Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Religion, sécurité... Comment Israël s’est attiré les bonnes grâces de l’Afrique

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Religion, sécurité... Comment Israël s’est attiré les bonnes grâces de l’Afrique

    Sidérant que même la dictature marocaine ait sacrifié la Palestine par diktat de Trump et elle (dictature marocaine) dans ce rôle de soumise aux USA et à Israël.

    Taza avant Gaza?

    (Le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a exhorté l’Union africaine à retirer le statut d’observateur à Israël. Est-ce que vous comprenez les critiques du Premier ministre palestinien à l’égard des pays, notamment arabes, qui semblent favorables à ce statut d’observateur ?

    Nasser Bourita: Moussa Faki était dans son bon droit, et je ne parle pas du fond. Je parle d’abord de la procédure. Trois ou quatre pays ont annoncé chez eux qu’ils allaient combattre cette décision. Ils sont venus, à partir de cette surenchère nationale, pour imposer leur position ici à l’Union africaine).

    RFI
    __________________________________________________ ____


    - Alors que l’armée israélienne commet un massacre à Gaza depuis trois mois, la réaction du continent africain, historiquement pro-palestinien, est loin d’être unanime. Cette polyphonie s’explique par la diplomatie offensive de l’État hébreu, qui s’appuie notamment sur son expertise en matière de sécurité et de cybersurveillance, et sur l’influence grandissante des chrétiens évangéliques.

    La réponse polyphonique de l’Afrique à la dernière flambée du conflit israélo-palestinien a suscité des débats sur le caractère changeant des objectifs de la politique étrangère du continent. Pendant plusieurs décennies, les États africains ont fermement soutenu la cause palestinienne. En 1973, une majorité d’entre eux ont rompu leurs liens avec Israël, conformément à la résolution de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) (ancêtre de l’Union africaine), consécutive à la guerre d’Octobre (également appelée « guerre du Kippour » en Israël, et « guerre de Ramadan » en Égypte) et la crise pétrolière qui en a résulté. En 2002, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) s’est vu accorder le statut d’observateur non membre de l’Union africaine (UA) – une illustration du lien très fort qui existait entre l’Afrique et le peuple palestinien.

    Mais lorsque les images de l’attaque menée par le Hamas contre des Israéliens ont été diffusées le 7 octobre 2023, les réactions des chefs d’État africains ont démontré que non seulement ce lien historique s’était gravement affaibli, mais qu’en plus l’unanimité avec laquelle le continent avait souvent abordé les événements mondiaux n’existait plus. Bien que l’UA, dans un communiqué publié le 7 octobre, ait attribué la responsabilité des violences à Israël en insistant sur le fait que « la dénégation des droits fondamentaux du peuple palestinien, notamment celui d’un État indépendant et souverain, est la principale cause de la tension permanente entre Israël et la Palestine », plusieurs États membres ont choisi d’ignorer cette déclaration, préférant adopter des positions qu’ils estimaient aller dans leurs propres intérêts.

    L’UA DIVISÉE SUR LE CAS ISRAÉLIEN

    Bien avant le 7 octobre, des événements survenus en Afrique et au sein de l’UA avaient déjà laissé présager la polarisation actuelle. Ils démontrent comment l’offensive diplomatique d’Israël pour regagner de l’influence en Afrique constitue une menace pour l’unité du continent et l’intégrité de l’Union africaine.

    Dans un geste qui en a surpris et irrité plus d’un, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a unilatéralement accordé le statut d’observateur à Israël en 2021, en violation flagrante des valeurs inscrites dans l’acte constitutif de l’UA, qui s’oppose à l’apartheid et au colonialisme. Cette décision a divisé l’organisation continentale en deux camps : Nord-Sud et Est-Ouest. Bien que l’opposition farouche d’États membres tels que l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, la Namibie, le Botswana et la Tunisie ait contraint l’UA à suspendre la décision controversée au début de l’année, le terrain de la division avait déjà été préparé.


    L'Orient XXI (extraits)

  • #2
    Quand des pays arabes liés par le sang, la langue , la religion et tant de points communs avec les palestiniens ont normalisé et soutenus tacitement voir ouvertement le génocide perpétré par l'entité sioniste envers les Gazaouis, on ne peut reprocher aux africains d'avoir changé de positions, c'est ainsi, les républiques bananières obéissent au plus offrant.

    Jadis oui, ils soutenaient les droits des palestiniens, mais tout juste pour être en phase avec l'air du temps, sans grande conviction du reste.
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

    Commentaire


    • #3
      Pays arabes ou pays musulmans? En effet, comment comprendre que la dictature marocaine soit complice avec l'Etat d'Israël alors que l'Afrique du Sud soit opposée à l'Etat hébreu?

      En bref: les pays arabes ou musulmans- exceptés certains- sont des lâches!

      Commentaire

      Chargement...
      X