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Hydrogène vert: 90 milliards de dirhams d’investissements à l’horizon 2030

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  • Hydrogène vert: 90 milliards de dirhams d’investissements à l’horizon 2030

    Par Nabil Ouzzane



    Le roi Mohammed VI a présidé, mardi 22 novembre 2022, une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables.



    La réunion de travail sur les énergies renouvelables, présidée par le roi Mohammed VI mardi 22 novembre, remet sur la table la mise en œuvre de la feuille de route nationale de production d’hydrogène vert et de ses dérivés. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

    Accélérer la mise en œuvre de la feuille de route nationale de production d’hydrogène vert et de ses dérivés. C’est là une des principales instructions données par le roi Mohammed VI lors de la réunion traditionnelle de suivi des objectifs stratégiques du Royaume, en matière de développement à grande échelle des énergies renouvelables, tenue mardi dernier au Palais Royal de Rabat.

    Le Roi y a appelé à élaborer, dans les meilleurs délais, une «Offre Maroc» opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert.

    Cité par le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du jeudi 24 novembre, le président du Cluster Green H2, Yahya Zniber, s’en réjouit. «Nous sommes heureux de cette décision royale. En tant que cluster, qui a contribué à l’élaboration de la feuille de route nationale sur l’hydrogène, nous avions besoin de cette position forte au plus haut niveau de l’État», déclare-t-il.

    Et pour cause, la concurrence très rude sur cette filière. Profitant de la COP27, qui vient de se terminer à Charm el-Cheikh en Égypte, plusieurs pays africains ont, en effet, affiché leurs ambitions pour la production d’hydrogène vert et ses dérivés. «On peut citer l’Égypte, l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Soudan et le Tchad au Nord et à l’Est de l’Afrique, tandis qu’au Sud du continent, il y a le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud qui se sont signalés», indique le quotidien.

    La feuille de route nationale sur l’hydrogène révèle que le Maroc peut devenir un acteur clé du développement de la filière de l’hydrogène vert au niveau régional et capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes. L’objectif est donc de positionner le Royaume dès aujourd’hui sur l’hydrogène vert en tant que solution technologique de conversion et de stockage d’énergie, à l’instar du Japon, de l’Allemagne, de la France, du Danemark, de l’Espagne...

    «La création de filières économiques et industrielles autour des molécules vertes, particulièrement l’hydrogène, l’ammoniac et le méthanol, contribuera ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre (jusqu’à 20%) et soutenir également la décarbonation de pays partenaires grâce à l’export.

    La demande à l’export est estimée à 10 TWh en 2030 pour une puissance de 6 GW en sources d’énergie renouvelable, 46 TWh en 2040 pour une puissance de 25 GW et 115 TWh en 2050 pour une puissance d’environ 60 GW», lit-on.

    La demande nationale en hydrogène vert et ses dérivés est estimée, elle, à 4 TWh en 2030 pour une puissance de 2 GW en sources d’énergie renouvelable, 22 TWh en 2040 pour une puissance de 12 GW et 40 TWh en 2050 pour une puissance d’environ 20 GW. «C’est équivalent à un investissement cumulé de 90 milliards de dirhams à l’horizon 2030 et 760 milliards de dirhams à l’horizon 2050», précise Les Inspirations Eco.



    Par Nabil Ouzzane





  • #2
    Side note : Je note que M6 est en pleine forme a perdu pas mal de poids a ce que je vois...




    "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

    Commentaire


    • #3
      Side note : Je note que M6 est en pleine forme a perdu pas mal de poids a ce que je vois...

      en pleine forme en pleine forme , c'est pas ce que je vois en tout cas,......... on dirait qu'il a été mit à la diet .........
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

      Commentaire


      • #4
        Mieux mais toujours malade
        La haine aveugle

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        • #5

          en pleine forme en pleine forme , c'est pas ce que je vois en tout cas,......... on dirait qu'il a été mit à la diet .........
          Avec du poids, il a mauvaise mine. Avec moins de poids il a mauvaise mine.

          il me parait bien, plutot souriant et en forme


          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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          • #6
            L’hydrogène vert sera bientôt produit au Maroc

            • L’hydrogène vert aura une place importante dans la production de l’énergie, notamment dans le secteur des fertilisants.


            Une usine de démonstration de quatre tonnes par jour est en cours de construction en collaboration avec un institut allemand.

            • Elle permettra à OCP Group de répondre à une partie de ses besoins en ammoniac vert entrant dans la fabrication des fertilisants.

            Dans son intervention au sujet des défis technologiques de l’hydrogène vert, soulevé au cours du Sommet virtuel Power2X organisé cette semaine par l’IRESEN en collaboration avec l’Université Polytechnique Mohammed VI, Mohamed Benyahya,

            secrétaire général du département de l’environnement au ministère de l’energi
            e, dresse ce constat : «L’hydrogène n’est pas encore pleinement exploité, mais il peut être un des accélérateurs importants de la décarbonisation de l’économie nationale». Cela dit, à l’aune de l’augmentation de l’objectif relatif à la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national -on parle d’une hausse de 42 à 44% d’ici 2050-, chaque technologie mérite d’être utilisée.

