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Maroc: un ramadan au goût amer

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  • Maroc: un ramadan au goût amer

    Et pourquoi donc les familles modestes du Maroc ne boycotteraient-elles pas le ramadan?

    A vous!

    - Les prix indigestes et le gouvernement regarde ailleurs

    Comme à leur habitude, les Marocains se réjouissent déjà à l’approche du mois sacré du Ramadan. Les odeurs des petits plats traditionnels envahissent d’ores et déjà nos foyers. Les souks regorgent des aliments phares de cette période dont les dattes, les pâtisseries traditionnelles, ou tout ce qui peut faire plaisir à nos papilles.

    Les préparatifs sont néanmoins accompagnés cette année par une grande amertume liée à la flambée des prix des aliments de base, qui ont atteint des records inédits depuis plusieurs années.
    (...).
    Les prix élevés des aliments de base constituent un lourd fardeau pour les familles marocaines, qui se retrouvent face à des dépenses considérables et qui viennent à bout de leur pouvoir d'achat. Une situation dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle est inquiétante et menace la stabilité des ménages marocains.

    Libération.ma (extraits)

  • #2
    Donc, un boycott du ramadan par les humbles marocains est absolument légitimé.

    - Ramadan sous le signe d’une inflation sans merci

    Les prix des denrées alimentaires de grande consommation poursuivent leur envolée, en ce début du mois sacré, et atteignent des sommets. Et pour cause, une inflation galopante, sans merci, qui touche principalement les produits de première nécessité. Fruits, légumes, volailles…les denrées de grande consommation sont toutes concernées par cette tendance inflationniste qui affecte lourdement le pouvoir d’achat des consommateurs. Face à cette situation, le gouvernement et les ménages marocains sont appelés à unir leurs forces et faire preuve d’engagement.

    Le Ramadan est, de notoriété, le mois pendant lequel la consommation alimentaire augmente de 40% à 50% de son niveau habituel. Une tendance confirmée par les chiffres dévoilés en 2019 par le ministre de l’Agriculture. En effet, au cours du mois béni, les dépenses en produits alimentaires des ménages montent en flèche. Les achats des Marocains se multiplient pour bien garnir la table du ftour. Sauf que cette année, la situation est exceptionnelle. Le mois sacré intervient dans un contexte marqué par une conjoncture économique difficile. Une inflation galopante qui induit un effondrement sévère du pouvoir d’achat des ménages marocains, notamment les plus vulnérables-.

    Maroc diplomatique

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    • #3

      Gaspillage alimentaire . Le Ramadan: de la nourriture spirituelle à la surconsommation alimentaire

      Mois de piété, de recueillement et de ferveur spirituelle, le Ramadan est aussi associé à une forte hausse de la consommation alimentaire des ménages, qui se traduit par une augmentation des dépenses en général. Cette « surconsommation » ou « consommation excessive », qui peut être attribuée à plusieurs facteurs, entraîne également du gaspillage alimentaire.

      Selon une étude menée par le ministère marocain de l’Agriculture et de la Pêche maritime en 2019, la consommation alimentaire augmente de 40% à 50% pendant le mois de Ramadan par rapport aux autres mois de l’année.

      Les produits les plus consommés pendant cette période sont les fruits secs, les noix, les dattes, le lait, le pain et les pâtisseries. L’étude a également révélé que les prix des produits alimentaires augmentent pendant le Ramadan, un fait qui se traduit sur l’augmentation des dépenses des ménages.

      Au Maroc, la surconsommation pendant le Ramadan est devenue une tendance culturelle. Les rues et les marchés sont remplis de produits alimentaires spécialement conçus pour ce mois sacré, tels que les dattes, les fruits secs, les boissons sucrées, les pâtisseries, les viandes et les épices.

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      • #4

        Le saviez-vous ? Chaque Marocain jette annuellement 91 kilos d’aliments à la poubelle.

        Gaspillage alimentaire : 91 kilos jetés par personne par an, le gâchis devenu business

        Ces dernières années, des initiatives ont été lancées par des startups et associations pour lutter contre le gaspillage alimentaire des ménages et entreprises au Maroc. Un phénomène qui prend de l’ampleur, notamment durant le mois sacré de Ramadan.

