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Des intellectuels, des écrivains et des associations réclament un cessez-le-feu immédiat à Ghaza ....

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    Des intellectuels, des écrivains et des associations réclament un cessez-le-feu immédiat à Ghaza : Ces juifs qui s’insurgent

    Ils brisent le mur du silence imposé par la propagande médiatique pro-sioniste.

    Marches et sit-in à travers de nombreuses capitales occidentales

    Par dizaines de milliers de manifestants, ils clament, partout dans le monde, leur indignation et leur rejet de la barbarie sioniste qu'impose le gouvernement d'ultra droite israélien, sous la férule de Benjamin Netanyahu et de ses alliés religieux orthodoxes. Ils ont bravé les interdictions et les menaces des gouvernants pro sionistes, en Europe comme aux États-Unis, en Amérique latine comme en Asie, et même au coeur de l'État hébreu où des voix courageuses se sont élevées contre un génocide flagrant, mené par une aviation à l'abri du moindre risque face à des milliers de femmes et d'enfants palestiniens martyrs.

    Dimanche à Paris, ils étaient quelque trente mille à exiger l'arrêt immédiat des attaques aériennes de l'entité sioniste à Ghaza, répondant à l'appel d'un collectif composé de nombreuses organisations de gauche parmi lesquelles la CGT, la FSU, La France Insoumise, l'Union syndicale Solidaires, l'association France-Palestine-Solidarité, le Mrap, le collectif des Musulmans de France et l'Union juive française pour la Paix. Comme en écho aux écrits de personnalités, de journalistes et d'écrivains juifs, montés au créneau pour dénoncer un crime contre l'humanité et réclamer un cessez-le-feu immédiat ainsi que la fourniture d'aides massives à une population palestinienne cruellement éprouvée par 17 jours de sanglants bombardements, le cri de colère de plusieurs associations juives a retenti aussi bien aux États-Unis qu'en Europe, brisant l'étau du silence orchestré par des gouvernements complices zélés des dirigeants sionistes.»

    Israël assassin», «pas de paix sans décolonisation», «halte au massacre à Ghaza»: tels sont les slogans entendus place de la République. Hier, également, l'Assemblée nationale française vivait un débat inflammable autour de la crise au Moyen-Orient, au moment où l'islamophobie semble être devenue un leit-motiv gouvernemental avec des interdictions proclamées envers toute expression en faveur de la cause palestinienne par les préfectures de police. Le collectif «Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens» qui a appelé aux manifestations a déployé une banderole au pied de la statue de la République, appelant la France à une position conforme aux traditions du peuple français au lieu d'»agir comme soutien à Israël», a ainsi dénoncé le président de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), Bertrand Heilbronn convaincu que l'attaque du Hamas a déclenché une «émotion légitime» mais que «son instrumentalisation est criminelle, en servant à justifier une guerre d'élimination que Israël est en train de mener contre le peuple palestinien».

    À Bruxelles où plusieurs milliers de personnes ont également manifesté leur soutien au peuple palestinien et exprimé leur indignation face aux crimes de l'État hébreu à Ghaza, depuis deux semaines, on a aussi scandé les mêmes slogans, devant les représentants de plus de 34 associations et organisations, sous une nuée de drapeaux palestiniens. Parmi les appels et les déclarations, on relève les cris en faveur de la liberté et de la justice pour la Palestine. «Stop aux massacres, stop à l'impunité», «Seulement 20% d'électricité», ou encore «Un million d'habitants ont besoin d'une aide humanitaire».
    Le mouvement qui monte en puissance, de plus en plus, et au sein duquel des organisations juives progressistes s'affichent en première ligne, dit courageusement non à l'impunité et à la barbarie tout en exigeant le strict respect du droit international.


    Chaabane BENSACI
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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