            Dans le cadre de la Stratégie de développement bas-carbone 2050, l’hydrogène vert a effectivement une part importante, pour plusieurs raisons. Selon M. Benyahia, «on s’attend à ce que la part de l’industrie dans la production de l’énergie verte se développera de manière exponentielle entre 2020 et 2030, et au-delà.

            C’est là où l’hydrogène contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre», souligne le secrétaire général. Par industrie, on vise les phosphates, notamment l’ammoniac vert pour la production des engrais, et la production du ciment, qui permettront, dans le cadre de la stratégie citée, de réduire jusqu’à 26% des émissions de gaz à effet de serre.

            La production d’électricité, tous moyens confondus, représentera 30% des efforts de cette réduction à l’horizon 2050. Autre apport significatif de l’hydrogène, l’amélioration de la qualité de l’air pour remédier aux pertes entraînées par la dégradation de l’atmosphère.


            Une usine de démonstration est déjà en marche

            Après l’annonce de la stratégie nationale allemande en matière d’hydrogène début juin, dotée de 6 milliards d’euros, dont deux milliards sont destinés à la coopération internationale, le Maroc et l’Allemagne fédérale ont signé un mémorandum d’entente pour promouvoir les technologies Power2X au Maroc et y construire la première unité de production d’hydrogène vert en Afrique.

            En tant que partenaire de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen), l’institut Fraunhofer contribue à ce partenariat à travers plusieurs instituts qui participent actuellement au projet Green Ammonia. Ce projet vise à élaborer de nouvelles solutions et technologies afin de produire de l’ammoniac vert, destiné à servir comme matière première dans l’industrie des fertilisants.

            Mieux, l’institut allemand IGB construit actuellement une usine pilote pour produire l’ammoniac vert en partenariat avec OCP Group et la plate-forme Green Energy Park de l’Iresen.

            Cette usine, dotée d’une capacité de quatre tonnes par jour, sert à effectuer des tests techniques et économiques sur deux technologies d’électrolyse et de synthèse d’ammoniac. Le but final est de permettre à OCP Group de répondre à une partie de sa demande en ammoniac qui entre dans le processus de fabrication de plusieurs fertilisants.

            En Europe, afin d’atteindre les objectifs tracés par la Commission européenne d’ici quelques décennies, les estimations des investissements nécessaires avoisinent 42 milliards d’euros.

            Dans ce cadre, le Maroc compte sur la coopération avec les pays européens pour faire avancer son programme Power2X, dans lequel s’inscrivent les technologies dérivées de l’hydrogène. Un des débouchés de cette collaboration pourra être l’utilisation du surplus issu de la production d’énergie solaire ou éolienne pour produire l’hydrogène vert, comme disent les spécialistes.

            Déjà, des études conduites par l’institut de recherche allemand Fraunhofer disent que le Maroc est capable de saisir jusqu’à 4% de la demande mondiale en termes de Power2X, à l’horizon 2030.

            Les études citées affirment, en outre, que cette technologie constituera un débouché supplémentaire pour les énergies renouvelables au Maroc. Une commission ministérielle mixte, en charge d’élaborer une feuille de route en la matière, a été mise en place (www.lavieeco.com).


            Les experts sont unanimes

            Les scientifiques sont optimistes : l’hydrogène vert permettra d’élargir l’utilisation des énergies renouvelables. Cependant, des prérequis sont nécessaires. Selon Dolf Gielen, directeur de l’agence intergouvernementale d’innovation IRENA, un des premiers prérequis est la certification.

            Plusieurs cadres normatifs existent, que des pays situés en dehors du territoire européen, comme le Maroc ou l’Australie, essayent de dupliquer.

            Ces efforts liés à la certification peuvent reposer sur l’expérience acquise dans les énergies renouvelables et qui peut être appliquée sur l’hydrogène vert, malgré ces particularités. «Le plus essentiel est que les volets liés à la gouvernance et à la méthodologie soient étudiés», précise M. Gielen.

            Ceci étant, l’hydrogène vert, comme toutes les énergies renouvelables, fera face au retard accusé au niveau du cadre légal. Plusieurs textes ne sont pas encore promulgués ou attendent la publication de décrets d’application pour entrer en vigueur. Selon les professionnels, il s’agit là d’un grand handicap.

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            • #7
              L’hydrogène vert du Maroc

              La production du « nouveau pétrole » pose certaines questions encore sans réponse. Elles doivent être résolues avec le partenaire nord-africain.

              Nina Jerzy

              L’hydrogène vert pourrait transiter par le port de Hambourg.dpa

              Pour la transition énergétique, l’Allemagne mise sur l’hydrogène vert du Maroc. Dans le cadre de sa stratégie nationale sur l’hydrogène, le gouvernement fédéral y soutient la construction d’une installation produisant « le pétrole propre de demain » avec de l’énergie solaire. Mais comment parviendra cette source d’énergie durable en Allemagne ?