        Le saviez-vous ? Chaque Marocain jette annuellement 91 kilos d’aliments à la poubelle. Un chiffre de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui démontre l’ampleur du gaspillage alimentaire sous nos tropiques. Un fléau qui prend des proportions alarmantes durant le mois de Ramadan. D’après le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), pas moins de 84,8% des foyers marocains jettent de la nourriture préparée et 45,1% des familles marocaines mettent à la poubelle l’équivalent de 6 à 51 dollars, soit 60 à 500 DH. Une situation inédite dans une période où le gâchis est fortement prohibé et le partage vivement recommandé. Et pourtant, ce ne sont pas les prêches et les campagnes de sensibilisation qui manquent pour inciter les consommateurs à revoir leurs comportements.
        8 MARS 2023 challenge.ma

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        • #5
          Coup de Tonnerre
          enfin une petite vérité sur le Maroc Je rêve???????????
          Gone with the Wind.........

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          • #6
            Cette indicible misère au Maroc ne constate pas unique lors de la période du ramadan, mais elle est généralisée intemporellement.

            -Cette misère au bord de la route

            Ensuite, autour de Tizi n’Zad (col de Zad, 2178 m), un autre spectacle pourrait également attirer l’attention du voyageur. De nombreux chiens qui campent aux abords de la route et suivent étonnement du regard les véhicules qui passent. C’est parce que des chauffeurs, usagers fréquents de cette route, ont pris l’habitude de leur jeter de la nourriture des fenêtres des véhicules, les conditionnant, avec le temps, à une pitance qui leur tombe des voitures.

            Enfin, à l’approche de Tizi n’Talghomt (col de Talghomt, 1907 m), des femmes et des enfants, ‘’organisés’’ en petits groupes dispersés, occupent les abords de la route et tendent la main aux véhicules pour demander la charité. Des scènes tristes et troublantes. Qui sont ces gens réduits à l’état de mendicité ? Quelles raisons les poussent à faire la manche auprès de véhicules qui roulent à toute allure ? Il fallait regarder de plus près dans cette misère des bords de la route pour trouver des réponses. Je me suis arrêté et causé avec un petit groupe composé d’une jeune femme de 25 ans, ses deux fils, âgés respectivement de 3 ans et de un an et huit mois et d’une jeune fille de 18 ans. J’étais choqué par l’état de leur pauvreté, de l’extrême misère inscrite dans leurs tenues vestimentaires crasseuses et dans leurs visages abimés. Et pour cause. Ils sont toute la journée exposés au vent, à la poussière et aux rayons du soleil. Les deux femmes se protègent par un voile mais les enfants subissent l’effet direct de ces éléments. L’ainée des deux femmes me dit qu’elle est de la tribu Ayt Merghad ; elle fait partie d’une famille d’éleveurs qui a perdu son cheptel ces dernières années en raison de la sécheresse.

            Medias24.ma

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            • #7
              Viens prendre un ftour, on te servira ton menu préféré
              Harira de semoule, un verre de lait en poudre avec 1000 feuilles et dattes toxiques

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              • #8
                Et pourquoi pas un verre de vin marocain? Toutefois, je décline votre invitation car je boycotte tout produit marocain et itou son sol au grand dam de mes beaux-parents domiciliés à Mohammédia.


                -Leïla Slimani : « Le vin a fait longtemps partie de la culture musulmane »

                L’écrivaine à succès, prix Goncourt 2016, cultive un véritable amour du vin, héritage de ses origines alsaciennes et marocaines. Elle parle de la place de la culture de la vigne dans son pays natal, pas exempte de paradoxes.
                (...).
                A la fois marocaine et française, Leïla Slimani envisage la culture du vin comme un patrimoine partagé qui, non sans lien avec son parcours personnel, doit se jouer des frontières. Elle garde une tendresse pour le vignoble du Maroc, un pays où une bonne partie de sa famille est installée. Elle sait pourtant qu’il n’est pas simple, notamment pour une femme, d’évoquer et de défendre une culture viticole dans le monde arabo-musulman-.

                Le Monde.fr (extraits)

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