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Banque mondiale : Le Maroc doit investir dans la gouvernance de l’eau plutôt que dans les infrastructures

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  • Banque mondiale : Le Maroc doit investir dans la gouvernance de l’eau plutôt que dans les infrastructures

    Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), le défi que représente la pénurie d'eau est devenu d'autant plus préoccupant que les effets du changement climatique prennent de plus en plus d'ampleur. Sur la base des stratégies actuelles de gestion de l'eau dans la région MENA, une estimation prudente de la demande en eau en 2050 indique qu'il faudrait 25 milliards de mètres cubes supplémentaires chaque année. Face à ce défi du XXIe siècle, un rapport de la Banque mondiale, présenté jeudi à Rabat, met explicitement en évidence les actions qui empêchent les dirigeants de mener des politiques de gestion durable des ressources en eau limitées. Le rapport indique clairement que la région ne peut plus se contenter d'une stratégie d'investissement dans les infrastructures hydrauliques afin d'accroître les réserves en eau nécessaires à l'agriculture et aux zones urbaines, sans procéder en même temps à des réformes institutionnelles systématiques pour financer et entretenir ces infrastructures et réguler la demande.



    La région MENA fait face à une pénurie d'eau historique, empêchant tout maintien des conditions de vie et des moyens de subsistance. Les agriculteurs et les villes rivalisent pour accéder aux ressources en eau, poussant les systèmes d'approvisionnement au bord de l'effondrement. Selon le rapport de la Banque mondiale présenté jeudi à Rabat, «d’ici 2030, les ressources en eau disponibles par an et par habitant dans la région MENA tomberont sous le seuil de pénurie absolue de 500 mètres cubes par personne et par an».

    Intitulé «Aspects économiques de la pénurie d’eau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : solutions institutionnelles», ce rapport indique que la pénurie d’eau deviendra plus aiguë à mesure que la population augmentera. Celle-ci devrait dépasser 720 millions d’ici 2050, année où il faudrait 25 milliards de mètres cubes supplémentaires par an, ce qui équivaudrait à construire 65 usines de dessalement de la taille de celle de Ras Al-Khair en Arabie saoudite, actuellement la plus grande au monde. «Si rien n’est fait, les pénuries d’eau auront des effets négatifs sur les moyens de subsistance et la production agricole et pourraient provoquer des tensions entre les usagers», alerte le rapport.

    Continuer à investir massivement dans de nouvelles infrastructures hydrauliques n'est viable ni financièrement ni écologiquement

    Matin.ma
    Gone with the Wind.........

  • #2
    Encore une fois le makhzen se trompe d objectifs

    Il met l'argent là où il ne faut pas
    Suivez le voisin ,vous irez à la source
    Gone with the Wind.........

    Commentaire


    • #3

      Pas bien pas bien de tronquer les articles, je te corrige


      Banque mondiale : Le Maroc doit investir dans la gouvernance de l’eau plutôt que dans les infrastructures


      Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), le défi que représente la pénurie d'eau est devenu d'autant plus préoccupant que les effets du changement climatique prennent de plus en plus d'ampleur. Sur la base des stratégies actuelles de gestion de l'eau dans la région MENA, une estimation prudente de la demande en eau en 2050 indique qu'il faudrait 25 milliards de mètres cubes supplémentaires chaque année. Face à ce défi du XXIe siècle, un rapport de la Banque mondiale, présenté jeudi à Rabat, met explicitement en évidence les actions qui empêchent les dirigeants de mener des politiques de gestion durable des ressources en eau limitées. Le rapport indique clairement que la région ne peut plus se contenter d'une stratégie d'investissement dans les infrastructures hydrauliques afin d'accroître les réserves en eau nécessaires à l'agriculture et aux zones urbaines, sans procéder en même temps à des réformes institutionnelles systématiques pour financer et entretenir ces infrastructures et réguler la demande.

