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Le Rif seul espoir pour les Marocain.e.s se débarrasser d'un royaume esclavagiste et suranné?

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  • Le Rif seul espoir pour les Marocain.e.s se débarrasser d'un royaume esclavagiste et suranné?



    Le peuple marocain est fatigué par la politique d'une monarchie féodale et dictatoriale et ceci explique la raison pour laquelle, les Marocains partent tous.

    Ne reste que l'espoir sur le Rif qui cogite à reprendre la lutte et renverser ce vil régime monarchique.

    - Al Hoceima : L’histoire d'une région entre militarisation et marginalisation. (Titre original)
    (...).
    Un Dahir, un embargo et une colère royale

    Les relations entre l’Etat marocain et l’ensemble de la région resteront tendues jusqu’à la proclamation, le 29 novembre 1958, de la ville d’Al Hoceima comme zone militaire par le Dahir royal n° 1.58.381 publié dans le Bulletin officiel numéro 2405 datant du même jour. Un document signé par Ahmed Balafrej alors Premier ministre du gouvernement marocain.

    Le 9 janvier de l’année d’après, feu le roi Hassan II, alors prince héritier, supervise en personne l’envoi de plusieurs brigades de l’armée pour pacifier le Rif et mettre fin au soulèvement de la population. L’armée marocaine, conduite par le général Mohamed Oufkir, arrive alors à Al Hoceima le 16 janvier 1959 dans l’une des opérations militaires les plus sanglantes. Des centaines de morts ont été enterrés par la suite dans des fosses communes.

    Le lendemain, le roi Hassan II prononce son fameux discours incendiaire dans lequel il traite les rifains de «sauvageons». «Je m’adresse aux sauvageons à Nador, Al Hoceima, Tétouan et Ksar El Kébir, ces chômeurs qui vivent de la contrebande et des vols. Je leur dis d’aller en prison. Les gens du Nord ont déjà fait la connaissance du prince héritier (un rappel à la répression de 1958, ndlr)».

    Il est à rappeler qu’Al Hoceima a renoué avec les manifestations depuis fin octobre 2016 au lendemain du décès de Mohcine Fikri, un marchand de poisson, happé par une benne à ordures vendredi 28 octobre.

    Hassan II après émeutes de 1984 - YouTube

    Ya..bi (extraits)

  • #2
    - Ces années qui ont immédiatement suivi l’indépendance n’ont pas résolu les problèmes d’une région, Yebala et le Rif, qui avaient évolué de manière autonome par rapport au reste du Maroc sous le mandat espagnol. C’est ce qu’affirme l’historien de Melilla car, selon lui, « nous sommes partis d’un dimorphisme colonial évident qui a eu des conséquences inévitables, notamment en matière culturelle et économique. À cela s’ajoute le problème politique qui s’est posé après la décolonisation, circonstance qui n’a fait que compliquer l’adaptation territoriale d’une région qui n’était pas rattachée au centralisme monarchique alaouite.

    De l’avis de l’auteur, l’un des premiers problèmes au moment de la décolonisation du Maroc a été l’absence d’accord entre les deux puissances coloniales, la France et l’Espagne, pour s’entendre non seulement sur la date de l’indépendance, mais aussi sur la coordination du transfert du pouvoir aux autorités marocaines. Cela a généré un premier dysfonctionnement puisque la France, principale puissance occupante, était seule chargée de gérer l’indépendance de sa zone de protectorat. L’Espagne le fera un mois plus tard, en avril 1956, alors que le pouvoir marocain, le sultan Mohamed V, avec le parti de l’Istiqlal, a déjà élaboré un projet politique commun pour le Maroc sans avoir consulté l’Espagne ni les élites nationalistes de l’ancienne zone de protectorat espagnol.

    « L’un des effets immédiats de cette politique erronée de décolonisation sera la disparition des partis politiques de la partie nord du protectorat, parfois en s’intégrant dans les formations politiques du Maroc francophone, comme cela s’est produit avec le Parti national de la réforme d’Abdelkhaled Torres, et d’autres fois en se dissolvant tout simplement. Cela a laissé la population du protectorat espagnol orpheline sans représentation politique qui aurait pu négocier l’intégration du territoire dans ce nouveau Maroc issu de l’indépendance.

    Melilla hoy (extraits)

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    • #3
      le Rif va bientôt représenter son pays à l'ONU , et va aussi à dubai pour la cop28
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        le Rif va bientôt représenter son pays à l'ONU , et va aussi à dubai pour la cop28
        Comme on se retrouve.

        c’est plutôt le MAK que se retrouve au EAU

        Le Maroc aurait fait une petite note d’indignation

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