Au sein de l’hôpital al-Chifa, le plus important de la bande de Gaza, l’armée israélienne mène une opération ciblée. Tsahal accuse le Hamas d’utiliser le site à des fins militaires.
Étiennette de la Ruffie 15/11/2023 à 08:09
Plus d’un mois après l’attaque du Hamas contre Israël, le conflit au Proche-Orient se poursuit. Ce mercredi 15 novembre, depuis 1 h 10 du matin, l’armée israélienne mène une opération « ciblée » contre le Hamas dans l’hôpital al-Chifa, à Gaza, comme indiqué dans un communiqué relayé par BFMTV. Tsahal affirme que l’hôpital al-Chifa abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, qui se sert, selon elle, de la population comme de « boucliers humains ».
La veille, le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, s’était exprimé à ce sujet. « Au cours des dernières semaines, nous avons indiqué à plusieurs reprises que l'utilisation continue de l'hôpital al-Chifa à des fins militaires par le Hamas allait mener à la fin de sa protection en regard du droit international », avait-il signalé.
Un centre de commandement dans l’hôpital
Les affirmations d’Israël ont été confirmées par son allié américain. Mardi 15 novembre, la Maison Blanche avait affirmé que le Hamas et l’autre groupe islamiste palestinien du Jihad islamique avaient « un centre de commandement et de contrôle depuis l’hôpital al-Chifa ». « Les hôpitaux et les patients doivent être protégés », a toutefois recommandé un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Pour le Hamas, la réalité est toute autre. « Ces déclarations donnent le feu vert à l'occupation israélienne pour commettre de nouveaux massacres brutaux visant les hôpitaux, dans le but de détruire le système de santé de Gaza », a réagi le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué en anglais, qui nie les affirmations d’Israël.
Selon le mouvement terroriste, plusieurs milliers de personnes (malades, blessés, civils) seraient entassées sur le site de l’hôpital al-Chifa. Youssef Abul Reesh, un haut responsable du Hamas, a dénoncé les « chars » et les « commandos » présents dans le complexe de l’hôpital. Le haut responsable du ministère de la Santé du Hamas a appelé l'ONU et la communauté internationale à intervenir « immédiatement » pour mettre fin à cette opération.
lejdd.fr
Étiennette de la Ruffie 15/11/2023 à 08:09
Plus d’un mois après l’attaque du Hamas contre Israël, le conflit au Proche-Orient se poursuit. Ce mercredi 15 novembre, depuis 1 h 10 du matin, l’armée israélienne mène une opération « ciblée » contre le Hamas dans l’hôpital al-Chifa, à Gaza, comme indiqué dans un communiqué relayé par BFMTV. Tsahal affirme que l’hôpital al-Chifa abrite des infrastructures stratégiques du Hamas, qui se sert, selon elle, de la population comme de « boucliers humains ».
La veille, le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, s’était exprimé à ce sujet. « Au cours des dernières semaines, nous avons indiqué à plusieurs reprises que l'utilisation continue de l'hôpital al-Chifa à des fins militaires par le Hamas allait mener à la fin de sa protection en regard du droit international », avait-il signalé.
Un centre de commandement dans l’hôpital
Les affirmations d’Israël ont été confirmées par son allié américain. Mardi 15 novembre, la Maison Blanche avait affirmé que le Hamas et l’autre groupe islamiste palestinien du Jihad islamique avaient « un centre de commandement et de contrôle depuis l’hôpital al-Chifa ». « Les hôpitaux et les patients doivent être protégés », a toutefois recommandé un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Pour le Hamas, la réalité est toute autre. « Ces déclarations donnent le feu vert à l'occupation israélienne pour commettre de nouveaux massacres brutaux visant les hôpitaux, dans le but de détruire le système de santé de Gaza », a réagi le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué en anglais, qui nie les affirmations d’Israël.
Selon le mouvement terroriste, plusieurs milliers de personnes (malades, blessés, civils) seraient entassées sur le site de l’hôpital al-Chifa. Youssef Abul Reesh, un haut responsable du Hamas, a dénoncé les « chars » et les « commandos » présents dans le complexe de l’hôpital. Le haut responsable du ministère de la Santé du Hamas a appelé l'ONU et la communauté internationale à intervenir « immédiatement » pour mettre fin à cette opération.
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