Des journalistes marocains d’Al Aoula et 2M ont été retenus plusieurs heures et leur matériel a été confisqué à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, alors qu’ils se rendaient en Algérie pour couvrir le 31ème Sommet de la Ligue arabe. Les journalistes se sont également vu refuser l’accréditation nécessaire pour le conclave arabe.
La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) ont condamné, ce lundi, des «provocations» ayant visé des journalistes marocains en déplacement en Algérie. «La FMEJ a suivi avec colère ce qu'a subi la délégation des médias marocains, qui s'est rendue en Algérie pour couvrir le Sommet arabe, et les agissements illégaux des autorités algériennes à son encontre», dénonce la fédération dans un communiqué.
«Ce qui s'est produit cette fois avec les équipes des deux chaînes de télévision marocaines Al Aoula et 2M» de la part des autorités algériennes «s'est passé plus d'une fois lors de la couverture de n'importe quel événement en Algérie», dénonce la FMEJ. «Des collègues des deux chaînes ont raconté ce qui leur est arrivé en Algérie avec les services de sécurité, l'ampleur des restrictions et des traitements inappropriés, et l'interdiction d'exercer leur devoir professionnel, ce qui confirme leur ciblage intentionnel», ajoute-t-on.
Pour la FMEJ, cela démontre que les autorités algériennes ont abandonné «toutes leurs obligations organisationnelles et contractuelles en tant que pays hôte du sommet», outre le fait qu'un tel «comportement maladroit est considéré comme une atteinte à la liberté de la presse et au droit des médias d'accomplir leur mission de façon libre et indépendante». «La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (…) affirme sa la condamnation et son rejet du comportement répressif et égaré des autorités algériennes à l'encontre des professionnels des médias marocains qui ont couvert le Sommet arabe», note le communiqué.
«La FMEJ appelle Ligue des États arabes, en tant qu'organisateur officiel du Sommet arabe, à assumer sa responsabilité et à s'exprimer sur les actes des autorités du pays hôte. Elle appelle aussi les organisations internationales et régionales de liberté de la presse à dénoncer ce que subissent les professionnels des médias marocains en Algérie.»
Des condamnations du SNPM et l'Union des journalistes arabes
Pour sa part, le SNPM a estimé que ce comportement «n'est pas étranger aux autorités algériennes», rappelant «ce qu'a subi la délégation de la presse marocaine à l'aéroport Houari Boumediene en juin dernier, lorsqu'elle a été empêchée de couvrir les Jeux méditerranéens puis expulsé vers la Tunisie». Le syndicat a ainsi exprimé sa «solidarité absolue avec ses confrères journalistes victimes de ces comportements honteux» et a appelé les responsables de la Ligue des États arabes à «assumer leur entière responsabilité» après les faits.
Pour sa part, l'Union générale des journalistes arabes a confirmé, ce lundi, avoir reçu une lettre du SNPM indiquant que les autorités algériennes ont mené des enquêtes contre la délégation de journalistes marocains chargés de couvrir le Sommet arabe. «Ils ont été détenus très longtemps dans l'un des bureaux avant que les autorités algériennes de sécurité de l'aéroport ne décident de confisquer leur matériel de travail et leur permettre d'entrer sur le sol algérien en tant que touristes», ajoute-t-il dans un communiqué.
«La délégation s'est rendue à l'endroit désigné pour recevoir les accréditations des journalistes mais ses membres ont été surpris par les instructions destinées à refuser d'accorder cette accréditation à tout journaliste marocain. Elle a par la suite quitté le territoire algérien pour rentrer au Maroc», assure l’Union, qui exprime «son entière solidarité avec les revendications du SNPM et sa condamnation de ce traitement». La même source a également insisté sur la nécessité de «respecter les journalistes et de leur permettre de travailler librement dans le respect de toutes les lois et normes internationales».
yabiladi
La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) ont condamné, ce lundi, des «provocations» ayant visé des journalistes marocains en déplacement en Algérie. «La FMEJ a suivi avec colère ce qu'a subi la délégation des médias marocains, qui s'est rendue en Algérie pour couvrir le Sommet arabe, et les agissements illégaux des autorités algériennes à son encontre», dénonce la fédération dans un communiqué.
«Ce qui s'est produit cette fois avec les équipes des deux chaînes de télévision marocaines Al Aoula et 2M» de la part des autorités algériennes «s'est passé plus d'une fois lors de la couverture de n'importe quel événement en Algérie», dénonce la FMEJ. «Des collègues des deux chaînes ont raconté ce qui leur est arrivé en Algérie avec les services de sécurité, l'ampleur des restrictions et des traitements inappropriés, et l'interdiction d'exercer leur devoir professionnel, ce qui confirme leur ciblage intentionnel», ajoute-t-on.
Pour la FMEJ, cela démontre que les autorités algériennes ont abandonné «toutes leurs obligations organisationnelles et contractuelles en tant que pays hôte du sommet», outre le fait qu'un tel «comportement maladroit est considéré comme une atteinte à la liberté de la presse et au droit des médias d'accomplir leur mission de façon libre et indépendante». «La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (…) affirme sa la condamnation et son rejet du comportement répressif et égaré des autorités algériennes à l'encontre des professionnels des médias marocains qui ont couvert le Sommet arabe», note le communiqué.
«La FMEJ appelle Ligue des États arabes, en tant qu'organisateur officiel du Sommet arabe, à assumer sa responsabilité et à s'exprimer sur les actes des autorités du pays hôte. Elle appelle aussi les organisations internationales et régionales de liberté de la presse à dénoncer ce que subissent les professionnels des médias marocains en Algérie.»
Des condamnations du SNPM et l'Union des journalistes arabes
Pour sa part, le SNPM a estimé que ce comportement «n'est pas étranger aux autorités algériennes», rappelant «ce qu'a subi la délégation de la presse marocaine à l'aéroport Houari Boumediene en juin dernier, lorsqu'elle a été empêchée de couvrir les Jeux méditerranéens puis expulsé vers la Tunisie». Le syndicat a ainsi exprimé sa «solidarité absolue avec ses confrères journalistes victimes de ces comportements honteux» et a appelé les responsables de la Ligue des États arabes à «assumer leur entière responsabilité» après les faits.
Pour sa part, l'Union générale des journalistes arabes a confirmé, ce lundi, avoir reçu une lettre du SNPM indiquant que les autorités algériennes ont mené des enquêtes contre la délégation de journalistes marocains chargés de couvrir le Sommet arabe. «Ils ont été détenus très longtemps dans l'un des bureaux avant que les autorités algériennes de sécurité de l'aéroport ne décident de confisquer leur matériel de travail et leur permettre d'entrer sur le sol algérien en tant que touristes», ajoute-t-il dans un communiqué.
«La délégation s'est rendue à l'endroit désigné pour recevoir les accréditations des journalistes mais ses membres ont été surpris par les instructions destinées à refuser d'accorder cette accréditation à tout journaliste marocain. Elle a par la suite quitté le territoire algérien pour rentrer au Maroc», assure l’Union, qui exprime «son entière solidarité avec les revendications du SNPM et sa condamnation de ce traitement». La même source a également insisté sur la nécessité de «respecter les journalistes et de leur permettre de travailler librement dans le respect de toutes les lois et normes internationales».
yabiladi
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