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Maroc, la « beldiya » tente de résister aux variétés de cannabis importées

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  • Maroc, la « beldiya » tente de résister aux variétés de cannabis importées

    Le cannabis rapporte annuellement 23 milliards de dollars à la dictature marocaine et l'on comprend qu'elle (dictature marocaine) veuille protéger son produit phare (cannabis) qui constitue sa principale ressources en devises.

    - Les défenseurs du « kif » local, moins fort en THC et mois gourmand en eau que les semences venues d’Europe et d’Amérique du Nord, veulent profiter de la légalisation du marché pour développer la région du Rif.
    (...).
    Vers une appellation d’origine contrôlée ?

    Saïd cultive un tiers de critikal, la dernière variété en vogue, et deux tiers de beldiya. De quoi faire la comparaison : « La critikal donne des tiges jusqu’à deux fois plus grandes et met donc plus de temps à pousser. On la récolte en octobre, il faut l’irriguer tout l’été. Elle exige aussi beaucoup d’engrais, se vend moins cher et est bien moins bonne à fumer. » Selon lui, « les gens commencent à regretter de cultiver la critikal ; même dans les douars où on ne cultive que ça, certains l’ont abandonnée et reviennent à la beldiya ».
    (...).

    Un label « made in Rif » ? « Made in Ketama », préfère Abdellatif Adebibe, qui, lui, défend une « appellation bio, AOC, équitable » dans la « zone historique du kif ». Sur le mont Tidirhine, il fait partie des cultivateurs qui participent au projet de l’INRA. En contrebas de sa maison, il a encerclé une parcelle dont la récolte est réservée à ses laboratoires. Et ce « afin de prendre la bonne direction », dit-il : « Redonner à la plante autochtone sa valeur, promouvoir le développement local de la région, garantir un avenir à sa population. »

    Le Monde.fr

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