Tous les Marocains sont des collabos avec Israël? Oui, tous les Marocains sur ce forum !
- L’attaque du Hamas contre Israël, le plus grand défi lancé à l’Etat juif depuis un demi-siècle, a mis à nu au Maroc le maigre soutien social et même politique à la normalisation des relations entreprise par la monarchie alaouite. L’attaque de Gaza et la riposte israélienne, toujours en cours et avec des doses imprévisibles de vengeance mutuelle, sont un événement d’une profonde résonance dans tout le monde arabe qui, dans le cas de Rabat, menace de mettre à nu les contradictions d’un régime qui se vante du récent soutien israélien à la marocanité du Sahara en échange d’une reconnaissance hautement impopulaire.
(...).
"Résister à l’occupation, sous toutes ses formes, est un droit légitime garanti par les lois divines et les conventions internationales, et que le véritable terrorisme est celui pratiqué sans cesse par l’occupation sioniste raciste"
Officiellement, le royaume alaouite a tenté de maintenir un équilibre et une équidistance presque impossibles. Le ministère des Affaires étrangères s’est dit préoccupé samedi par « la détérioration de la situation » et a « condamné les attaques contre les civils où qu’ils se trouvent ». « Le dialogue et les négociations restent le seul moyen de parvenir à une solution globale et durable à la question palestinienne, sur la base des résolutions de la légalité internationale et du principe des deux Etats, comme convenu au niveau international », a-t-il déclaré dans un communiqué.
La coopération entre le Maroc et Israël n’est pas nouvelle, malgré l’établissement récent de relations officielles entre les deux pays. Hassan II s’est appuyé sur l’expérience israélienne pour construire le mur de 2 720 kilomètres séparant les territoires sahariens occupés par Rabat de ceux libérés par le Front Polisario. Et en retour, Rabat espionnait les réunions de la Ligue arabe au service de Tel-Aviv. En juillet dernier, la Maison royale marocaine a diffusé une lettre de Netanyahu dans laquelle il reconnaissait la souveraineté marocaine sur le territoire contesté du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole et considérée par l’ONU comme un « territoire non autonome » en attente de décolonisation. Aujourd’hui, les images de violence en provenance d’Israël et de la frontière de Gaza mettent le régime alaouite dans une situation compliquée.
L'Indépendant.es
- L’attaque du Hamas contre Israël, le plus grand défi lancé à l’Etat juif depuis un demi-siècle, a mis à nu au Maroc le maigre soutien social et même politique à la normalisation des relations entreprise par la monarchie alaouite. L’attaque de Gaza et la riposte israélienne, toujours en cours et avec des doses imprévisibles de vengeance mutuelle, sont un événement d’une profonde résonance dans tout le monde arabe qui, dans le cas de Rabat, menace de mettre à nu les contradictions d’un régime qui se vante du récent soutien israélien à la marocanité du Sahara en échange d’une reconnaissance hautement impopulaire.
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"Résister à l’occupation, sous toutes ses formes, est un droit légitime garanti par les lois divines et les conventions internationales, et que le véritable terrorisme est celui pratiqué sans cesse par l’occupation sioniste raciste"
Officiellement, le royaume alaouite a tenté de maintenir un équilibre et une équidistance presque impossibles. Le ministère des Affaires étrangères s’est dit préoccupé samedi par « la détérioration de la situation » et a « condamné les attaques contre les civils où qu’ils se trouvent ». « Le dialogue et les négociations restent le seul moyen de parvenir à une solution globale et durable à la question palestinienne, sur la base des résolutions de la légalité internationale et du principe des deux Etats, comme convenu au niveau international », a-t-il déclaré dans un communiqué.
La coopération entre le Maroc et Israël n’est pas nouvelle, malgré l’établissement récent de relations officielles entre les deux pays. Hassan II s’est appuyé sur l’expérience israélienne pour construire le mur de 2 720 kilomètres séparant les territoires sahariens occupés par Rabat de ceux libérés par le Front Polisario. Et en retour, Rabat espionnait les réunions de la Ligue arabe au service de Tel-Aviv. En juillet dernier, la Maison royale marocaine a diffusé une lettre de Netanyahu dans laquelle il reconnaissait la souveraineté marocaine sur le territoire contesté du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole et considérée par l’ONU comme un « territoire non autonome » en attente de décolonisation. Aujourd’hui, les images de violence en provenance d’Israël et de la frontière de Gaza mettent le régime alaouite dans une situation compliquée.
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