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Maroc : Un net ralentissement de la croissance au T2-2022

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  • Maroc : Un net ralentissement de la croissance au T2-2022

    Hespress FRvendredi 30 septembre 2022 - 10:00

    L’arrêté des comptes nationaux du deuxième trimestre 2022 fait ressortir un net ralentissement de la croissance de l’économie nationale se situant à 2% au lieu de 14,2% durant le même trimestre de l’année précédente, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

    Les activités non agricoles ont affiché une augmentation de 4,2% et celles du secteur agricole une baisse de 15,5%, précise le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale au T2-2022.

    Tirée par la demande intérieure, cette croissance a été réalisée dans un contexte d’une forte inflation et d’une aggravation du besoin de financement de l’économie nationale, souligne la même source.

    Au détail, les comptes nationaux révèlent que la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, s’est contractée de 16% au deuxième trimestre 2022, après avoir enregistré une hausse de 18,3% le même trimestre de l’année précédente. Ceci s’explique par la baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 15,5% et de celle de la pêche de 23,4%.

    De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire, en volume, a connu un net ralentissement de sa croissance passant de 17,3% au T2-2021 à 1,5% au T2-2022.

    Ceci résulte du ralentissement du rythme d’accroissement des valeurs ajoutées des industries manufacturières à 2,3%, de l’électricité, gaz, eau, assainissement et déchets à 2% et du bâtiment et travaux publics à 1,7%, ainsi que de la de la baisse de celle de l’industrie d’extraction de 7,8%.

    La valeur ajoutée du secteur tertiaire, par ailleurs, a enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 11,2% le même trimestre de l’année précédente à 6,1%.

    Ceci a été le résultat de la hausse des valeurs ajoutées des services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale de 5,6%, des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale de 4,3%, de l’information et communication de 1,3%, ainsi que du ralentissement de celles de l’hébergement et restauration à 50,3%, du transports et entreposage à 10,8%, du commerce et réparation véhicules à 4%, de la recherche et développement et services rendus aux entreprises à 3,2% et des services immobiliers à 1,5%.

    Aux prix courants, le PIB a connu un net ralentissement à 6,9% au lieu de 16,5% une année auparavant, dégageant ainsi une augmentation du niveau général des prix de 4,9% au lieu de 2,3%.

  • #2
    Aucun pays dans la région (à l'exception des pays européens) ne peut se targuer d'avoir cette transparence des comptes nationaux. Les données économiques sont périodiquement publiés, chose qui n'existe nulle part dans le voisinage.

    goulou l3am zine, on le laisse aux autres.

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    • #3
      le hcp fait du beau travail , on a aussi besoin de centres "independants " comme le centre marocain de la conjoncture qui a reduit enormement ses sorties ces dernieres années.

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      • #4
        Maroc dette exterieure

        Extrait
        Le Maroc prévoit un retour sur le marché international de la dette

        Nadia Fattah pourrait envisager un retour au marché international de la dette
        Mohamed Jaouad EL KANABI jeudi 2 juin 2022 - 22:30

        Il se murmure et de façon stridente que le Maroc envisage un retour sur le marché international de la dette lors de l’exercice en cours.

        Le Royaume pourrait lever 25 milliards de dirhams ou 2,5 milliards de dollars selon la parité des deux monnaies. Un retour forcé dirait-on par le contexte international qui impacte fortement l’économie nationale.

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        • #5
          2,5 milliards de dollars + 1,83 milliard de dollars que va nous accorder la Banque mondiale = 4,33 milliards de dollars.

          Quand je pense que le président tunisien a tapé à toutes les portes pour emprunter 4 milliards de dollars sans qu'aucune institution financière ne réponde favorablement à sa demande ! Tout ce qu'il a reçu comme réponse, c'était : va voir du côté du FMI. Si c'est pas malheureux !

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