Par Yahya Benabdellah
L’adjudicataire du marché de construction de la station de dessalement de la région Casablanca-Settat devrait être connu et le projet pourra démarrer en fin d’année, a annoncé Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’eau, lors de sa participation au ftour-débat organisé par l’Alliance des économistes istiqlaliens ce mardi 11 avril.
L’attribution du marché était prévue au plus tard en mai 2023. Son achèvement est toujours maintenu pour 2026, a déclaré Nizar Baraka.
"Je rappelle que sur les trois consortiums en lice, il y a des opérateurs marocains.
Nous avons tenu à ce qu’il y ait des opérateurs marocains, pour pouvoir s’approprier les technologies, pour que l’on puisse demain, comme pour le port de Dakhla Atlantique, n’avoir recours qu’à des opérateurs marocains", a précisé le ministre, répondant à une question sur le développement d’une industrie marocaine du dessalement.
Les projets de stations de dessalement de Dakhla et de l’Oriental s’ajoutent à celui de Casablanca, comme nouveaux projets lancés par le gouvernement, alors que d’autres projets devront bientôt être annoncés, a promis Nizar Baraka.
Pour sa part, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du commerce, a déclaré que 70% des unités mobiles de dessalement d’eau de mer déployés au Maroc sont made in Morocco.
Le ministre de l’Equipement et de l’eau, qui est intervenu lors de cet événement en sa qualité de secrétaire général du parti de l’Istiqlal, a déclaré que les projets prévus à l’horizon 2030 devront porter la part de l’eau dessalée de 11% à plus de 50% des besoins en eau potable au Maroc.
La capacité de production du Maroc en eau dessalée devra évoluer ainsi de 150 millions de m3 actuellement à 1,3 milliard de m3, y compris les projets d’OCP, qui compte installer une capacité de 560 millions de m3.
Ce ne sera pas suffisant pour se passer des autres sources d’eau, mais cela va réduire la dépendance du Maroc à la pluviométrie, a précisé le ministre.
Il a également considéré qu’il s’agit pour le Maroc d’un changement de paradigme, puisque ce seront bientôt les villes côtières qui serviront les autres régions du Maroc en eau potable, ce qui économisera l’eau des barrages pour l’irrigation et l’agriculture
L’adjudicataire du marché de construction de la station de dessalement de la région Casablanca-Settat devrait être connu et le projet pourra démarrer en fin d’année, a annoncé Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’eau, lors de sa participation au ftour-débat organisé par l’Alliance des économistes istiqlaliens ce mardi 11 avril.
L’attribution du marché était prévue au plus tard en mai 2023. Son achèvement est toujours maintenu pour 2026, a déclaré Nizar Baraka.
"Je rappelle que sur les trois consortiums en lice, il y a des opérateurs marocains.
Nous avons tenu à ce qu’il y ait des opérateurs marocains, pour pouvoir s’approprier les technologies, pour que l’on puisse demain, comme pour le port de Dakhla Atlantique, n’avoir recours qu’à des opérateurs marocains", a précisé le ministre, répondant à une question sur le développement d’une industrie marocaine du dessalement.
Les projets de stations de dessalement de Dakhla et de l’Oriental s’ajoutent à celui de Casablanca, comme nouveaux projets lancés par le gouvernement, alors que d’autres projets devront bientôt être annoncés, a promis Nizar Baraka.
Pour sa part, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du commerce, a déclaré que 70% des unités mobiles de dessalement d’eau de mer déployés au Maroc sont made in Morocco.
Le ministre de l’Equipement et de l’eau, qui est intervenu lors de cet événement en sa qualité de secrétaire général du parti de l’Istiqlal, a déclaré que les projets prévus à l’horizon 2030 devront porter la part de l’eau dessalée de 11% à plus de 50% des besoins en eau potable au Maroc.
La capacité de production du Maroc en eau dessalée devra évoluer ainsi de 150 millions de m3 actuellement à 1,3 milliard de m3, y compris les projets d’OCP, qui compte installer une capacité de 560 millions de m3.
Ce ne sera pas suffisant pour se passer des autres sources d’eau, mais cela va réduire la dépendance du Maroc à la pluviométrie, a précisé le ministre.
Il a également considéré qu’il s’agit pour le Maroc d’un changement de paradigme, puisque ce seront bientôt les villes côtières qui serviront les autres régions du Maroc en eau potable, ce qui économisera l’eau des barrages pour l’irrigation et l’agriculture
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