Le bilan des pertes ne cesse de s’alourdir. Le Maroc compte ses morts chaque jour, les secouristes travaillent jour et nuit pour sauver ce qu’ils y peuvent. Au sein de cette crise, la question de la reconstruction commence à surgir.
Le séisme qui a frappé le Maroc vendredi 8 septembre a fait 2.946 morts et 5.674 selon le dernier bilan officiel. De fortes secousses de magnitude 7 ont détruit des milliers de maisons, de mosquées, et des sites historiques. Une perte énorme pour le Maroc.
De surcroît, l’ancienne médina de la ville ocre est dévastée. Ce coin incontournable pour le tourisme marocain est réduit à néant et des remparts du XIIème siècle fondé par les Almohades vers 1070 sont en grande partie défigurés.
Face à cette crise, le Royaume pleure ses pertes matérielles et identitaires. Cela dit, selon les estimations de l’USGS, les dégâts matériels pourraient coûter au pays entre 1 et 9 milliards d’euros, c’est-à-dire jusqu’à 8% du PIB du Maroc en 2022.
Il importe de rappeler que le PIB du pays nord-africain était de 134,18 milliards de dollars en 2022. Cette perte représenterait, donc, environ 10,7 milliards de dollars, selon la Banque mondiale (BM).
Une facture lourde mais principalement supportée par l’État qui a mis en place depuis le début de cette catastrophe un fonds spécial 126 pour collecter les dons de différentes instances publiques et privées. Avec des villages entièrement rayés de la carte nationale et des centaines de familles sans abri, l’opération ne s’annonce pas faisable.
En suivant les effets des séismes à l’échelle mondiale, l’USGS met en garde contre ces énormes pertes économiques qui risquent de sévir sur le Maroc. Il a indiqué que des « dommages importants » sont probables.
Avec un taux de couverture assurantielle contre les événements catastrophiques critiqué, le Maroc est face à une autre problématique. Pour ce faire, la loi a donc prévu une indemnisation “à travers le Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC)”, qui se base essentiellement sur la solidarité.
Bien que les touristes continuent d’arriver à Marrakech, la ville touristique du Maroc par excellence qui vient à peine d’estomper les conséquences du COVID-19, l’Observatoire du tourisme du Maroc ne craint que les conséquences économiques de la catastrophe impactent le taux de visiteurs dans le pays pour le reste de l’année.
Étincelle d’espoir qui illumine le fond de la route, la Turquie, frappée en février par un tremblement de terre qui a fait plus de 50 000 morts dans l’est du pays, témoigne aujourd’hui d’une renaissance touristique inédite. Le secteur touristique se redresse rapidement grâce au nombre élevé d’arrivées internationales sur la côte méditerranéenne et à Istanbul. Cependant, cette catastrophe a causé 34,2 milliards de dollars de dégâts, soit l’équivalent de 4 % du PIB du pays en 2021, selon la BM.
hespress
Le séisme qui a frappé le Maroc vendredi 8 septembre a fait 2.946 morts et 5.674 selon le dernier bilan officiel. De fortes secousses de magnitude 7 ont détruit des milliers de maisons, de mosquées, et des sites historiques. Une perte énorme pour le Maroc.
De surcroît, l’ancienne médina de la ville ocre est dévastée. Ce coin incontournable pour le tourisme marocain est réduit à néant et des remparts du XIIème siècle fondé par les Almohades vers 1070 sont en grande partie défigurés.
Face à cette crise, le Royaume pleure ses pertes matérielles et identitaires. Cela dit, selon les estimations de l’USGS, les dégâts matériels pourraient coûter au pays entre 1 et 9 milliards d’euros, c’est-à-dire jusqu’à 8% du PIB du Maroc en 2022.
Il importe de rappeler que le PIB du pays nord-africain était de 134,18 milliards de dollars en 2022. Cette perte représenterait, donc, environ 10,7 milliards de dollars, selon la Banque mondiale (BM).
Une facture lourde mais principalement supportée par l’État qui a mis en place depuis le début de cette catastrophe un fonds spécial 126 pour collecter les dons de différentes instances publiques et privées. Avec des villages entièrement rayés de la carte nationale et des centaines de familles sans abri, l’opération ne s’annonce pas faisable.
En suivant les effets des séismes à l’échelle mondiale, l’USGS met en garde contre ces énormes pertes économiques qui risquent de sévir sur le Maroc. Il a indiqué que des « dommages importants » sont probables.
Avec un taux de couverture assurantielle contre les événements catastrophiques critiqué, le Maroc est face à une autre problématique. Pour ce faire, la loi a donc prévu une indemnisation “à travers le Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC)”, qui se base essentiellement sur la solidarité.
Bien que les touristes continuent d’arriver à Marrakech, la ville touristique du Maroc par excellence qui vient à peine d’estomper les conséquences du COVID-19, l’Observatoire du tourisme du Maroc ne craint que les conséquences économiques de la catastrophe impactent le taux de visiteurs dans le pays pour le reste de l’année.
Étincelle d’espoir qui illumine le fond de la route, la Turquie, frappée en février par un tremblement de terre qui a fait plus de 50 000 morts dans l’est du pays, témoigne aujourd’hui d’une renaissance touristique inédite. Le secteur touristique se redresse rapidement grâce au nombre élevé d’arrivées internationales sur la côte méditerranéenne et à Istanbul. Cependant, cette catastrophe a causé 34,2 milliards de dollars de dégâts, soit l’équivalent de 4 % du PIB du pays en 2021, selon la BM.
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