Difficile à comprendre pourquoi seuls les sujets marocains sont tant indignés par une restriction de visas alloués aux citoyens du Maghreb central (Algérie-Maroc-Tunisie)? La dictature marocaine n'a qu'à activer la réciprocité d'exigence aux visas à l'égard des ressortissants de l'Hexagone afin de venger l'affront.
Ainsi, donc, la dictature marocaine serait à même de refuser un visa au président français au lieu de chialer à chaude larmes (j’irai au Maroc fin octobre): (pour participer à la fête de la bière à Casablanca?)
Du nif l'infecte dictature marocaine et ceci ne serait-ce que pour venger la destitute d'une misérable populace alaouite prête à tous les sacrifices afin de quitter un enfer.
- C’était une époque où les hautes autorités françaises étaient attentives au Maroc. Il y avait des relations amicales entre les chefs d’Etat, des ambassadeurs de haute qualité, et une volonté sincère de coopération avec notre pays. Il y avait de l’amitié et de la considération. Aujourd’hui, rien de tout cela.
«Ma mère ne viendra pas en France», tel est le titre d’un article que j’avais publié dans le quotidien Le Monde. J’expliquais que les services consulaires de Tanger avaient demandé tellement de documents pour que ma mère, illettrée, puisse venir en France voir sa petite-fille, qu’elle y avait renoncé.
C’était en 1987. Jacques Chirac, alors Premier ministre, avait lu l’article. Il me fit savoir que ma mère serait la bienvenue si elle voulait venir en France. Il savait pertinemment qu’elle n’allait pas prendre le travail d’une Française ni perturber l’ordre public.
C’était une autre époque. C’était une époque où les hautes autorités françaises étaient attentives au Maroc. Il y avait des relations amicales entre les chefs d’Etat, des ambassadeurs de haute qualité, et une volonté sincère de coopération avec notre pays. Il y avait de l’amitié et de la considération.
Aujourd’hui, rien de tout cela.
Ce que j’ai entendu cet été dans mon pays à propos de la France est inquiétant. Non que je veuille défendre la politique française, mais je constate que Macron fait une erreur en misant sur une éventuelle réconciliation avec l’Algérie, sacrifiant les liens traditionnels avec le Maroc, un pays stable, qui a été un protectorat et de ce fait n’a pas de «rente mémorielle» à exploiter pour culpabiliser la France. Il fait une erreur car la pratique du français recule et les élites se dirigent vers les pays anglo-saxons.
(...).
L’humiliation a touché beaucoup de citoyens devant se rendre en France pour des affaires sérieuses.
Autre fait: Macron a cru bien faire d’annoncer, en réponse à une question d’un homme dans la rue, «j’irai au Maroc fin octobre»
Renseignement pris auprès des autorités compétentes marocaines: le Maroc ne l’a pas invité. Il croit qu’il peut débarquer dans ce pays comme un simple touriste qui viendrait profiter du soleil d’Agadir.
Par Tahar Ben Jelloun in le 360.ma
Ainsi, donc, la dictature marocaine serait à même de refuser un visa au président français au lieu de chialer à chaude larmes (j’irai au Maroc fin octobre): (pour participer à la fête de la bière à Casablanca?)
Du nif l'infecte dictature marocaine et ceci ne serait-ce que pour venger la destitute d'une misérable populace alaouite prête à tous les sacrifices afin de quitter un enfer.
- C’était une époque où les hautes autorités françaises étaient attentives au Maroc. Il y avait des relations amicales entre les chefs d’Etat, des ambassadeurs de haute qualité, et une volonté sincère de coopération avec notre pays. Il y avait de l’amitié et de la considération. Aujourd’hui, rien de tout cela.
«Ma mère ne viendra pas en France», tel est le titre d’un article que j’avais publié dans le quotidien Le Monde. J’expliquais que les services consulaires de Tanger avaient demandé tellement de documents pour que ma mère, illettrée, puisse venir en France voir sa petite-fille, qu’elle y avait renoncé.
C’était en 1987. Jacques Chirac, alors Premier ministre, avait lu l’article. Il me fit savoir que ma mère serait la bienvenue si elle voulait venir en France. Il savait pertinemment qu’elle n’allait pas prendre le travail d’une Française ni perturber l’ordre public.
C’était une autre époque. C’était une époque où les hautes autorités françaises étaient attentives au Maroc. Il y avait des relations amicales entre les chefs d’Etat, des ambassadeurs de haute qualité, et une volonté sincère de coopération avec notre pays. Il y avait de l’amitié et de la considération.
Aujourd’hui, rien de tout cela.
Ce que j’ai entendu cet été dans mon pays à propos de la France est inquiétant. Non que je veuille défendre la politique française, mais je constate que Macron fait une erreur en misant sur une éventuelle réconciliation avec l’Algérie, sacrifiant les liens traditionnels avec le Maroc, un pays stable, qui a été un protectorat et de ce fait n’a pas de «rente mémorielle» à exploiter pour culpabiliser la France. Il fait une erreur car la pratique du français recule et les élites se dirigent vers les pays anglo-saxons.
(...).
L’humiliation a touché beaucoup de citoyens devant se rendre en France pour des affaires sérieuses.
Autre fait: Macron a cru bien faire d’annoncer, en réponse à une question d’un homme dans la rue, «j’irai au Maroc fin octobre»
Renseignement pris auprès des autorités compétentes marocaines: le Maroc ne l’a pas invité. Il croit qu’il peut débarquer dans ce pays comme un simple touriste qui viendrait profiter du soleil d’Agadir.
Par Tahar Ben Jelloun in le 360.ma
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