Il faut savoir que sans l'acquisition par l'Algérie de son indépendance totale et sans aucune équivoque, le statut néocolonisateur de l'indépendance dans l'interdépendance- accordé au Maroc par la France- était considéré comme révolutionnaire à l'époque!
Seul Medhi Ben Barka s'en était opposé à l'époque et d'où la mise à prix de sa tête.,
- Vers les accords franco-marocains. — Le 16 novembre, le Sultan Sidi Mohammed rentrait à Rabat dans une atmosphère d'enthousiasme populaire. Le 18, à l'occasion des cérémonies commémorant l'anniversaire de son avènement, il prononçait un important discours du Trône dans lequel il précisait que l'un des objectifs du futur gouvernement chérifien serait de « négocier avec le gouvernement français pour définir le cadre et le contenu de l'indépendance du Maroc et de l'interdépendance entre le Maroc et la France sur la base de leur égalité et du respect mutuel de leurs souverainetés». Il ajoutait: «L'indépendance à laquelle notre peuple aspire ne doit pas signifier un relâchement de nos liens avec la France car l'amitié entre nos deux pays est solidement enracinée et remonte loin dans l'histoire."
1°) Dans la déclaration commune (3), signée par le ministre français des affaires étrangères, M. Christian Pineau, et le président du gouvernement marocain, Si Bekkaï, le gouvernement français et le Sultan du Maroc « constatent que le traité de Fès du 30 mars 1912 ne correspond plus désormais aux nécessités de la vie moderne et ne peut plus régir les rapports franco-marocains ». Comme conséquence de cette constatation le gouvernement français « confirme solennellement la reconnaissance de l'indépendance du Maroc » et il est précisé que cette « indépendance implique en particulier une diplomatie et une armée ». Comme complément de cette indépendance s'ouvrent entre le Maroc et la France des négociations ayant pour objet de « conclure de nouveaux accords qui définiront l'interdépendance des deux pays dans les domaines où leurs intérêts sont communs ». Enfin il est convenu qu'en attendant l'entrée en vigueur des futurs accords « les rapports nouveaux entre la France et le Maroc seront fondés sur les dispositions du protocole annexe ».
Persée.fr (extraits)
Seul Medhi Ben Barka s'en était opposé à l'époque et d'où la mise à prix de sa tête.,
- Vers les accords franco-marocains. — Le 16 novembre, le Sultan Sidi Mohammed rentrait à Rabat dans une atmosphère d'enthousiasme populaire. Le 18, à l'occasion des cérémonies commémorant l'anniversaire de son avènement, il prononçait un important discours du Trône dans lequel il précisait que l'un des objectifs du futur gouvernement chérifien serait de « négocier avec le gouvernement français pour définir le cadre et le contenu de l'indépendance du Maroc et de l'interdépendance entre le Maroc et la France sur la base de leur égalité et du respect mutuel de leurs souverainetés». Il ajoutait: «L'indépendance à laquelle notre peuple aspire ne doit pas signifier un relâchement de nos liens avec la France car l'amitié entre nos deux pays est solidement enracinée et remonte loin dans l'histoire."
1°) Dans la déclaration commune (3), signée par le ministre français des affaires étrangères, M. Christian Pineau, et le président du gouvernement marocain, Si Bekkaï, le gouvernement français et le Sultan du Maroc « constatent que le traité de Fès du 30 mars 1912 ne correspond plus désormais aux nécessités de la vie moderne et ne peut plus régir les rapports franco-marocains ». Comme conséquence de cette constatation le gouvernement français « confirme solennellement la reconnaissance de l'indépendance du Maroc » et il est précisé que cette « indépendance implique en particulier une diplomatie et une armée ». Comme complément de cette indépendance s'ouvrent entre le Maroc et la France des négociations ayant pour objet de « conclure de nouveaux accords qui définiront l'interdépendance des deux pays dans les domaines où leurs intérêts sont communs ». Enfin il est convenu qu'en attendant l'entrée en vigueur des futurs accords « les rapports nouveaux entre la France et le Maroc seront fondés sur les dispositions du protocole annexe ».
Persée.fr (extraits)
Commentaire