
Le Monde avec AFP
Publié hier à 14h52, modifié hier à 18h36
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L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) a accusé l’armée israélienne d’une frappe navale sur un convoi d’aide alimentaire qui s’apprêtait à entrer dans le nord de Gaza, où elle est en guerre contre le Hamas, lundi 5 février. « Heureusement, personne n’a été blessé », a ajouté sur X Thomas White, le responsable de l’agence au sein du territoire palestinien. L’armée israélienne contrôle entièrement l’espace maritime qui borde la bande de Gaza, en Méditerranée.
Depuis qu’Israël a accusé des employés de l’UNRWA – licenciés depuis – d’être impliqués dans l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, les relations entre Israël et l’UNRWA sont très dégradées. Une douzaine de pays, dont d’importants donateurs comme les Etats-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède, ont annoncé suspendre leur financement à l’agence, laquelle s’est dite menacée de devoir cesser ses activités « d’ici à la fin février ».
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a annoncé lundi la création d’un comité indépendant chargé d’évaluer la « neutralité » de l’UNRWA et son fonctionnement après les accusations visant plusieurs de ses employés. Ce groupe d’évaluation sera mené par l’ancienne ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, en collaboration avec trois centres de recherche (Institut Raoul Wallenberg en Suède, Institut Chr. Michelsen en Norvège, et l’Institut danois pour les droits humains).
Vive accusation d’Israël
L’UNRWA est au centre d’une controverse depuis que l’Etat hébreu a accusé douze de ses 30 000 employés régionaux d’implication dans l’attaque du 7 octobre menée par le groupe islamiste palestinien qui a fait plus de 1 160 morts, selon un décompte de l’Agence France-Presse à partir de données officielles israéliennes.
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