Yonathan Arfi a estimé ce vendredi matin que l’allumage d’une bougie de Hanouka à l’Élysée n’était pas dans «l’ADN républicain».
Les représentants de la communauté juive en France ne parlent pas d’une même voix. Le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, a jugé vendredi que c'était «une erreur» que le début de la fête juive de Hanouka ait été célébré jeudi soir à l'Élysée, en présence d'Emmanuel Macron.
Effectivement ce n'est pas la place au sein de l'Élysée d'allumer une bougie de Hanouka parce que l'ADN républicain c'est de se tenir loin de tout ce qui est religieux», a estimé Yonathan Arfi au micro de Sud Radio, au lendemain d'un début de polémique qui pointe la remise en cause des principes de laïcité.
ce qui affaiblit la laïcité affaiblit les Juifs de France».
S'agissait-il pour la présidence de la République d'une manière de faire oublier l'absence du chef de l'Etat à la marche contre l'antisémitisme, le 12 novembre ? Pour Yonathan Arfi, «il y a fondamentalement une erreur sur le sujet. Il aurait dû être présent» car «c'était une marche d'unité nationale» et «en participant à cette marche, il aurait participé à préserver cette unité nationale».
Les représentants de la communauté juive en France ne parlent pas d’une même voix. Le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, a jugé vendredi que c'était «une erreur» que le début de la fête juive de Hanouka ait été célébré jeudi soir à l'Élysée, en présence d'Emmanuel Macron.
Effectivement ce n'est pas la place au sein de l'Élysée d'allumer une bougie de Hanouka parce que l'ADN républicain c'est de se tenir loin de tout ce qui est religieux», a estimé Yonathan Arfi au micro de Sud Radio, au lendemain d'un début de polémique qui pointe la remise en cause des principes de laïcité.
ce qui affaiblit la laïcité affaiblit les Juifs de France».
S'agissait-il pour la présidence de la République d'une manière de faire oublier l'absence du chef de l'Etat à la marche contre l'antisémitisme, le 12 novembre ? Pour Yonathan Arfi, «il y a fondamentalement une erreur sur le sujet. Il aurait dû être présent» car «c'était une marche d'unité nationale» et «en participant à cette marche, il aurait participé à préserver cette unité nationale».
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