Agence Ecofin) - Récemment, Mohammed VI, le roi du Maroc, a révélé l’intention du royaume de miser sur l’exploitation des ressources, pétrolières entre autres, au large de ses côtes. Un projet qui fait réagir en Espagne.
CoalicionCanaria, un parti politique nationaliste de centre droit des Îles Canaries, s’est exprimé, mercredi 8 novembre, sur le plan annoncé par le Maroc, d’effectuer des activités de recherche d’hydrocarbures au large de ses côtes, y compris dans la région contestée du Sahara occidental.
Ces élus locaux considèrent l’initiative pétrolière marocaine comme une menace pour « l’avenir et le présent » des îles Canaries qui selon Cristina Valido (photo), la porte-parole de CoalicionCanaria, ne peuvent « rester en marge des relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc ».
La formation politique a en conséquence appelé le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares, à faire de manière transparente, la lumière sur les projets pétroliers du Maroc dans la région impliquant les îles Canaries et le Sahara occidental.Le ministre a réagi en indiquant notamment que « le Maroc est un partenaire stratégique » et que la préoccupation soulevée par les élus des îles Canaries était en cours d’étude.
L’année dernière, l’Espagne, précédemment neutre sur la question du Sahara occidental qui divise notamment l’Algérie et le Maroc, a reconnu la souveraineté du royaume sur ce territoire. Suite à cela, l’Algérie a rappelé son ambassadeur dans le pays en interrompant au passage ses approvisionnements gaziers à destination de l’Espagne.
CoalicionCanaria, un parti politique nationaliste de centre droit des Îles Canaries, s’est exprimé, mercredi 8 novembre, sur le plan annoncé par le Maroc, d’effectuer des activités de recherche d’hydrocarbures au large de ses côtes, y compris dans la région contestée du Sahara occidental.
Ces élus locaux considèrent l’initiative pétrolière marocaine comme une menace pour « l’avenir et le présent » des îles Canaries qui selon Cristina Valido (photo), la porte-parole de CoalicionCanaria, ne peuvent « rester en marge des relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc ».
La formation politique a en conséquence appelé le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares, à faire de manière transparente, la lumière sur les projets pétroliers du Maroc dans la région impliquant les îles Canaries et le Sahara occidental.Le ministre a réagi en indiquant notamment que « le Maroc est un partenaire stratégique » et que la préoccupation soulevée par les élus des îles Canaries était en cours d’étude.
L’année dernière, l’Espagne, précédemment neutre sur la question du Sahara occidental qui divise notamment l’Algérie et le Maroc, a reconnu la souveraineté du royaume sur ce territoire. Suite à cela, l’Algérie a rappelé son ambassadeur dans le pays en interrompant au passage ses approvisionnements gaziers à destination de l’Espagne.