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Managem construit une usine de sulfate de cobalt à Guemassa près de Marrakech

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  • Managem construit une usine de sulfate de cobalt à Guemassa près de Marrakech

    Managem construit une usine de sulfate de cobalt à Guemassa près de Marrakech


    La société Managem est en train de finaliser les études de faisabilité d'une nouvelle usine, apprend-on auprès du groupe. Celle-ci sera implantée au sein du complexe industriel de Guemassa près de Marrakech. Cette usine produira 5.000 à 6.000 tonnes de sulfate de cobalt par an.

    Démarrage de l'usine en 2025

    "Elle sera équipée d'installations de pointe et des dernières technologies éprouvées. Cette usine sera exclusivement dédiée à la transformation du minerai de cobalt en sulfate de cobalt, matériau essentiel à la fabrication des batteries les plus modernes", précisent nos sources.

    Selon nos interlocuteurs, l'objectif est un démarrage de l'usine en 2025. Il s'agira d'une usine de nouvelle génération qui servira l’industrie automobile et plus particulièrement les fabricants de batteries.


    L'unité industrielle en question se distinguera par sa performance environnementale, grâce notamment à l'utilisation de l'énergie éolienne, permettant ainsi une optimisation de la consommation énergétique sur l'ensemble de la chaîne de valeur.

    En outre, d'importants investissements seront réalisés pour atténuer l'impact environnemental tout au long de la chaine de production du cobalt de l'extraction à la transformation finale, promet Managem.
    La mine Bou-Azzer fournira la nouvelle usine.

    En effet, si la future usine "sera construite sous le signe de la performance environnementale à Guemassa", elle sera approvisionnée par le cobalt extrait de la mine de Bou-Azzer près de Ouarzazate, l’une des seules mines de Cobalt primaire au monde. Le cobalt y est extrait depuis 1930 via la filiale CTT.

    Là aussi, “les considérations environnementales priment à la fois suite aux engagements propres à Managem que pour répondre aux contraintes de la taxe carbone imposée par l'UE“, nous indique Mme Meriem Belmokadem, directrice développement, RH et communication du groupe Managem.Médias24 a contacté Mme Belmokadem suite à un article publié dans le média français Reporterre.

    Elle nous renvoie d’ailleurs vers le quotidien Assabah dans son édition du 10 juillet 2023, qui avait relevé que l’article avait repris en les sortant de leur contexte, des éléments inexacts publiés dans un quotidien marocain en 2013.

    A ce sujet, Managem répond à nos différentes questions notamment sur l'usage des ressources hydriques dans un contexte de rareté de l'eau et sécheresse chronique que traverse le Maroc, comment les villages avoisinants cohabitent avec la mine ou encore l'impact de l'arsenic sur la région.

    Notre source explique que "l'utilisation de l'eau par l'activité minière est strictement réglementée et assujettie à des autorisations délivrées par les autorités compétentes. Un pilotage rigoureux est effectué en matière de consommation d'eau".

    "80% des eaux utilisées dans l'activité minière sont recyclées et aucun rejet industriel n’est déversé en milieu naturel", indique notre source qui dément tout usage excessif ou intempestif de la nappe.

    Une région naturellement riche en arsenic

    Sur le plan écologique, l’étude d'impact environnemental de Bou-Azzer, réalisée par des experts indépendants agréés dans le cadre de la conformité réglementaire, a mis en évidence une région riche en arsenic indépendamment de l'activité de la mine.

    L’arsenic qui y est présent n’est pas le fruit de la production de cobalt, nous assure-t-on. Cet élément existe à l’état naturel dans le minerai.

    Différentes études scientifiques ont d'ailleurs été consacrées à cette mine notamment la minéralisation cobalt-nickel-arsenic ainsi que la contaminati on des sols provenant de l'ancienne mine et qui s'est accumulée pendant 60 ans, alors que les conditions d'exploitation étaient peu regardantes sur les rejets. Ce qui selon notre interlocutrice, n'est pas le cas aujourd'hui.
    La mine avant le village

    Historiquement, le village de Bou-Azzer a été créé par le démarrage de l'ancienne mine dans les années 1930, rappellent nos interlocuteurs. Il abritait les salariés de l'ancienne mine. A partir des années 1990, "le nouveau management de la mine a permis aux salariés ainsi que leurs familles d’accéder à des habitats appropriés et décents".

    Des investissements importants en moyens de transport ont été mis en place en plus des facilités pour encourager l'accès à la propriété.

