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Dans un article intitulé « La militante franco-algérienne Amira Bouraoui échappe à une extradition vers Alger depuis la Tunisie après l’intervention de la France, » publié dans le journal français ‘’Le Monde,’’ le journaliste Madjid Zerrouky a indiqué que « L’ancienne figure de l’opposition pendant le règne de l’ex-président de l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika, avait été arrêtée, vendredi, pour entrée illégale sur le territoire tunisien. »
"Amira Bouraoui aura donc échappé à l’extradition vers l’Algérie à partir de la Tunisie où elle avait trouvé refuge en fin de semaine dernière. Journaliste du média privé Radio M et ancienne figure de l’opposition pendant le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, Mme Bouraoui a quitté Tunis, lundi 6 février dans la soirée, à bord d’un vol de la compagnie Transavia en direction de Lyon, a confirmé au Monde une source diplomatique française impliquée dans les discussions ayant permis son départ," a mentionné l'article.
''Son sort s’était trouvé en suspens pendant quelques heures face à des craintes exprimées par son entourage selon lesquelles la Tunisie envisagerait de l’expulser vers l’Algérie voisine, où elle aurait risqué une incarcération dès sa descente d’avion. Binationale, elle a dû à sa nationalité française la protection diplomatique de Paris qui, après l’avoir mise en sécurité quelques heures à l’ambassade de France à Tunis, a obtenu du président tunisien, Kaïs Saïed, l’autorisation de la laisser rejoindre la France au lieu de l’extradition vers Alger à laquelle elle semblait condamnée,'' toujours selon la même source.
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