      La région MENA fait face à une pénurie d'eau historique, empêchant tout maintien des conditions de vie et des moyens de subsistance. Les agriculteurs et les villes rivalisent pour accéder aux ressources en eau, poussant les systèmes d'approvisionnement au bord de l'effondrement. Selon le rapport de la Banque mondiale présenté jeudi à Rabat, «d’ici 2030, les ressources en eau disponibles par an et par habitant dans la région MENA tomberont sous le seuil de pénurie absolue de 500 mètres cubes par personne et par an».

      Intitulé «Aspects économiques de la pénurie d’eau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : solutions institutionnelles», ce rapport indique que la pénurie d’eau deviendra plus aiguë à mesure que la population augmentera. Celle-ci devrait dépasser 720 millions d’ici 2050, année où il faudrait 25 milliards de mètres cubes supplémentaires par an, ce qui équivaudrait à construire 65 usines de dessalement de la taille de celle de Ras Al-Khair en Arabie saoudite, actuellement la plus grande au monde. «Si rien n’est fait, les pénuries d’eau auront des effets négatifs sur les moyens de subsistance et la production agricole et pourraient provoquer des tensions entre les usagers», alerte le rapport.

      Continuer à investir massivement dans de nouvelles infrastructures hydrauliques n'est viable ni financièrement ni écologiquement

      La région MENA répond à la pénurie d'eau en exploitant plusieurs moyens pour augmenter l'approvisionnement en eau (construction de barrages supplémentaires, exploitation des eaux souterraines et augmentation du dessalement) sans pour autant s'attaquer de manière adéquate aux problèmes critiques d'efficacité et de gouvernance. «Cette situation n'est viable ni sur le plan financier ni sur le plan environnemental», soulignent les auteurs de ce rapport. Ces derniers font état du peu d'efforts déployés dans les pays de la région pour réduire les pertes d'eau non facturées (supérieures à 30%) et pour adopter des mesures d'efficacité afin d'économiser cette ressource. Ils font également remarquer que les prélèvements excessifs d'eau souterraine ont permis aux décideurs de retarder la réforme de la gestion de l'eau et des services.

      Le rapport relève également que la région MENA compte toujours plus sur les importations d'eau virtuelle – l'eau utilisée pour la production de produits de base tels que les céréales – qui ont doublé entre 1998 et 2010. «La dépendance à l'égard des importations d'eau virtuelle expose les pays à des problèmes d'approvisionnement, tels que ceux causés par la récente guerre en Ukraine», lit-on dans le rapport. Concernant les institutions existantes qui gèrent la répartition des ressources en eau entre des besoins concurrents – en particulier entre l'agriculture et les villes –, le rapport précise que celles-ci présentent un degré élevé de centralisation et de technocratie, «ce qui limite leur capacité à faire des compromis en matière d'utilisation de l'eau au niveau local».
      Des réformes institutionnelles s'imposent pour gérer la pénurie d'eau


      Pour aider la région à gérer et à surmonter les problèmes de pénurie d'eau, le rapport identifie une série de réformes institutionnelles pour les agences nationales de l'eau et les services publics, et propose de confier la prise de décision en matière de répartition de l'eau à des administrations locales représentatives. «Le transfert de pouvoirs plus importants sur les décisions d’attribution de l’eau à des administrations locales représentatives dans le cadre d’une stratégie nationale de l’eau conférerait davantage de légitimité aux arbitrages difficiles autour de l’utilisation de l’eau que des directives émanant des administrations centrales», souligne le rapport.

      «Accorder aux services gestionnaires de l'eau une plus grande autonomie pour communiquer avec les clients sur les modifications de tarifs pourrait également améliorer le respect des structures tarifaires par les consommateurs, réduisant ainsi le risque de protestations et d'agitation publiques», estiment également les auteurs du rapport. La réforme de la gestion des services d’eau pourrait, d’après le rapport, contribuer à renforcer la confiance dans la capacité des organismes publics à gérer des financements à long terme au profit des infrastructures hydrauliques, en fournissant des services fiables, en réduisant les déchets et les fuites, et en générant des recettes permettant d’assurer le service de la dette à long terme.

