Pour la première fois, la France refuse d'endosser les thèses marocaines lors des votes pour le renouvellement de la MINURSO, la mission onusienne pour le référendum au Sahara Occidental.
Si par le passé il a été un grand partisan des thèses expansionnistes marocaines sur le Sahara Occidental au point d'être vu comme le véritable obstacle à la conclusion pacifique du conflit sahraoui, pour la première fois, Paris évite de soutenir son État satellite dans les votes du Conseil de sécurité sur sa mission au Sahara occidental.
Parrain et ardent défenseur du plan marocain d'autonomie du territoire non autonome du Sahara Occidental ainsi que des Tables Rondes dites, la France n'a cette fois pas soutenu le régime marocain et est restée sur la touche en votant en faveur de la résolution appelant aux négociations pour l'autodétermination du peuple sahraoui.
Contrairement à tous les votes liés au Sahara Occidental au niveau du Conseil de sécurité, cette fois Paris est resté silencieux. Contrairement à tous les membres du Conseil de sécurité, il n'a pas donné d'explication de vote.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé jeudi les "parties" au conflit au Sahara occidental, au Maroc et au Front Polisario à "reprendre les négociations" pour permettre une "solution durable mutuellement acceptable", en renouvelant pour un an la mission des Nations unies au Région.
Les Etats-Unis, qui ont rédigé le texte de la résolution, ont déploré l'absence d'unanimité dans ce vote, qui a recueilli 13 voix pour, et l'abstention du Kenya et de la Russie, qui ont dénoncé un texte "déséquilibré".
La résolution (2654) exhorte les « parties à reprendre les négociations sous l'égide du secrétaire général sans conditions préalables et de bonne foi », afin de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » dans la perspective de « l'auto- détermination du peuple du Sahara occidental ».
Le Conseil de sécurité a lancé le même appel il y a un an, coïncidant avec la nomination du nouvel émissaire de l'ONU, l'Italien Staffan de Mistura, qui s'est rendu à plusieurs reprises dans la région pour rencontrer les différents acteurs en plus des parties au conflit.
ECS
Si par le passé il a été un grand partisan des thèses expansionnistes marocaines sur le Sahara Occidental au point d'être vu comme le véritable obstacle à la conclusion pacifique du conflit sahraoui, pour la première fois, Paris évite de soutenir son État satellite dans les votes du Conseil de sécurité sur sa mission au Sahara occidental.
Parrain et ardent défenseur du plan marocain d'autonomie du territoire non autonome du Sahara Occidental ainsi que des Tables Rondes dites, la France n'a cette fois pas soutenu le régime marocain et est restée sur la touche en votant en faveur de la résolution appelant aux négociations pour l'autodétermination du peuple sahraoui.
Contrairement à tous les votes liés au Sahara Occidental au niveau du Conseil de sécurité, cette fois Paris est resté silencieux. Contrairement à tous les membres du Conseil de sécurité, il n'a pas donné d'explication de vote.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé jeudi les "parties" au conflit au Sahara occidental, au Maroc et au Front Polisario à "reprendre les négociations" pour permettre une "solution durable mutuellement acceptable", en renouvelant pour un an la mission des Nations unies au Région.
Les Etats-Unis, qui ont rédigé le texte de la résolution, ont déploré l'absence d'unanimité dans ce vote, qui a recueilli 13 voix pour, et l'abstention du Kenya et de la Russie, qui ont dénoncé un texte "déséquilibré".
La résolution (2654) exhorte les « parties à reprendre les négociations sous l'égide du secrétaire général sans conditions préalables et de bonne foi », afin de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » dans la perspective de « l'auto- détermination du peuple du Sahara occidental ».
Le Conseil de sécurité a lancé le même appel il y a un an, coïncidant avec la nomination du nouvel émissaire de l'ONU, l'Italien Staffan de Mistura, qui s'est rendu à plusieurs reprises dans la région pour rencontrer les différents acteurs en plus des parties au conflit.
ECS
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