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Sahara occidental : « Le règlement du conflit doit désormais être pensé dans le cadre d’une conférence internationale »

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  • Sahara occidental : « Le règlement du conflit doit désormais être pensé dans le cadre d’une conférence internationale »

    Cette tribune pourtant censée dans le journal le Monde s'est vue pourtant être incendiée par un article marocain stipulant au fait: " Pour ceux qui suivent l’évolution du dossier depuis toujours, l’article du « Monde » est une injure, ni plus, ni moins. Insulte à notre pays, à notre peuple, aux efforts déployés par les Nations unies, à l’Union africaine et volonté manifeste aussi de créer une inadmissible confusion dans les esprits."

    A suivre le raisonnement diffus dudit article marocain qui compare l'affaire du Sahara Occidental avec celle de l'Algérie du temps de sa colonisation!

    - Un collectif d’universitaires, à l’initiative de Khadija Mohsen-Finan et Jean-Pierre Sereni, appelle, dans une tribune au « Monde », les Etats européens à s’impliquer davantage dans l’affrontement entre le Maroc et l’Algérie pour éviter que le conflit ne dégénère en guerre conventionnelle.

    Cinquante ans après le déclenchement d’une guerre interminable, le Sahara occidental reste une épine pour toutes les parties impliquées dans un des plus vieux conflits de décolonisation. Toutes, ou presque, sont mécontentes d’un statu quo qui perdure et que la communauté internationale a été incapable de déconstruire. Les Sahraouis n’en peuvent plus d’attendre. Le désespoir pousse certains d’entre eux à s’engager dans les batailles qui déchirent le Sahel et qu’accompagnent tous les trafics du siècle, de la drogue aux armes.

    Le Monde.fr (extraits).

  • #2
    "Pour ceux qui suivent l’évolution du dossier depuis toujours, l’article du « Monde » est une injure, ni plus, ni moins. Insulte à notre pays, à notre peuple, aux efforts déployés par les Nations unies, à l’Union africaine et volonté manifeste aussi de créer une inadmissible confusion dans les esprits".

    A ma connaissance, l'ONU ne reconnaît pas la pseudo-marocanité du Sahara Occidental occupé et l'Union Africaine reconnaît la RASD.

    Suis-je dans l'esbroufe?

    - Réponse au Collectif et à l’article du « Monde » à propos d’une conférence internationale sur le Sahara

    Un marché de dupes ? Occultation délibérée de l’Accord de Madrid sur la décolonisation du Sahara ; soutien international au Plan d’autonomie du Maroc ; escamotage des 18 résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2007 ; lourde responsabilité de la France coloniale dans le partage et le tracé des frontières avec l’Algérie aux dépens et au mépris de l’intégrité territoriale du Royaume, tels sont entre autres les points essentiels que le texte publié par le Collectif d’universitaires dans « Le Monde » a explicitement rejetés avec une volonté de nous fourvoyer. Une conférence internationale pour un règlement au Sahara marocain ? A quoi bon, pourquoi faire face à l’hégémonisme et le chantage algériens que le texte en question ne cite même pas ?

    La publication dans les colonnes du « Monde » du jeudi 16 février d’un « appel » pour le règlement du « conflit du Sahara », signé par un collectif, nous interpelle à plus d’un titre. D’abord par le contenu du texte dont la caractéristique essentielle est une ambivalence redoutable ; ensuite par la nature des signataires dont le moins que l’on puisse dire, quelles qu’en soient les motivations, est une volonté d’occulter la réalité historique, politique et actuelle, quand ce n’est pas la méconnaître et la falsifier tout simplement. Pour ceux qui suivent l’évolution du dossier depuis toujours, l’article du « Monde » est une injure, ni plus, ni moins.

    Insulte à notre pays, à notre peuple, aux efforts déployés par les Nations unies, à l’Union africaine et volonté manifeste aussi de créer une inadmissible confusion dans les esprits.

    Le Maroc diplomatique

    Commentaire


    • #3
      Au lieu de revendiquer la réciprocité au visas envers les ressortissants français, l'élaborateur de cet article prouve par ses incohérences son emprise du haschich à moins qu'il soit aussi atteint de troubles psychiques.