              Le transport de l’hydrogène, un défi

              Il existe différentes méthodes pour transporter ce gaz explosif, sous forme pure, liquide ou transformé en vecteurs d’hydrogène comme l’ammoniaque ou le méthane. « On ne sait pas encore laquelle de ces approches sera la plus économique », explique le Centre allemand d’aéronautique et d’aérospatiale dans un dossier en ligne. « Le transport d’hydrogène pur nous lance un grand défi », dit aussi la porte-parole du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ).


              L‘hydrogène vert doit être produit avec l‘énergie du plus grand complexe solaire au monde, situé à Ouarzazate, au Maroc.
              dpa

              Il est donc judicieux d’éviter au début de longs trajets à l’hydrogène. Cela peut se faire en le transformant en carburant synthétique, ce qui permettrait d’en remplir directement des avions ou des navires. « A moyen et à long terme, l’hydrogène pur pourra être importé en Europe et en Allemagne par navire ou par pipeline », explique la porte-parole du BMZ. On construit actuellement l’infrastructure nécessaire. Le port marocain de Tanger et celui de Hambourg ont convenu en octobre 2020 d’approfondir leur coopération. Le ministère fédéral de l’Environnement demande en la matière un transport si possible neutre en émission de CO2.

              L’hydrogène vert du Maroc

              Avec le soutien de l’Allemagne, le Maroc pourrait devenir un grand fournisseur international d’énergie durable. Le BMZ estime que le pays pourrait couvrir d’ici à 2030 entre 2 % et 4 % des besoins mondiaux en carburants et combustibles produits à partir d’hydrogène vert – appelés produits Power-to-X. Il faudrait pour cela augmenter sensiblement les capacités de production d’énergies durables.

              On prévoit qu’une installation pilote produira d’abord à partir de 2025 quelque 10.000 tonnes d’hydrogène par an. Selon les indications, cela pourrait par exemple faire rouler 2.000 camions équipés de piles à combustible. On ne sait pas encore quelles quantités de cette source d’énergie durable arriveront en Allemagne. On étudie les options d’utilisation par le marché marocain tout comme les futures possibilités d’exportation vers l’Allemagne, dit le BMZ.

              © www.deutschland.de

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              • #8
                Dessalement de l’eau de mer, projets miniers, énergie solaire... Voici les projets prévus en 2023 dans le secteur des phosphates

                Le rapport de la Commission parlementaire des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement sur les budgets sectoriels du ministère de l’Equipement et de l’eau, du ministère de la Transition énergétique et du développement durable et du ministère du Transport et de la logistique, consacre un axe aux réalisations et aux projets dans le secteur des phosphates.

                Ce rapport est réalisé chaque année dans le cadre de la discussion du PLF et à la lumière des échanges au sein de la commission.

                Entre 2021 et 2022, il y a eu la réalisation d’une centrale thermique d’une capacité de 130 mégawatts, à laquelle une enveloppe budgétaire de 1,16 milliard de dirhams (MMDH) a été consacrée. Le rapport cite également la réalisation d’une nouvelle station de traitement d’eau de mer d’une capacité additionnelle de 42.000 m³/h à Jorf Lasfar, qui a nécessité un investissement à hauteur de 575 millions de dirhams (MDH).


                Les projets phares

                Voici les projets prévus en 2023 dans le secteur des phosphates et les montants d’investissement qui leur seront alloués :

                - projet de la laverie Benguerir (plus de 3,86 MMDH) ;

                - projet de la mine M’Zinda (751 MDH) ;

                - projet de la mine Benguerir (274 MDH) ;

                - programme de production de 3 millions de tonnes d’engrais à Jorf Lasfar (plus de 13,53 MMDH) ;

                - programme du nouveau centre d’engrais TSP (plus de 6,68 MMDH) ;

                - projet de renouvellement de l’infrastructure dédiée à la fusion et à la filtration de souffre solide à Jorf Lasfar (plus de 1,83 MMDH) ;

                - projet de climatisation des lignes d’engrais NPK (200 MDH) ;

                - projet de l’unité de l’acide sulfurique PS4 (plus de 1,26 MMDH) ;

                - unité d’élimination du cadmium de l’acide phosphorique à Jorf Lasfar (274 MDH) ;

                - unité de lavage et de séchage à Boukraa (plus de 1,89 MMDH) ;

                - deuxième étape du projet de dessalement de l’eau de mer à Jorf Lasfar (543 MDH) ;

                - projet de traitement des eaux usées STEP à Kasbah Tadla, Fquih Bensaleh, Khouribga, Béni Mellal, Benguerir, Safi et Merssa (plus de 1,5 MMDH) ;

                - développement de services de production d’énergie solaire avec une capacité de production de 1,2 gigawatts à l’horizon 2026 (1,75 MMDH) ;

                - plan d’urgence pour faire face à la crise de l’eau et garantir l’approvionnement des sites industriels de OCP en eau provenant de Jorf Lasfar et Safi (4,3 MMDH).

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