 28 de l’arrêté du directeur général du cabinet du Roi du 17 juillet 1967 qui « interdit à tout exploitant d’un établissement soumis à licence de vendre ou d’offrir gratuitement des boissons alcooliques ou alcoolisées à des Marocains musulmans ».
            (...).
            C’est pour cela que l’interdiction en vigueur au Maroc et ailleurs dans les pays musulmans est autant vicieuse qu’injuste et inutile, d’autant plus néfaste qu’elle parle à tort au nom de la religion.

            Contrepoints, le 8 octobre 2015 (extraits)

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            • #7
              Sacré Maroc, toujours paradoxal! Celui-ci autorise la prostitution et le haschich, mais interdit l'alcool, interdiction qui oblige l' ivrogne patenté, narcotrafiquant et addictif à la coke l'empereur M6 à s'exiler en France 9 mois sur 12 afin de se saouler la gueule.

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