Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 30/10/2023 à 21h05.
Le Maroc et l’Algérie se disputent la souveraineté de ce territoire depuis des décennies, entachant leurs relations diplomatiques et politiques
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé lundi les « parties » en conflit du Sahara occidental à soutenir « dans un esprit de compromis » les efforts de l’envoyé spécial du secrétaire général vers une reprise des négociations.
Dans une résolution qui renouvelle pour un an le mandat de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), le Conseil appelle, dans des mots identiques à il y a un an, « les parties à reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général sans conditions préalables et de bonne foi », avec l’objectif de parvenir à « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’auto-détermination du peuple du Sahara occidental ».
Depuis, Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, a rencontré à New York en mars des représentants des parties (Maroc, Front Polisario, Algérie et Mauritanie) et du « groupe d’amis du Sahara occidental » (France, Russie, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis) pour une série de réunions bilatérales informelles. Et il s’est ensuite rendu en septembre dans le territoire disputé pour la première fois depuis sa nomination en 2021.
Un mort dimanche
La résolution du Conseil adoptée lundi par 13 voix pour et deux abstentions (Russie et Mozambique) « appuie » et « se félicite vivement des efforts » de Staffan de Mistura, et « encourage vivement le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie à s’engager auprès de l’Envoyé personnel pendant toute la durée du processus, dans un esprit de réalisme et de compromis, en vue de le faire aboutir ».
La question de cette ex-colonie espagnole oppose depuis des décennies le Maroc – qui contrôle 80 % du territoire et propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté —, aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.
Publié le 30/10/2023 à 21h05.
Le Maroc et l’Algérie se disputent la souveraineté de ce territoire depuis des décennies, entachant leurs relations diplomatiques et politiques
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé lundi les « parties » en conflit du Sahara occidental à soutenir « dans un esprit de compromis » les efforts de l’envoyé spécial du secrétaire général vers une reprise des négociations.
Dans une résolution qui renouvelle pour un an le mandat de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), le Conseil appelle, dans des mots identiques à il y a un an, « les parties à reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général sans conditions préalables et de bonne foi », avec l’objectif de parvenir à « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’auto-détermination du peuple du Sahara occidental ».
Depuis, Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, a rencontré à New York en mars des représentants des parties (Maroc, Front Polisario, Algérie et Mauritanie) et du « groupe d’amis du Sahara occidental » (France, Russie, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis) pour une série de réunions bilatérales informelles. Et il s’est ensuite rendu en septembre dans le territoire disputé pour la première fois depuis sa nomination en 2021.
Un mort dimanche
La résolution du Conseil adoptée lundi par 13 voix pour et deux abstentions (Russie et Mozambique) « appuie » et « se félicite vivement des efforts » de Staffan de Mistura, et « encourage vivement le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie à s’engager auprès de l’Envoyé personnel pendant toute la durée du processus, dans un esprit de réalisme et de compromis, en vue de le faire aboutir ».
La question de cette ex-colonie espagnole oppose depuis des décennies le Maroc – qui contrôle 80 % du territoire et propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté —, aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.
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