      - Des folliculaires

      On commencera en effet par cette incontournable interrogation : les signataires de ce texte, que représentent-ils ? De quel magistère moral sont-ils le nom ? Qui sont-ils pour venir du haut de leur prétendue condescendance nous dire les choses avec cette ostentation, tout au plus inspirée une fois par la méconnaissance, une autre par la perfidie ?

      Triés sur le volet, dit-on, ils ne représentent tout compte fait qu’eux-mêmes, certains d’entre eux étant caparaçonnés dans leur culture d’intrigue et d’opposition systématique, ignorant pour les uns l’histoire du Maroc, la méprisant, la combattant pour les autres. On serait tenté de dire, sans aucuns scrupules, qu’ils alimentent la sinistre 5ème colonne et relèvent surtout de cette bien-pensance de la ci-devant rive gauche parisienne, morte de sa propre mort il y a belle lurette.

      Ibidem (extraits)

      Commentaire


      • #4
        Il faut souvenir que la dictature marocaine avait tenu les mêmes impérities envers la Mauritanie que celles (impérities) aujourd'hui d'égard au Sahara Occidental.

        - Le jour où le Maroc a pleuré l’indépendance de la Mauritanie

        «En vertu de l’accord signé le 19 octobre 1960 entre la République française et la République islamique de Mauritanie, accord qui a été approuvé par les Parlements des deux États, je proclame solennellement l’indépendance de la République islamique de Mauritanie», prononce le premier président de l’histoire de la Mauritanie, Moktar OuldDaddah.

        Quelque 2 400 km au Nord, Rabat accueille la nouvelle avec abattement. L’ambition de réunifier les deux peuples sous «la bannière du Grand Maghreb» est réduite à néant. Au parfum de l’indépendance imminente de son voisin du Sud, le Maroc avait décrété la veille «une journée de protestation et de recueillement». Plusieurs villes du Royaume sont désertes et les commerces sont pour la plupart fermés.

        Les origines du Grand Maroc

        Le concept politique de Grand Maroc voit le jour en 1955. En exil au Caire, son concepteur, Allal El Fassi est alors l'ex-secrétaire général du parti de l’Istiqlal. Figure du nationalisme marocain, il défend les frontières historiques et naturelles de l’Empire chérifien qui s’étendaient jusqu'au Sénégal et au Niger, englobant ainsi non seulement les régions de Colomb-Béchar, Tindouf et la Mauritanie mais la totalité des possessions espagnoles au Sahara.

        Ya...bi (extraits)

        Commentaire


        • #5
          Et c'est surtout à propos du passage menteur de ci-dessous qu'une saine analyse épurée. En ce sens qu'il est immature intellectuellement de comparer la décolonisation algérienne à la colonisation marocaine du Sahara Occidental.

          Il faut être probe et reconnaître la stricte vérité: l'Algérie fut reconnue internationalement sous souveraineté française, alors qu'il est n'a jamais été le cas du Sahara Occidental par la dictature alaouite.

          - Cependant, on pourrait légitimement s’interroger pourquoi la décolonisation de l’Algérie en 1962 n’avait-elle pas nécessité une « conférence internationale » ? Après une guerre de libération qui a duré huit ans ( 1954-1962) une négociation directe engagée des mois durant entre le FLN ( Front de libération nationale) et le gouvernement français avait débouché sur les accords d’Evian et décolonisé ainsi le pays.

          La négociation directe entre une puissance coloniale et un pays « administré », dit-on pudiquement, est un principe sacro-saint de la Charte des Nations –unies, il est d’autant plus encouragé qu’il constitue l’exemple idéal et irénique de règlement des conflits territoriaux et de frontières. Force nous est de souligner que le règlement du conflit d’Algérie en 1962 a obéi au principe de la négociation directe entre puissance occupante et pays occupé et que le Maroc et l’Espagne – avec la Mauritanie – s’étaient inscrits en novembre 1975 dans le même esprit, le précédant algérien nous servant de jurisprudence incontournable.

