Mis en difficulté sur le plan militaire, le chef du Kremlin se tourne vers une nouvelle stratégie, aussi lâche qu'inique.
L'un après l'autre, les 11 navires russes se sont positionnés au large des côtes ukrainiennes, leurs 76 ogives pointées vers ce pays honni, prêtes à assouvir la furie destructrice d'un homme. "Tant qu'ils auront des missiles, [les Russes] ne s'arrêteront pas", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 27 novembre.
Privé de succès sur le champ de bataille, humilié par la retraite de Kherson, le chef du Kremlin a adopté une nouvelle stratégie, aussi lâche qu'inique : détruire les installations énergétiques - de Kiev à Kharkiv - afin de priver d'eau, de chauffage et de lumière un peuple entier, et le faire plier. Quitte à provoquer un désastre humanitaire et le déplacement de millions de personnes, alors que les températures sont - déjà - négatives dans certaines régions du pays.
Selon le ministre ukrainien de la Défense, 97% des missiles russes toucheraient des cibles civiles. Un acharnement qualifié à juste titre de "crime de guerre" par certaines chancelleries occidentales. "Poutine veut nous plonger dans les ténèbres pour que nous cessions d'exister, déclare le philosophe ukrainien Konstantin Sigov. Mais pense-t-il pouvoir briser l'âme ukrainienne, capable d'une résilience à toute épreuve ?" Dans une situation sans précédent depuis quatre-vingts ans, l'Europe se retrouve confrontée à une urgence : aider, toujours plus, les Ukrainiens à passer un hiver qui s'annonce aussi implacable que décisif.
L'Express
L'un après l'autre, les 11 navires russes se sont positionnés au large des côtes ukrainiennes, leurs 76 ogives pointées vers ce pays honni, prêtes à assouvir la furie destructrice d'un homme. "Tant qu'ils auront des missiles, [les Russes] ne s'arrêteront pas", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 27 novembre.
Privé de succès sur le champ de bataille, humilié par la retraite de Kherson, le chef du Kremlin a adopté une nouvelle stratégie, aussi lâche qu'inique : détruire les installations énergétiques - de Kiev à Kharkiv - afin de priver d'eau, de chauffage et de lumière un peuple entier, et le faire plier. Quitte à provoquer un désastre humanitaire et le déplacement de millions de personnes, alors que les températures sont - déjà - négatives dans certaines régions du pays.
Selon le ministre ukrainien de la Défense, 97% des missiles russes toucheraient des cibles civiles. Un acharnement qualifié à juste titre de "crime de guerre" par certaines chancelleries occidentales. "Poutine veut nous plonger dans les ténèbres pour que nous cessions d'exister, déclare le philosophe ukrainien Konstantin Sigov. Mais pense-t-il pouvoir briser l'âme ukrainienne, capable d'une résilience à toute épreuve ?" Dans une situation sans précédent depuis quatre-vingts ans, l'Europe se retrouve confrontée à une urgence : aider, toujours plus, les Ukrainiens à passer un hiver qui s'annonce aussi implacable que décisif.
L'Express
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