
À Tindouf où le régime militaire d’Alger vous séquestre depuis un demi siècle, ne vous reconnaît aucune qualité et ne vous permet pas de circuler librement dans la région. Le Royaume millénaire du Maroc, le pays de vos ancêtres, vous appelle à le regagner.
Aux descendants des Sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, à quel rêve chimérique vous vous cramponnez encore ? Une république sahraouie ? Elle n’existe que dans l’imaginaire de quelques dirigeants dévoyés et malhonnêtes qui vous séquestrent et vous ôtent la moindre expression de dignité. C’est un leurre. Un mirage qui s’évanouit.
Et puis, vous ne disposez même pas d’une pièce d’identité ou d’un passeport algériens alors que vous campez depuis des décennies sur un sol algérien. Pis, certains y sont nés. Vos ancêtres sont Marocains, vous l’êtes tout autant. Aujourd’hui, le régime militaire d’Alger vous empêche de revendiquer votre droit d’être marocain, en vous faisant miroiter une hypothétique République. Ce régime qui tire les ficelles de cette grande mascarade de l’histoire, ne vous reconnaît aucune qualité et ne vous permet pas de circuler librement, excepté quelques autorisations spéciales, dans la ville algérienne de Tindouf qui se trouve à des kilomètres des camps de la honte où on vous a provisoirement installés. Un provisoire qui peut durer éternellement. L’imposteur qui se dit votre président, celui qui vous fait vivre un cauchemar quotidien, est un sanguinaire, un voleur, un violeur et de surcroit un détraqué. Brahim Ghali. n’a ni la grandeur d’un Hô Chi Minh, ni l’intégrité d’un Guevara, ni la témérité d’un Lumumba.
Organisation terroriste
Ce même Ghali, un valet d’Alger, détourne les aides qui vous sont destinées, venant de l’étranger. Il n’est pas juste de vous imputer la responsabilité des actes criminels et cruels commis par une organisation politico-militaire qu’il dirige, créée de toutes pièces par Kadhafi et Boumediene. Il est inadmissible de faire l’amalgame entre une population pacifique et une organisation terroriste qui terrorise même ceux qu’elle prétend représenter. L’actuel secrétaire général du Polisario a planifié et ordonné des actes terroristes et de piraterie il y a quelques années en sa qualité de «ministre de la Défense». Les familles de victimes espagnoles dans les îles Canaries, qui réclament justice, peuvent vous faire un récit détaillé. Comment pouvez-vous admettre que le Front Polisario prétende faussement être votre représentant alors qu’il est impliqué dans la piraterie, le trafic de drogue et le terrorisme.
Et puis, à quel territoire aspirez-vous ? Tindouf, par exemple ? Même dans le rêve. Aux yeux des militaires algériens, vous êtes des figurants d’une pièce de théâtre à laquelle sont invités les organisations humanitaires internationales. L’écrasante majorité de la population sahraouie, ceux à qui vous vous identifiez à juste titre, se trouve sur sa propre terre, dans les provinces du Sud du Royaume, sous souveraineté marocaine, et mènent une vie normale. Vous, vous êtes encerclés par des milices armées, eux-mêmes surveillées de près par des militaires algériens. Vous habitez nulle part dans le désert du Hamada, dans la misère, souffrant quotidiennement, avec d’autres, Mauritaniens, Maliens, Nigériens… Dans un endroit inhospitalier où le régime militaire d’Alger contrôle tout, son territoire et ses sbires du Polisario qui se dispatchent entre eux des postes dans le ‘’gouvernement’’ de la république virtuelle «RASD», présentant les habitants des camps comme un «peuple sahraoui». Des postes qui ne valent qu’en termes de pétrodollars, trébuchants et sonnants, perçus.
Camps de la honte
Durant des années, il y avait des échanges de visites familiales entre les camps de Tindouf et les provinces du Sud du Royaume, un programme piloté par le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR). Ce programme a soudainement été suspendu. Du côté algérien, on a décidé unilatéralement d’y mettre fin puisqu’on a constaté que beaucoup de familles de sahraouis ont décidé, au terme de leur séjour dans leur pays, de rester dans la Mère-Patrie et de quitter ainsi les camps de la honte à Tindouf, fuyant le calvaire qu’elles ont enduré sur le territoire algérien.
Alger craignait que si elle tolérait la poursuite de ce programme de visites familiales, tous les habitants des camps de Tindouf n’y retourneront pas. Le cas échéant, la junte militaire algérienne aura alors de la peine pour vous remplacer. Vous n’êtes pas obligés d’accepter qu’on se serve encore de vous. Vous ne pouvez pas continuer à rêver de quelque chose, les yeux ouverts, plus de 47 ans durant. Beaucoup d’entre vous sont morts. Que reste-t-il à espérer ?.
MarocHebdo
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