Donc, selon le Maroc diplomatique: toute vérité même inventée n'est pas bonne à dire? Et pourquoi donc mentir?
- Le Président de la Chambre des conseillers, Enâam Mayara, vient de se fendre d’une déclaration dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est la plus malvenue aujourd’hui. Devant un parterre de femmes, il a cru jouer – hélas ! très mal – le représentant de la diplomatie du Royaume en appelant le gouvernement espagnol à restituer les présides de Ceuta et Mellila et autres territoires alentour.
Rien n’est plus inopportun que cette sortie médiatique lancée à la cantonade en ce moment précis devant un parterre de femmes istiqlaliennes à l’occasion d’une fête du parti. Rien non plus ne saurait la justifier, compte tenu du contexte maroco-espagnol absolument – je dis absolument – délicat, de sa temporalité inappropriée et des conséquences immédiates et lointaines qu’elle implique.
(...).
En un mot, à la lumière des prochaines élections espagnoles, municipales et régionales prévues le 28 mai prochain, et législatives ( générales) en décembre, que l’opposition de la droite et de l’extrême-gauche briguent avec acharnement, il convient de souligner que tout changement de majorité – disons de nature de pouvoir – pourrait ne pas être favorable au Maroc. Autrement dit, M. Mayara devrait en l’occurrence observer une certaine réserve ou l’usage de la discrétion en évitant de gêner aux entournures un gouvernement espagnol, depuis toujours combattu et prêtant le flanc sur cette question des présides de Ceuta et Mellila. Sans oublier qu’au premier juillet prochain l’Espagne exercera la présidence de l’Union Européenne et éventuellement, M. Pedro Sanchez et qu’à ce titre, il pourra être l’avocat pro domo du Maroc.
- Le Président de la Chambre des conseillers, Enâam Mayara, vient de se fendre d’une déclaration dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est la plus malvenue aujourd’hui. Devant un parterre de femmes, il a cru jouer – hélas ! très mal – le représentant de la diplomatie du Royaume en appelant le gouvernement espagnol à restituer les présides de Ceuta et Mellila et autres territoires alentour.
Rien n’est plus inopportun que cette sortie médiatique lancée à la cantonade en ce moment précis devant un parterre de femmes istiqlaliennes à l’occasion d’une fête du parti. Rien non plus ne saurait la justifier, compte tenu du contexte maroco-espagnol absolument – je dis absolument – délicat, de sa temporalité inappropriée et des conséquences immédiates et lointaines qu’elle implique.
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En un mot, à la lumière des prochaines élections espagnoles, municipales et régionales prévues le 28 mai prochain, et législatives ( générales) en décembre, que l’opposition de la droite et de l’extrême-gauche briguent avec acharnement, il convient de souligner que tout changement de majorité – disons de nature de pouvoir – pourrait ne pas être favorable au Maroc. Autrement dit, M. Mayara devrait en l’occurrence observer une certaine réserve ou l’usage de la discrétion en évitant de gêner aux entournures un gouvernement espagnol, depuis toujours combattu et prêtant le flanc sur cette question des présides de Ceuta et Mellila. Sans oublier qu’au premier juillet prochain l’Espagne exercera la présidence de l’Union Européenne et éventuellement, M. Pedro Sanchez et qu’à ce titre, il pourra être l’avocat pro domo du Maroc.
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