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À Alger, des pourparlers entre quatorze différentes factions et partis palestiniens se poursuivent, ce mercredi 12 octobre pour leur deuxième jour, sous l’auspice des plus hautes autorités algériennes.
Selon Bassam Salhi, secrétaire général du Parti du peuple palestinien (membre de l’OLP), cité par le site d’information Arabi21, le premier round des discussions s’est prolongé jusqu’à minuit dans la nuit de mardi.
En prévision du sommet arabe qu’elle accueille les 1er et 2 novembre, Alger souhaite réconcilier toutes les parties palestiniennes, particulièrement le Hamas et le Fatah.
Depuis la victoire du Hamas lors des élections municipales de 2005 puis lors des législatives un an après, le mouvement qui contrôle la bande de Gaza est entré en confrontation avec le Fatah.
Plusieurs tentatives de réconciliation, menées notamment par la Turquie, l’Égypte ou l’Arabie saoudite, n’ont pas abouties.
Le 15 septembre, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra avait fait état des « efforts incessants » d’Alger pour « consolider les rangs palestiniens à la faveur de cette réunion » qui se tient ces jours-ci.
Une démarche qui tend à « parvenir à une unité arabe renforçant l’unité palestinienne, mais aussi à amorcer à la faveur du sommet d’Alger un départ pour l’action arabe commune ».
« L’ambiance générale est très bonne, positive et constructive », a déclaré Bassam Salhi. « Toutes les forces en présence [à Alger] ont conscience de l’importance de s’accorder sur la vision d’Alger qui veut faire cesser la division », a ajouté le responsable palestinien.
« Accord sur les questions les plus importantes »
Selon lui, l’Algérie a présenté, via ses représentants (présidence de la République, Affaires étrangères et services de renseignement), « une vision globale analysant tous les aspects de la division palestinienne ».
De son côté, le mouvement Hamas, représenté par Ismaël Haniyeh, président du Bureau politique, a indiqué à Arabi21 que « l’Algérie compte présenter l’accord interpalestinien lors du prochain sommet arabe d’Alger ».
« En fin de journée [mercredi] les différentes parties palestiniennes s’accorderont sur le document du consensus palestinien qui sera dévoilé sous l’appellation ‘’la Déclaration d’Alger’’ », a précisé Ali Baraka, responsable chargé de l’extérieur au Hamas.
Une commission composée de représentants de plusieurs États arabes sera mise en place pour faire le suivi de l’application de l’accord interpalestinien.
« Nous ne quitterons l’Algérie, connue pour ses principes sur la scène arabe et sa résistance contre la normalisation [avec Israël] qu’en nous mettons tous d’accord sur la Déclaration d’Alger pour initier les pas opérationnels vers la réconciliation », a attesté Maher Mazhar, membre du comité central du Front populaire de la libération de la Palestine (FPLP).
« Nous sommes très optimistes », a déclaré, pour sa part, Moustafa Barghouthi, responsable du mouvement Initiative nationale palestinienne et membre du comité central de l’OLP. « Il y a eu accord sur les questions les plus importantes ».
middleeasteye.net
Selon Bassam Salhi, secrétaire général du Parti du peuple palestinien (membre de l’OLP), cité par le site d’information Arabi21, le premier round des discussions s’est prolongé jusqu’à minuit dans la nuit de mardi.
En prévision du sommet arabe qu’elle accueille les 1er et 2 novembre, Alger souhaite réconcilier toutes les parties palestiniennes, particulièrement le Hamas et le Fatah.
Depuis la victoire du Hamas lors des élections municipales de 2005 puis lors des législatives un an après, le mouvement qui contrôle la bande de Gaza est entré en confrontation avec le Fatah.
Plusieurs tentatives de réconciliation, menées notamment par la Turquie, l’Égypte ou l’Arabie saoudite, n’ont pas abouties.
Le 15 septembre, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra avait fait état des « efforts incessants » d’Alger pour « consolider les rangs palestiniens à la faveur de cette réunion » qui se tient ces jours-ci.
Une démarche qui tend à « parvenir à une unité arabe renforçant l’unité palestinienne, mais aussi à amorcer à la faveur du sommet d’Alger un départ pour l’action arabe commune ».
« L’ambiance générale est très bonne, positive et constructive », a déclaré Bassam Salhi. « Toutes les forces en présence [à Alger] ont conscience de l’importance de s’accorder sur la vision d’Alger qui veut faire cesser la division », a ajouté le responsable palestinien.
« Accord sur les questions les plus importantes »
Selon lui, l’Algérie a présenté, via ses représentants (présidence de la République, Affaires étrangères et services de renseignement), « une vision globale analysant tous les aspects de la division palestinienne ».
De son côté, le mouvement Hamas, représenté par Ismaël Haniyeh, président du Bureau politique, a indiqué à Arabi21 que « l’Algérie compte présenter l’accord interpalestinien lors du prochain sommet arabe d’Alger ».
« En fin de journée [mercredi] les différentes parties palestiniennes s’accorderont sur le document du consensus palestinien qui sera dévoilé sous l’appellation ‘’la Déclaration d’Alger’’ », a précisé Ali Baraka, responsable chargé de l’extérieur au Hamas.
Une commission composée de représentants de plusieurs États arabes sera mise en place pour faire le suivi de l’application de l’accord interpalestinien.
« Nous ne quitterons l’Algérie, connue pour ses principes sur la scène arabe et sa résistance contre la normalisation [avec Israël] qu’en nous mettons tous d’accord sur la Déclaration d’Alger pour initier les pas opérationnels vers la réconciliation », a attesté Maher Mazhar, membre du comité central du Front populaire de la libération de la Palestine (FPLP).
« Nous sommes très optimistes », a déclaré, pour sa part, Moustafa Barghouthi, responsable du mouvement Initiative nationale palestinienne et membre du comité central de l’OLP. « Il y a eu accord sur les questions les plus importantes ».
middleeasteye.net
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