Quand bien même que je ne renoncerai jamais à ma seule nationalité algérienne car elle m'avait rendu "célèbre", je conçois très bien que l'on puisse opter- à juste raison- à une double nationalité par confort légitime.
Notamment, en relation directe avec la tragédie du tremblement de terre en Turquie et en Syrie, il est certainement bien adéquat d'être binational et de bénéficier du support de la France que celui inexistant des nations du Maghreb.
C'est dans ce même ordre qu'il faut saluer l'intervention française d'égard au cas de Madame Amira Bouraoui et n'en déplaise au Sieur Khaled Satour
- L’affaire Amira Bouraoui ou le consentement à l'ingérence néocoloniale
Si Amira Bouraoui a bien été « exfiltrée » de Tunisie par les services de sécurité français, en toute illégalité et dans les règles de l’art de la diplomatie autoritaire, la Tunisie qui y a souscrit et l’Algérie qui l’y a poussée en partagent la responsabilité avec la France. Comme quoi, le néocolonialisme est parfois coproduit dans la plus pernicieuse des connivences !
Il faut d’abord rétablir les faits : Autant qu’il est possible d’en juger par les articles de presse qui ont rendu compte de son odyssée tunisienne, Amira Bouraoui n’était pas menacée par une extradition, comme l'a écrit la presse française, mais par une expulsion vers l’Algérie.
L’extradition est une mesure judiciaire, prévue par des accords bilatéraux, qu’un État requiert auprès d’un autre afin qu’une personne poursuivie ou condamnée par ses autorités judiciaires puisse lui être renvoyée afin de se soumettre aux poursuites ou à la peine prononcée. L’expulsion est une mesure qu’un Etat peut prendre contre une personne de nationalité étrangère qui se trouve sur son territoire de façon irrégulière.
Tout indique qu’Amira Bouraoui avait été interpellée à Tunis vendredi 3 février puis entendu par le tribunal cantonal de Tunis le lundi suivant pour avoir franchi illégalement la frontière algéro-tunisienne et pour rien d’autre. Il était donc clair que la justice tunisienne n’avait pas été saisie par l’Algérie d’une demande d’extradition en rapport avec les poursuites dont l’intéressée faisait l’objet en Algérie-.
Khaled Satour in Mediapart.fr (extraits)
Notamment, en relation directe avec la tragédie du tremblement de terre en Turquie et en Syrie, il est certainement bien adéquat d'être binational et de bénéficier du support de la France que celui inexistant des nations du Maghreb.
C'est dans ce même ordre qu'il faut saluer l'intervention française d'égard au cas de Madame Amira Bouraoui et n'en déplaise au Sieur Khaled Satour
- L’affaire Amira Bouraoui ou le consentement à l'ingérence néocoloniale
Si Amira Bouraoui a bien été « exfiltrée » de Tunisie par les services de sécurité français, en toute illégalité et dans les règles de l’art de la diplomatie autoritaire, la Tunisie qui y a souscrit et l’Algérie qui l’y a poussée en partagent la responsabilité avec la France. Comme quoi, le néocolonialisme est parfois coproduit dans la plus pernicieuse des connivences !
Il faut d’abord rétablir les faits : Autant qu’il est possible d’en juger par les articles de presse qui ont rendu compte de son odyssée tunisienne, Amira Bouraoui n’était pas menacée par une extradition, comme l'a écrit la presse française, mais par une expulsion vers l’Algérie.
L’extradition est une mesure judiciaire, prévue par des accords bilatéraux, qu’un État requiert auprès d’un autre afin qu’une personne poursuivie ou condamnée par ses autorités judiciaires puisse lui être renvoyée afin de se soumettre aux poursuites ou à la peine prononcée. L’expulsion est une mesure qu’un Etat peut prendre contre une personne de nationalité étrangère qui se trouve sur son territoire de façon irrégulière.
Tout indique qu’Amira Bouraoui avait été interpellée à Tunis vendredi 3 février puis entendu par le tribunal cantonal de Tunis le lundi suivant pour avoir franchi illégalement la frontière algéro-tunisienne et pour rien d’autre. Il était donc clair que la justice tunisienne n’avait pas été saisie par l’Algérie d’une demande d’extradition en rapport avec les poursuites dont l’intéressée faisait l’objet en Algérie-.
Khaled Satour in Mediapart.fr (extraits)
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