      Ces réformes institutionnelles, associées à une communication et une transparence renforcées, pourraient aider les gouvernements à renégocier le contrat social avec les citoyens de la région MENA. «Plutôt que de fixer des tarifs et de réglementer l'utilisation de l'eau par des directives “verticales”, déléguer davantage de pouvoirs aux organismes techniques de gestion des ressources en eau, aux services publics et aux communautés locales pourrait renforcer la légitimité de l'État ainsi que la confiance en sa capacité à gérer la pénurie d'eau».
      Un intense effort de communication et de sensibilisation reste de mise pour rationnaliser l'utilisation de l'eau


      Intervenant à l'issue de la présentation de ce rapport, le ministre de l'Équipement et de l'eau, Nizar Baraka, a souligné qu'il y a encore beaucoup de travail à faire en termes de communication, de sensibilisation et de responsabilisation, et derrière cela, il est aussi très important de revoir et de remettre à plat la tarification globale pour intégrer le surcoût lié à l'utilisation des eaux non conventionnelles, mais aussi pour avoir un meilleur partage de la charge de ce changement que nous sommes en train de vivre. M. Baraka a également noté que la question soulevée aujourd'hui est de savoir comment intégrer deux éléments clés : accepter que l'eau est une ressource collective et consentir à payer plus cher en cas de dépassement des quotas.

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      • #4
        J ai lu Mais je pointais l anomalie stratégique de la prévision marocaine relevée par la banque mondiale

        Mais j espère que houkouma du makhzen se corrige

        Mais le problème est si sérieux pour tout le monde
        Et bonne chance à tous
        Gone with the Wind.........

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        • #5
          J ai lu Mais je pointais l anomalie stratégique de la prévision marocaine relevée par la banque mondiale
          Tu mens comme à ton habitude. A ton âge tu devrais avoir honte.

          La Banque mondiale n'a rien relevé à propos du Maroc en particulier. Elle ne s'adresse pas qu'au Maroc mais à toute la région MENA.

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          • #6
            Hakim Puisque tu es un illettré
            relis mot à mot c est le matin pas moi

            Banque mondiale : Le Maroc doit investir dans la gouvernance de l’eau plutôt que dans les infrastructures


            Gone with the Wind.........

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            • #7
              Tiliwine

              L'illettré ici, doublé d'un menteur et d'un myope c'est toi et tu nous le prouves tous les jours. Parce que je n'ai pas cité le titre de lematin.ma mais j'ai cité ton commentaire: "je pointais l anomalie stratégique de la prévision marocaine relevée par la banque mondiale".

              La BM n'a relevé aucune anomalie stratégique de la prévision marocaine. La BM parle de toute la région MENA.


              Mets tes lunettes, tu verras mieux, à moins qu'il n'y ait aussi une pénurie de lunettes en Algérie.

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              • #8
                Menteur et myope. Rien que ça

                J insiste
                la stratégie marocaine de se concentrer sur les infrastructures est dénoncée par la banque mondiale

                Point barre Tes petites remarques idiotes ne m intéressent pas
                Gone with the Wind.........

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                • #9
                  c'est des c0nnards ...... ils demandent rien de moins que d'augmenter le prix de l'eau , pour ecraser encore plus le citoyen , mis à mal par les crises successives ....... bref il prêchent pour leur paroisse . 80% de l'eau consommée au maroc l'est par l'agriculture , c'est dabord là q'uil faut frapper les grandes eexploitations agricoles au porte feuille , interdire les forages et surtaxer les cultures gourmandes en eau, et pas simplement se contenter d'exiger le goutte à goutte ............... ahhhhhh oui il faut aussi confier aux services secrets la mission cruciales d'assassiner tout promoteur immobilier qui veut construire un GOLF .....
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    C'est pas grave Tiliwine, tu t'es fait choper en plein delit de mensonge, comme toujours, rien de neuf...

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