    La mine de Bou Azzer compte en effet 1.200 collaborateurs. L'effectif de la sous-traitance, opérant dans les travaux miniers, est d’environ 400 personnes. 90% de cet effectif global sont issus de la région, précise notre source.

    Par ailleurs, comme le site comprend des terres collectives, nos sources indiquent que le processus d'occupation des terrains collectifs est soumis à des autorisations et conditionné par l'accord des représentants désignés par les populations (ayants droit); et que ces dispositions sont respectées.

    "L'occupation des terres collectives fait l'objet de versements opérés annuellement par le site. Et compensée par une indemnisation régulière (frais de location régis par la loi) au prorata des superficies concernées".

    Les budgets accumulés par ces locations reviennent comme stipulé par la loi aux populations concernées (ayants droit) sous forme de projets de développement, nous répond-on, en précisant qu'actuellement, un programme de développement de l’économie sociale et solidaire (coopératives) est en cours de réalisation en partenariat avec les acteurs concernés, et "auquel la mine de Bou-Azzer apporte un appui technique et financier supplémentaire et considérable".

    Comme il s'agit d'une activité réglementée menée par une entreprise cotée en bourse, l'ensemble des actions et engagements de l'entreprise vis-à-vis de son environnement doivent faire l'objet de certifications indépendantes. A ce titre, Managem fait valoir l'ensemble des certifications réalisées dans ce sens.

    "La production responsable du Cobalt de Managem sur toute sa chaine de valeur est confirmée par le maintien de la conformité avec RMAP (Responsible Mineral Assurance Process) selon les standards de la RMI (Responsable Mineral Initiative) pour les deux entités du groupe Managem, à savoir la mine Bou Azzer et le complexe hydrométallurgique de CTT Guemassa", indique notre source.

    Le groupe Managem a également été certifié selon les standards des évaluations de NQC et ECOVADIS.
    Le site fait objet d’audits internes et externes par des indépendants dans le cadre de certifications : ISO 45001, ISO 9001 & ISO 26000.

    Des audits environnementaux sont également effectués par les clients de Managem, pour la totalité des produits, y compris le cobalt.






  • #2
    Encore un projet qui enrichira davantage le roi mimi6 et maintiendra le petit peuple dans l'indigence.
    ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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    • #3
      Surtout que l'extraction de cobalt est une catastrophe sanitaire pour les populations

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      • #4
        On fait comme on peut pour cacher le fait que la Maroc a été écarté de la tête des pays producteurs du phosphate par la Norvège


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        • #5
          On fait comme on peut pour cacher le fait que la Maroc a été écarté de la tête des pays producteurs du phosphate par la Norvège

          Ce qui a mene le proprio des mines marocaines a se bourer et marcher en titubant dans les rues de Paris.
          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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          • #6
            Le géant anglo-suisse des matières premières Glencore et le groupe minier et métallurgique marocain Managem (détenu majoritairement par le fonds d'investissement privé panafricain Al Mada) viennent de signer un partenariat stratégique pour la production de cobalt à partir de matériaux de batteries recyclées, dans les unités de Managem à Guemassa (près de Marrakech). Ce partenariat sur cinq ans vient soutenir le secteur de l'électromobilité pour atteindre ses objectifs en matière de recyclage de métaux. Managem produira 1,2 kilotonne de cobalt recyclé par an, en plus d'hydroxide de nickel et de carbonate de lithium.Le partenariat reste conditionné par une étude de faisabilité visant à évaluer la viabilité commerciale avec la mise à disposition d'ateliers industriels au sein de la raffinerie hydrométallurgique de la Compagnie de Tifnout Tiranimine (filiale de Managem), annonce Managem dans un communiqué.

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            • #7
              Le constructeur automobile Renault va s'approvisionner en cobalt au Maroc

              Le groupe minier marocain Managem va livrer 5 000 tonnes de sulfate de Cobalt par an au constructeur automobile français pour la fabrication de ses batteries électriques.

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              • #8
                Le Maroc est en train de se préparer à la production de batteries pour voitures électriques avec les chinois en plus de Renault et stellantis

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                • #9

                  Le Maroc est en train de se préparer à la production de batteries pour voitures électriques avec les chinois en plus de Renault et stellantis

                  Ce qui enrichira davandage le roi m6, deja tres riche, et maintiendra des pans entiers du peuple dans la pauvrete.
                  ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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