          Les signataires de l’appel publié par « Le Monde » ne peuvent pas s’en référer, à tout le moins y penser. La question est la suivante : pourquoi ce qu’il fallait tolérer pour l’Algérie – savoir la négociation directe de paix avec la France – ne le devrait-il pas l’être pour le Maroc?

          Au passage et en filigrane, pourquoi les tenants de cette conférence internationale ont-ils fugacement effleuré la question des frontières maroco-algériennes, tracées arbitrairement par le pouvoir français de l’époque, arrachant des territoires entiers au Royaume, les concédant non moins arbitrairement à l’Algérie qui, optique démentielle, a vu s’agrandir son territoire passer de 200 000 mètres carrés au moment de la colonisation française en 1830 à près de… 4 Millions en 1962 ?

          Ibidem

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          • #6

            "Jusqu’en 1963, les populations de Tindouf, marocaines à mille pour cent, revendiquaient leur marocanité et leur attachement à notre pays."

            Mais alors pourquoi après l'offre grâcieuse de la nationalité algérienne à ces colons marocains en Algérie, ils s'étaient plaints d'être reconduits et ceci gratuitement par l'Algérie dans leur pays?

            Il serait étonnant que des Marocains récuseraient la nationalité espagnole octroyée gratuitement!

            Donc pataquès et article maroquin!

            - L’annexion à l’Algérie par l’Etat français des territoires marocains comme Tindouf, Bechar, Touat, Saoura, Tidikelt a fait d’elle un pays sans « limites » géographiques, le plus vaste dans le continent. Jusqu’en 1963, les populations de Tindouf, marocaines à mille pour cent, revendiquaient leur marocanité et leur attachement à notre pays, elles étaient ensuite violemment réprimées par l’ANP ( Armée nationale populaire) conduite par Houari Boumediene.

            Jusqu’à nouvel ordre cette question des frontières est à l’ordre du jour, quand bien même le fameux Sommet réunissant en janvier 1969 à Ifrane feus Hassan II et Houari Boumediene aurait entériné un accord tacite – disons un consensus – sur cette question, les engageant à éviter tout casus belli…

            Ibidem


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            • #7
              "(..),sans prise sur la réalité et l’irréversibilité de l’engagement concret et durable du Maroc et le tropisme expansionniste d’une Algérie prise dans son vertige de grandeur impériale."

              Venant d'un pamphlétaire marocain, il y aurait de quoi tousser! Quel autre pays que le Maroc a agressé quasiment tous ses voisins à savoir: Espagne à l'île à chèvres espagnole de Persil, Algérie lors de la Guerre des Sables, la Mauritanie bien même l'opération ait échouée, le Yémen pourtant si lointain (la liste n'est pas exhaustive).

              - Enfin pourquoi dessaisir les Nations unies du dossier alors qu’elles s’efforcent depuis des décennies à trouver une solution juste et durable, à tout le moins consensuelle ? On le répète : que pourrait régler une conférence internationale que n’a pas réussi l’ONU a régler ? Il nous semble en effet qu’il s’agit-là ni plus ni moins d’un marché de dupes, une formule à l’emporte-pièce qui ne tient compte d’aucun paramètre et sacrifie davantage à l’ivresse fantasmatique d’intellectuels en « chaise longue », sans prise sur la réalité et l’irréversibilité de l’engagement concret et durable du Maroc et le tropisme expansionniste d’une Algérie prise dans son vertige de grandeur impériale.

              ibidem

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              • #8
                En revanche, je concède volontiers à savoir pourquoi les décolonisations algérienne et celle indochinoise n'avaient-elles pas nécessité une conférence internationale?

                Messieurs Chouan, alibigoud, Bachi...à vos claviers!

                Et merci à vous!

                - Cependant, on pourrait légitimement s’interroger pourquoi la décolonisation de l’Algérie en 1962 n’avait-elle pas nécessité une « conférence internationale » ? Après une guerre de libération qui a duré huit ans ( 1954-1962) une négociation directe engagée des mois durant entre le FLN ( Front de libération nationale) et le gouvernement français avait débouché sur les accords d’Evian et décolonisé ainsi le pays.

                Ibidem

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