Inde vise la Lune pendant que son Premier ministre est à l'honneur à Paris. Ce vendredi, au moment où Narendra Modi regardait le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, l'Inde a lancé une fusée non habitée vers la Lune. La fusée Chandrayaan-3 ("Mooncraft") a décollé de Sriharikota, dans l'État de l'Andhra Pradesh (sud-est), sous les applaudissements de milliers de passionnés, selon la diffusion d'images en direct. Un lancement qui intervient quatre ans après un précédent échec, lorsque l'équipe au sol avait perdu le contact avec la fusée.
Cette fois, l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) a bon espoir de réussir, et ainsi permettre au pays le plus peuplé de la planète de rejoindre le club très fermé des nations ayant réussi un alunissage contrôlé, qui ne compte actuellement que la Russie, les États-Unis et la Chine. Cette mission porte les "espoirs et les rêves de notre pays", a d'ailleurs tweeté le chef du gouvernement indien, Narendra Modi. "Cette réalisation capitale témoigne du dévouement inlassable de nos scientifiques."
Vers une mission habitée autour de la Terre en 2024 ?
La mission doit durer 14 jours, pour un coût estimé à 74,6 millions de dollars (66,5 millions d'euros), rapporte l'AFP. L'objectif est de faire atterrir avec succès un rover, un robot mobile, pour explorer la surface de la Lune. Cette mission confirme surtout les grandes ambitions de l'Inde dans le domaine de l'espace. Depuis le lancement d'une sonde en orbite autour de la Lune en 2008, le programme spatial indien s'est considérablement développé : en 2014, l'Inde est devenue le premier pays asiatique à mettre un satellite en orbite autour de Mars ; en 2017, le pays a lancé 104 satellites en une seule mission ; et d'ici l'an prochain, le géant asiatique devrait lancer une mission habitée de trois jours en orbite autour de la Terre.
L'Inde s'efforce également d'augmenter sa part du marché spatial commercial dans le monde (actuellement de 2%), grâce à des coûts bien moindres que ceux de ses concurrents. Selon les experts, le pays peut rester compétitif, en matière tarifaire, en copiant et en adaptant des technologies spatiales qui existent déjà, mais aussi en s'appuyant sur ses nombreux ingénieurs très qualifiés et bien moins payés que leurs homologues étrangers.
tf1info . fr
Cette fois, l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) a bon espoir de réussir, et ainsi permettre au pays le plus peuplé de la planète de rejoindre le club très fermé des nations ayant réussi un alunissage contrôlé, qui ne compte actuellement que la Russie, les États-Unis et la Chine. Cette mission porte les "espoirs et les rêves de notre pays", a d'ailleurs tweeté le chef du gouvernement indien, Narendra Modi. "Cette réalisation capitale témoigne du dévouement inlassable de nos scientifiques."
Vers une mission habitée autour de la Terre en 2024 ?
La mission doit durer 14 jours, pour un coût estimé à 74,6 millions de dollars (66,5 millions d'euros), rapporte l'AFP. L'objectif est de faire atterrir avec succès un rover, un robot mobile, pour explorer la surface de la Lune. Cette mission confirme surtout les grandes ambitions de l'Inde dans le domaine de l'espace. Depuis le lancement d'une sonde en orbite autour de la Lune en 2008, le programme spatial indien s'est considérablement développé : en 2014, l'Inde est devenue le premier pays asiatique à mettre un satellite en orbite autour de Mars ; en 2017, le pays a lancé 104 satellites en une seule mission ; et d'ici l'an prochain, le géant asiatique devrait lancer une mission habitée de trois jours en orbite autour de la Terre.
L'Inde s'efforce également d'augmenter sa part du marché spatial commercial dans le monde (actuellement de 2%), grâce à des coûts bien moindres que ceux de ses concurrents. Selon les experts, le pays peut rester compétitif, en matière tarifaire, en copiant et en adaptant des technologies spatiales qui existent déjà, mais aussi en s'appuyant sur ses nombreux ingénieurs très qualifiés et bien moins payés que leurs homologues étrangers.
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