Adopté jeudi 11 mai 2023 à une très large majorité (536 voix pour, 4 contre, 18 abstentions), la résolution d’urgence du Parlement européen s’inquiète de la détérioration significative de la liberté de la presse en Algérie depuis les manifestations du Hirak en 2019 et du harcèlement dont sont victimes les journalistes. Les parlementaires européens demandent, en particulier, la libération du journaliste Ihsane El Kadi.
Le Parlement demande instamment aux autorités algériennes de libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement et inculpées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, y compris le célèbre journaliste Ihsane El-Kadi, qui a été condamné en avril à une peine de cinq ans de prison et à de lourdes amendes pour des accusations infondées liées au fait qu'il aurait reçu des fonds pour "propagande politique" et "atteinte à la sécurité de l’État".
El-Kadi a également reçu l’ordre de dissoudre sa société de médias. La résolution appelle les autorités algériennes à modifier les accusations liées à la sécurité dans le Code pénal utilisées pour criminaliser le droit à la liberté d'expression. La résolution dénote que, depuis les manifestations dites du Hirak en 2019, la situation de la liberté de la presse s'est considérablement dégradée en Algérie, les autorités bloquant de plus en plus de sites d’information et de publications critiques à l’égard du gouvernement.
Le Parlement demande instamment aux autorités algériennes de libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement et inculpées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, y compris le célèbre journaliste Ihsane El-Kadi, qui a été condamné en avril à une peine de cinq ans de prison et à de lourdes amendes pour des accusations infondées liées au fait qu'il aurait reçu des fonds pour "propagande politique" et "atteinte à la sécurité de l’État".
El-Kadi a également reçu l’ordre de dissoudre sa société de médias. La résolution appelle les autorités algériennes à modifier les accusations liées à la sécurité dans le Code pénal utilisées pour criminaliser le droit à la liberté d'expression. La résolution dénote que, depuis les manifestations dites du Hirak en 2019, la situation de la liberté de la presse s'est considérablement dégradée en Algérie, les autorités bloquant de plus en plus de sites d’information et de publications critiques à l’égard du gouvernement.
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