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Décolonisation du Maghreb: le Maroc... le dindons d'une farce?

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  • Décolonisation du Maghreb: le Maroc... le dindons d'une farce?

    Comment mentir comme dans l'article de ci-dessous que "tous les territoires du Sahara central appartiennent au Maroc de jure et de facto"?
    (...).
    Ils étaient incorporés dans le grand projet que la France avait lancé et mis en place en 1957 de l’OCRS ( Organisation commune des régions sahariennes). Le lancement de de projet géoéconomique ambitieux avait eu pour première conséquence immédiate d’arracher une partie de leurs territoires au Maroc, au Mali, à la Mauritanie, au Niger et à l’Algérie coloniale.

    En 1957, l'Algérie était 3 départements français et donc c'est la France qui serait octroyée le Sahara central. En outre, la dictature marocaine n'avait-elle pas également prétendue que la Mauritanie était sienne?

    In fine, pourquoi la dictature chérifienne n'avait-elle pas imposé sa présence lors des Accords d'Evian?

    Comme dit un adage, ce n'est pas une fois que l'on a fait caca dans sa culotte qu'il faut pleurer.

    -Tous ces territoires du Sahara central appartiennent au Maroc de jure et de facto, concédés arbitrairement et unilatéralement par la France coloniale à l’Algérie en 1962 . Les archives historiques, les traités, les pièces officielles en témoignent. Ils avaient été arrachés au Royaume chérifien du Maroc, sans scrupules, sans accords signés, sans négociations, mais en violation du droit international, avec cette invocation fallacieuse du « fait accompli ». Ils étaient incorporés dans le grand projet que la France avait lancé et mis en place en 1957 de l’OCRS ( Organisation commune des régions sahariennes). Le lancement de de projet géoéconomique ambitieux avait eu pour première conséquence immédiate d’arracher une partie de leurs territoires au Maroc, au Mali, à la Mauritanie, au Niger et à l’Algérie coloniale. Dans l’esprit des géniaux stratèges français, habitués à l’époque à travailler sur des cartes un crayon et un ciseau à la main, ce projet devait finir par constituer in fine un territoire autonome voire même un minuscule Etat voué à fournir à la France pétrole, gaz, fer et sidérurgie, toutes ressources stratégiques à l’époque.


    (le Maroc diplomatique)

  • #2
    Cela aide la compréhension du rapprochement maroc Israël un accès des marocains au mur des lamentations pleurer les territoires perdus.

    Commentaire


    • #3
      Et que penser des mensonges de la presse de la dictature marocaine à propos à éluder des preuves dûment établies que le Sahara Occidental n'a jamais été sous souveraineté alaouite?


      - « Il eût été trop beau de croire qu’une recommandation pouvait régler un problème aussi complexe. L’affaire du Sahara occidental en est l’illustration ». (Cf. Maurice Flory : « L’Avis de la Cour Internationale de Justice sur le Sahara occidental, 16 octobre 1975)

      Ce témoignage, on ne peut plus éloquent, se suffit à lui-même. Il rejoint et résume la position du Royaume du Maroc qui, documents et pièces à conviction à l’appui, affirme avec force que le Sahara n’a jamais été « terra nullius » et , l’avis de la CIJ l’a démontré, des liens juridiques et historiques forts, ont toujours existé depuis la nuit des temps avec le Royaume du Maroc. A telle enseigne que la monnaie du territoire était frappée à l’effigie du Roi, la prière du vendredi dite en son nom et les actes d’allégeance prêtés régulièrement à son endroit. Les gouverneurs et les autorités relevaient du pouvoir du Roi qui les nommait, à Smara, Dakhla, Tindouf, Bechar …

      Maroc diplomatique

      ________________________________________________

      Le 13 décembre 1974, l’Assemblée générale a demandé à la Cour un avis consultatif sur les questions suivantes : « I. Le Sahara occidental (Río de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius) ? » Si la réponse à la première question est négative : « II. Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien ? »

      Dans son avis consultatif, rendu le 16 octobre 1975, la Cour a répondu négativement à la question I. En ce qui concerne la question II, elle a exprimé l’avis que les éléments et renseignements portés à sa connaissance montraient l’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental. Ils montraient également l’existence de droits, y compris certains droits relatifs à la terre, qui constituaient des liens juridiques entre l’ensemble mauritanien, au sens où la Cour l’entendait, et le territoire du Sahara occidental.

      En revanche, la Cour a conclu que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissaient l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental, d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien, d’autre part. La Cour ne constatait donc pas l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) (1960) de l’Assemblée générale — qui contient la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux — quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.

      Sahara occidental (icj-cij.org)

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