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Le problème pour les Etats-Unis maintenant est que l’Arabie saoudite les méprise ouvertement

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  • Le problème pour les Etats-Unis maintenant est que l’Arabie saoudite les méprise ouvertement

    Il serait étonnant que la féodale Arabie Saoudite s'affranchisse de son maître américain. Par ailleurs, c'est le cas de toutes les autres dictatures de monarques absolus de droit divin et véritables patrons de l’exécutif.

    - On ne dispose pas, malheureusement, d’instruments de mesure un peu précis pour les crises de relations bilatérales. S’il en existait un, il permettrait de jauger les tensions entre l’Arabie saoudite et les Etats-Unis. Et de dire s’il s’agit d’un accès de fièvre de plus, semblable à d’autres plus anciens et surmontés, ou de la cassure qui redéfinira les rapports entre les deux pays, pour longtemps, au terme d’un long compagnonnage engagé en 1945 entre Abdelaziz Al Saoud et Franklin Delano Roosevelt.

    En quelques mois, un fist-bump s’est transformé en gifle. Le premier renvoie au salut, poing contre poing, échangé en juillet à Djedda par le prince héritier et véritable maître de Riyad, Mohammed Ben Salman, et le président des Etats-Unis, Joe Biden. Un Canossa sur la mer Rouge pour le second, qui avait promis au premier un sort de paria pour son implication présumée dans l’assassinat et le démembrement du dissident saoudien et résident américain Jamal Khashoggi en 2018. Venu mendier une hausse de la production pétrolière saoudienne pour faire baisser les prix, Joe Biden était manifestement reparti les mains vides.

    La gifle est venue le 4 octobre, lorsque Riyad s’est aligné sur les intérêts de Moscou en validant une baisse de la production d’hydrocarbures au sein du principal cartel de pays pétroliers, l’OPEP, élargi à la Russie, pour doper les prix de l’or noir. Joe Biden a déploré une décision « décevante ». Autant dire que des sentences beaucoup moins amènes concernant le prince héritier ont dû fuser le même jour dans le périmètre immédiat du président des Etats-Unis.

    Le Monde.fr

  • #2
    Si même l'infecte dictature marocaine sacrifie la juste cause palestinienne par diktat aux USA, on peut difficilement imaginer que son bailleur de fonds qu'est l'Arabie Saoudite puisse désobéir à son maître américain.

    - Le « deal » de Donald Trump entre le Maroc et Israël

    Le président américain « reconnaît » la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de l’engagement de Rabat à « reprendre » ses relations avec Israël.

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    Le Maroc à son tour bascule. L’activisme diplomatique de Donald Trump visant à enrôler un maximum de pays arabes dans la normalisation de leurs relations avec Israël a remporté, jeudi 10 décembre, un nouveau succès en convainquant le royaume chérifien de franchir le pas dans la foulée des Emirats arabes unis, de Barheïn et du Soudan. La rumeur allait bon train depuis des semaines, mais les efforts de la Maison Blanche semblaient buter sur de lourdes hésitations à Rabat. Il aura fallu que le président américain sur le départ abatte la carte du Sahara occidental pour finalement arracher l’assentiment du roi Mohammed VI.

    Tel est le « deal » annoncé par M. Trump en deux Tweet quasi simultanés : le premier annonçant la « reconnaissance » par Washington de « la souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental ; le second se félicitant comme « une avancée historique » de la conclusion d’un « accord » entre le Maroc et Israël visant à « normaliser complètement » leurs relations. Un communiqué du cabinet royal à Rabat a très vite confirmé l’information, annonçant une « reprise des contacts officiels » et des « relations diplomatiques dans les meilleurs délais ». Sahara occidental contre Israël : un cas d’école de la diplomatie transactionnelle de Trump.

    Le Monde.fr

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    • #3
      Sauf votre respect à tous, mais la on peut dire que MBS chie sur la tête à Joe Biden....
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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      • #4
        C'est purement conjoncturel , les usa ont les yeux rives sur la russie et la Chine pour le moment, ils n'ont que faire des velléités souverainiste d'une monarchie absolue en manque de légitimité, de plus une stabilisation et même une augmentation des prix leur permet de continuer à fourguer leur gaz de schiste aux européens.

        Bref , il se servent du vassal oriental pour soutirer plus de tribus au vassal occidental .
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          " d'une monarchie absolue en manque de légitimité"

          Et pourtant, l'Arabie Saoudite est le bailleur de fonds de la dictature marocaine et qui plus est que l'innérrable M6 est saoudien et ex-amant de Mohammed Ben Salman.

          Reste un seul point d'honneur pour l'Arabie Saoudite, elle n'a pas succombé comme le Maroc, au diktat de Trump à devoir reconnaître Israël.

          - Pourquoi le Maroc doit se retirer sans tarder de la guerre au Yémen
          (...).
          Notre pays est engagé en silence dans une guerre sale au Yémen dans l’indifférence de l’opinion publique et le cynisme de la classe politique en raison de nos intérêts économiques et sécuritaires avec le régime saoudien et les monarchies du Golfe.

          Depuis mars 2015, le Maroc est engagé aux côtés de l’Arabie saoudite et d’autres nations arabes coalisées dans une guerre meurtrière au Yémen. Le théâtre des opérations est lointain, mais les échos de ce conflit, rapportés par les agences de presse et les ONG internationales rendent compte, jour après jour, de ses conséquences dramatiques, notamment sur les populations civiles, prises en étau dans l’affrontement qui oppose les belligérants.

          Le silence coupable de la classe politique

          Les autorités marocaines n’ont jamais expliqué à l’opinion publique les raisons objectives de l’engagement de nos forces armées, si ce n’est d’évoquer le soutien apporté à Riyad, allié inconditionnel, avec qui des intérêts d’ordre stratégique et politique sont noués depuis toujours. Mais cela, pour un pays qui clame son engagement irrévocable pour des valeurs démocratiques et de paix n’est plus suffisant pour justifier ce choix.

          Le Desk.ma (extraits)

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