Cédéao semble avoir réglé son horloge sur une transition de neuf mois accordée à la junte au pouvoir à Niamey pour rétablir l’ordre constitutionnel.
PAR DJILALI B.
L’option a été pour la première fois évoquée par le président Bola Tinubu qui cependant exclut tout allégement des sanctions décidées par la Cédéao au lendemain du coup d’Etat qui a déchu le président Mohamed Bazoum.
Ce propos, qui ne peut en aucun cas être le fruit d’une réflexion et décision unanime du président en exercice de la Cédéao, suggère une lecture qui rompt avec le régime de
Bazoum. Et invite à ouvrir une nouvelle page à travers une courte transition négociée.
Neuf mois. Moins d’une année et plus des six mois, proposés par l’Algérie.
Plus clairement, le chef de l’Etat nigérian a clairement souligné que « personne n’est intéressé par une guerre ». Hormis la France. Même la position de l’UE dont les ministres des affaires étrangères, en conclave hier en Espagne, ont refusé de s’engager sur la voie militaire.
Parce que trop risquée, y compris pour le vieux continent, mais ils ont maintenu les sanctions. Cette idée de transition, unilatérale ou consensuelle, tombée le jour même de la
rencontre des chefs de la diplomatie de l’UE n’est nullement innocente. Elle vient contrer les prévisions du sommet européen en Espagne, prévu, selon des pronostics, acter l’intervention militaire pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions.
Le président Bola Tinubu a eu plus de courage que ses collègues de la communauté qui ont fait montre d’une adhésion inexplicable à l’option française pour une intervention militaire. L’insistance française pour imposer son option est révélatrice de son désarroi « diplomatique », si l’on peut recourir à cet usage pour définir l’attitude française devant l’effondrement de « ses territoires ».
Les quelques révélations diffusées par les médias ont prouvé la mainmise de la France sur les richesses de ses anciennes colonies qu’elle a aliénées avec des accords qui lui sont nettement avantageux prolongeant l’état de dépendance de la France de ces pays.
Cela dit, la Cédéao ne cède rien sur les sanctions qu’elle a infligées au Niger, avec toutefois pour ne pas dire certainement le risque d’affecter la population, mais affiche, à la faveur de la déclaration de son président, des lézardes dans ses postures.
PAR DJILALI B.
L’option a été pour la première fois évoquée par le président Bola Tinubu qui cependant exclut tout allégement des sanctions décidées par la Cédéao au lendemain du coup d’Etat qui a déchu le président Mohamed Bazoum.
Ce propos, qui ne peut en aucun cas être le fruit d’une réflexion et décision unanime du président en exercice de la Cédéao, suggère une lecture qui rompt avec le régime de
Bazoum. Et invite à ouvrir une nouvelle page à travers une courte transition négociée.
Neuf mois. Moins d’une année et plus des six mois, proposés par l’Algérie.
Plus clairement, le chef de l’Etat nigérian a clairement souligné que « personne n’est intéressé par une guerre ». Hormis la France. Même la position de l’UE dont les ministres des affaires étrangères, en conclave hier en Espagne, ont refusé de s’engager sur la voie militaire.
Parce que trop risquée, y compris pour le vieux continent, mais ils ont maintenu les sanctions. Cette idée de transition, unilatérale ou consensuelle, tombée le jour même de la
rencontre des chefs de la diplomatie de l’UE n’est nullement innocente. Elle vient contrer les prévisions du sommet européen en Espagne, prévu, selon des pronostics, acter l’intervention militaire pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions.
Le président Bola Tinubu a eu plus de courage que ses collègues de la communauté qui ont fait montre d’une adhésion inexplicable à l’option française pour une intervention militaire. L’insistance française pour imposer son option est révélatrice de son désarroi « diplomatique », si l’on peut recourir à cet usage pour définir l’attitude française devant l’effondrement de « ses territoires ».
Les quelques révélations diffusées par les médias ont prouvé la mainmise de la France sur les richesses de ses anciennes colonies qu’elle a aliénées avec des accords qui lui sont nettement avantageux prolongeant l’état de dépendance de la France de ces pays.
Cela dit, la Cédéao ne cède rien sur les sanctions qu’elle a infligées au Niger, avec toutefois pour ne pas dire certainement le risque d’affecter la population, mais affiche, à la faveur de la déclaration de son président, des lézardes dans ses postures.