ECS. Madrid. | Après une brève rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita à Washington la semaine dernière, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a déclaré que Washington soutenait un processus politique crédible dirigé par les Nations Unies au Sahara occidental.
Le chef de la diplomatie nord-américaine a également souligné que l'administration Biden multiplie les consultations avec les parties sur la meilleure façon possible de promouvoir le processus politique. Il a également indiqué que les États-Unis soutiennent fermement les efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura.
Cela dit, la position de Washington est claire et sans équivoque, qui est de soutenir le rôle mené par les Nations unies dans le processus pour parvenir à une solution politique acceptable qui conduise à la paix et à la stabilité dans la région du Maghreb.
Troisième sit-in pour Mohamed VI et ses imposantes revendications de souveraineté prônées par Nasser Bourita, artisan des consulats illégaux « ostentatoires »
La déclaration du responsable américain intervient juste après une rencontre entre Bourita et Blinken, dissipant ainsi la confusion sur la position de l'administration Biden concernant le conflit du Sahara occidental après l'erreur commise par son prédécesseur, Donald Trump, le 10 décembre 2020, par laquelle il reconnaissait le prétendu La souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental dans ce qui est un acte qui contredit la légitimité internationale et les efforts internationaux visant à éradiquer le colonialisme et à conclure la décolonisation du Sahara Occidental conformément aux dispositions et résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies.
C'est la troisième fois que l'administration Biden montre des signes de rejet de la reconnaissance illégale accordée par Trump et que de nombreux experts et le Maroc lui-même considèrent comme un ''soutien'', cependant, Ned Price, porte-parole de la Maison Blanche, a confirmé à plusieurs reprises que l'approche de l'administration Biden serait différente de celle de Trump, des mois plus tard, le secrétaire d'État adjoint américain pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord a levé tout doute sur la continuité de la politique imprudente de Trump au Sahara occidental.
Le temps jugera s'il s'agit d'un élan pacificateur de la part des États-Unis ou simplement des "manœuvres déclaratoires" éculées pour geler des tensions qui atteignent déjà la violence et gagner du temps jusqu'à une autre déclaration.
Les États-Unis devront tenir parole au Conseil de sécurité de l'ONU et cesser de qualifier le pseudo Plan d'autonomie marocain de "bonne idée", qui vise à supprimer les droits politiques et à l'existence du peuple sahraoui. Rappelons que les USA sont le rédacteur des résolutions pour le Sahara Occidental au sein du Conseil, c'est là qu'un certain changement serait réellement réalisé, en attendant, le peuple sahraoui espère que ces déclarations ne restent pas de simples "stimulants illusoires", passez au domaine pratique et ne restez pas dans l'oreille d'un sourd.
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