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Loin des tensions politiques et de l’exacerbation de la crise froide entre Rabat et Paris, le Maroc et la France continuent leur coopération militaire. La preuve, cette semaine, le Général Régis Colcombet s’est rendu au Maroc dans le but de renforcer davantage cette coopération.
L’ambassade de France au Maroc a annoncé la fin de la visite de travail au Maroc du Général Régis Colcombet, directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, passée sous le radar.
Dans un tweet publié vendredi, l’ambassade a fait savoir que le général Colombet a pu conduire, lors de sa visite de travail au Maroc, « des entretiens riches avec plusieurs partenaires marocains de la coopération de sécurité et de défense«
Commentant cette situation, Mohamed Chakir, expert en affaires militaires, a expliqué que « ce paradoxe ne se limitait pas à la France seulement, mais incluait également l’Espagne auparavant, étant donné que le Maroc entretient ses relations militaires et sécuritaires stratégiques avec les pays impliqués dans la crise, loin des tensions politiques« .
L’expert précise, dans une déclaration à Hespress, que « la sécurité et les relations militaires sont cadrées par des accords qui ne sont pas associés à des tensions politiques, d’autant plus que le domaine est régi par des liens militaires et des intérêts communs » soulignant le caractère confidentiel de cette coopération et sa logique particulière qui reste loin de la politique.
Il poursuit: « Les accords de coopération dans les domaines militaire et sécuritaire sont à long terme, et ne sont donc pas affectés par l’apathie diplomatique ou les tensions politiques« , soulignant que « les relations militaires en particulier sont stratégiques et vitales entre les pays«
Selon Chakir, le Maroc a toujours été attaché à la coopération sécuritaire avec les pays européens malgré les contextes de crise, « car il a maintenu ses relations stratégiques avec l’Espagne au milieu d’une tension politique sans précédent, et a continué à fournir aux services de sécurité des informations liées à des réseaux criminels et groupes terroristes«Selon Chakir, le Maroc a toujours été attaché à la coopération sécuritaire avec les pays européens malgré les contextes de crise, « car il a maintenu ses relations stratégiques avec l’Espagne au milieu d’une tension politique sans précédent, et a continué à fournir aux services de sécurité des informations liées à des réseaux criminels et groupes terroristes«
Il convient de rappeler que la coopération militaire entre la France et le Maroc repose principalement sur l’accord bilatéral de coopération technique de 1994 complété en 2005. Depuis, les deux pays tiennent régulièrement des exercices conjoints, dont l’exercice aérien, baptisé « Echange Air Maroc 2022 », mené en mai 2022, l’exercice naval mené conjointement, le 17 octobre 2022, par l’Armée française, le Maroc et le Sénégal, en plus des manœuvres aéroterrestres qui se sont déroulées, en avril, dans le désert d’Errachidia dans le cadre de l’exercice « Chergui
Hespress
L’ambassade de France au Maroc a annoncé la fin de la visite de travail au Maroc du Général Régis Colcombet, directeur de la Coopération de Sécurité et de Défense du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, passée sous le radar.
Dans un tweet publié vendredi, l’ambassade a fait savoir que le général Colombet a pu conduire, lors de sa visite de travail au Maroc, « des entretiens riches avec plusieurs partenaires marocains de la coopération de sécurité et de défense«
Commentant cette situation, Mohamed Chakir, expert en affaires militaires, a expliqué que « ce paradoxe ne se limitait pas à la France seulement, mais incluait également l’Espagne auparavant, étant donné que le Maroc entretient ses relations militaires et sécuritaires stratégiques avec les pays impliqués dans la crise, loin des tensions politiques« .
L’expert précise, dans une déclaration à Hespress, que « la sécurité et les relations militaires sont cadrées par des accords qui ne sont pas associés à des tensions politiques, d’autant plus que le domaine est régi par des liens militaires et des intérêts communs » soulignant le caractère confidentiel de cette coopération et sa logique particulière qui reste loin de la politique.
Il poursuit: « Les accords de coopération dans les domaines militaire et sécuritaire sont à long terme, et ne sont donc pas affectés par l’apathie diplomatique ou les tensions politiques« , soulignant que « les relations militaires en particulier sont stratégiques et vitales entre les pays«
Selon Chakir, le Maroc a toujours été attaché à la coopération sécuritaire avec les pays européens malgré les contextes de crise, « car il a maintenu ses relations stratégiques avec l’Espagne au milieu d’une tension politique sans précédent, et a continué à fournir aux services de sécurité des informations liées à des réseaux criminels et groupes terroristes«Selon Chakir, le Maroc a toujours été attaché à la coopération sécuritaire avec les pays européens malgré les contextes de crise, « car il a maintenu ses relations stratégiques avec l’Espagne au milieu d’une tension politique sans précédent, et a continué à fournir aux services de sécurité des informations liées à des réseaux criminels et groupes terroristes«
Il convient de rappeler que la coopération militaire entre la France et le Maroc repose principalement sur l’accord bilatéral de coopération technique de 1994 complété en 2005. Depuis, les deux pays tiennent régulièrement des exercices conjoints, dont l’exercice aérien, baptisé « Echange Air Maroc 2022 », mené en mai 2022, l’exercice naval mené conjointement, le 17 octobre 2022, par l’Armée française, le Maroc et le Sénégal, en plus des manœuvres aéroterrestres qui se sont déroulées, en avril, dans le désert d’Errachidia dans le cadre de l’exercice « Chergui
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