Tweet
On se croirait en Afghanistan lorsque les derniers avions américains quittaient ce pays où des gosses afghans se nichaient sur les ailes de l'aéronef afin de fuir un calvaire. Mais que nenni, ces images insupportables qui montent des gosses marocains prêts à se noyer pour fuir l'enfer marocain sont encore plus insupportables car elles diffèrent avec le discours des pontifes du narco-Etat marocain qui mentent à auréoler un pays en pleine décomposition.
Comment est-ce possible d'être aussi abjects?
- De nombreux protagonistes des derniers spectacles sont des amis de Castillejos
Avec un message téléphonique. C’est ainsi que l’un des plus de 20 mineurs marocains arrivés à Ceuta ces dernières heures a fait ses adieux.
Il étudiait, faisait du sport, entretenait de bonnes relations avec ses frères et sœurs et aimait sa mère à la folie. Malgré tout, elle s’est jetée à la mer et a opté pour quelques mots sur WhatsApp afin que sa mère soit au courant du col. Pas un baiser, rien.
Il est maintenant au centre de La Esperanza avec d’autres mineurs, dont beaucoup sont des amis du même quartier et avec des schémas familiaux similaires.
Ils ont une maison mais ils disent qu’ils n’ont pas d’avenir et ils viennent, c’est pour ça qu’ils viennent. Quelque chose d’aussi fondamental que le droit de s’épanouir n’a rien à voir avec un quelconque effet d’entraînement ou la récente décision de la Cour suprême.
Avec un simple message, cet enfant a dit au revoir à celle qui l’a mis au monde, à qui il a dû apprendre qu’il était vivant et à l’abri de la nouvelle, dont il n’avait pas prévu ce résultat.
Ceux qui disent que les parents encouragent ces marches généralisent une image incertaine. On « vend » à ces jeunes une réalité qui n’est pas toujours la bonne, avec laquelle ils aspirent à retourner un jour sur leur terre avec un travail et un avenir.
El Faro de Ceuta (extraits)
Comment est-ce possible d'être aussi abjects?
- De nombreux protagonistes des derniers spectacles sont des amis de Castillejos
Avec un message téléphonique. C’est ainsi que l’un des plus de 20 mineurs marocains arrivés à Ceuta ces dernières heures a fait ses adieux.
Il étudiait, faisait du sport, entretenait de bonnes relations avec ses frères et sœurs et aimait sa mère à la folie. Malgré tout, elle s’est jetée à la mer et a opté pour quelques mots sur WhatsApp afin que sa mère soit au courant du col. Pas un baiser, rien.
Il est maintenant au centre de La Esperanza avec d’autres mineurs, dont beaucoup sont des amis du même quartier et avec des schémas familiaux similaires.
Ils ont une maison mais ils disent qu’ils n’ont pas d’avenir et ils viennent, c’est pour ça qu’ils viennent. Quelque chose d’aussi fondamental que le droit de s’épanouir n’a rien à voir avec un quelconque effet d’entraînement ou la récente décision de la Cour suprême.
Avec un simple message, cet enfant a dit au revoir à celle qui l’a mis au monde, à qui il a dû apprendre qu’il était vivant et à l’abri de la nouvelle, dont il n’avait pas prévu ce résultat.
Ceux qui disent que les parents encouragent ces marches généralisent une image incertaine. On « vend » à ces jeunes une réalité qui n’est pas toujours la bonne, avec laquelle ils aspirent à retourner un jour sur leur terre avec un travail et un avenir.
El Faro de Ceuta (extraits)
Commentaire