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Comment gouverner Gaza après la guerre ? L’impossible équation

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  • Comment gouverner Gaza après la guerre ? L’impossible équation


    Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui recevait le 24 octobre 2023 son homologue Emmanuel Macron à Ramallah,




    Le 13 novembre 2023 à 06h00

    Israël, qui a promis d’éradiquer le Hamas, et son allié américain, planchent sur l’après-guerre dans la bande de Gaza. Washington évoquant un retour de l’Autorité palestinien.

    À entendre les États-Unis, c’est l’Autorité palestinienne, du président Mahmoud Abbas, qui devrait, à l’issue de la guerre, reprendre le contrôle de la bande de Gaza. L’entité gouvernementale y avait été délogée par le Hamas en 2007 et exerçait, depuis lors, qu’un pouvoir limité en Cisjordanie. Pour assurer ce retour, des tierces parties internationales pourraient jouer un rôle dans la période de transition, imagine toujours les Américains.

    Mais Mahmoud Abbas a opposé une fin de non-recevoir lors d’un entretien avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Pour lui, l’idée de reprendre un territoire en ruine dans le sillage des chars israéliens est un véritable repoussoir. Il a, à la place, conditionné le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza à un règlement « global », comprenant aussi les autres territoires occupés par Israël : la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

    Le chef de la diplomatie américaine a de nouveau proposé ce scénario quelques jours plus tard, émettant le vœu d’avoir la bande de Gaza « unifiée » avec la Cisjordanie.

    Mais c’est cette fois le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a douché les espoirs américains : il a dit vouloir « autre chose » que l’Autorité palestinienne pour diriger Gaza après la guerre. « Il nous faut un contrôle sécuritaire total, avec la possibilité d’entrer quand nous le voulons pour déloger les terroristes qui peuvent émerger de nouveau. »


    « Je ne crois pas qu’un quelconque acteur acceptera de gouverner Gaza dans ces circonstances. Aucun Palestinien, aucune personne sensée n’acceptera de retourner à Gaza sur un char américain ou israélien », estime Hassan Khreicha, ancien numéro deux du Parlement dissout de l’Autorité palestinienne.

    Les bombardements israéliens sur Gaza ont fait déjà plus de 11 000 morts, essentiellement des civils, ont fait se déplacer 1,6 million de personnes et ont transformé en champs de ruines des pans entiers du petit territoire palestinien. L’armée israélienne veut « anéantir » le Hamas, en représailles à l’attaque du 7 octobre qui a fait environ 1 200 morts du côté israélien.


    « Une force d’occupation »


    L’International Crisis Group (ICG) a récemment estimé qu’il y avait peu d’espoir que l’Autorité palestinienne, déjà profondément impopulaire, puisse retourner à Gaza sans qu’il ne soit « traitée comme un ennemi ». Un haut responsable du Hamas, Oussama Hamdane, a lui affirmé que le peuple palestinien « ne permettra (it) pas aux États-Unis d’imposer ses plans visant à créer une administration qui lui convienne et qui convienne à l’occupation (Israël) ».

    Vendredi, c’était au tour du Jihad islamique, influent groupe armé évoluant dans l’ombre du Hamas, de rejeter tout futur pouvoir qui y serait imposé. « Si une force internationale devait être déployée pour gouverner Gaza pour le compte de l’occupant, elle serait considérée comme une force d’occupation et combattue par le peuple palestinien », a déclaré le numéro deux du groupe, Mohammad al-Hindi depuis Beyrouth.

    « Comment l’Autorité palestinienne pourrait-elle revenir sur un char israélien après tous ces massacres pour gouverner la bande de Gaza ? Qui va reconstruire toutes les villes qui ont été détruites ? Même un nouveau plan Marshall ne sera pas suffisant », a-t-il ajouté, en référence au plan américain mis en place après la Seconde Guerre mondiale pour aider à la reconstruction de l’Europe.

    Risque d’une nouvelle guerre civile


    Jamal Al-Fadi, professeur de relations internationales à l’université de Gaza, estime que même si l’Autorité palestinienne devait faire volte-face et accepter de reprendre le contrôle de Gaza, elle ne le ferait pas sans un accord, même tacite, du Hamas. « L’Autorité palestinienne voudrait une solution dont le Hamas ferait partie ou à laquelle il donne au moins son accord. Sans cela, elle prendrait le risque d’une nouvelle guerre civile. »


    Pour Majed al-Arouri, personnalité connue de la société civile à Ramallah, tous les scénarios évoqués restent à ce stade des plans sur la comète sans visibilité sur l’issue de la guerre. « On sait tous comment la guerre a commencé, mais personne ne sait comment ni sur quel territoire elle va finir. »

    letelegramme . fr

    Dernière modification par sako, 14 novembre 2023, 21h10.

  • #2
    Tout d'abord, il faudrait connaître les intentions de l'assassin Tsahal et ses suppôts politiques sur le futur de Gaza. Il est à craindre que les Palestiniens seront chassés définitivement de cet endroit appelé à devenir une zone tampon comme au Sahara Occidental occupé avec la partie libérée.

    Sinon- au meilleur des cas- que le fasciste Etat hébreu libère le prisonnier politique Marwan Barghouti ("le Mandela palestinien "), seul à même de prendre la charge une présidence palestinienne.

    Variante à laquelle, j'émets de forts doutes.

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    • #3
      Mahmoud Abbas est définitivement out ! Marouane Barghouti prisonnier en Israel fera un bon président de la Palestine à l'mage de Mandéla, mais il ne faut pas rêver Israel c'est l'apartheid puissance 100 ! .

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      • #4
        - Marwan Barghouti, possible recours de l’après-guerre à Gaza ?

        Détenu par Israël depuis 2002, le militant du Fateh a vu récemment son nom ressurgir, malgré les limites qui entravent sa libération.

        Son nom a abondamment refait surface au cours des derniers jours. Alors que les observateurs esquissent les scénarios possibles de l’après-guerre à Gaza, de nombreux ressortissants et humanitaires palestiniens ont de nouveau appelé Israël à libérer Marwan Barghouti. Au milieu des options qui circulent pour le futur de l’enclave palestinienne intensément bombardée .

        L'Orient du jour

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        • #5
          " Mahmoud Abbas est définitivement out ! Marouane Barghouti prisonnier en Israel fera un bon président de la Palestine à l'mage de Mandéla, mais il ne faut pas rêver Israel c'est l'apartheid puissance 100 ! ."

          Absolument. D'où la lucidité d'insinuer: "Si l'Afrique du Sud de l'apartheid vous a fait rire...ne manquez pas Israël!"

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          • #6
            Mahmoud Abbas est définitivement out !

            Marouane Barghouti prisonnier en Israel fera un bon président de la Palestine à l'mage de Mandéla, mais il ne faut pas rêver Israel c'est l'apartheid puissance 100 ! .
            Reste Mohammed Dahlan, l'homme des Émiraties !

            C'est le futur " Karzaï " Palestinien , mais ne pourra jamais mettre les pieds à Gara .

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            • #7
              Reste Mohammed Dahlan, l'homme des Émiraties !
              Et d'israel ! le seul rôle qu'il pourra jouer est celui de Mahmoud Abbas en plus jeune et dynamique et avec les mêmes résultats...sinon pires

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              • #8
                Comment gouverner Gaza après la guerre ? L’impossible équation
                apres la guerre gagnée par qui ?
                Je pense que le sionisme rend l'âme dans un grand deluge de feu à Gaza. Tsahal rame et rend l'âme.

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