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Alors que durant la Guerre froide, l'Afrique du Sud d'apartheid et la dictature marocaine s'entendaient comme deux larrons en foire.
Les relations entre les deux nations se sont détériorées à la suite de la "chute du mur de Berlin". En l'espèce, suite à cet événement historique, l'Afrique du Sud n'était plus perçue comme un danger communiste pour l'Occident et donc, il fallait en finir avec l'apartheid immonde qui régnait dans ce pays.
Mais qui disait fin de l'apartheid insinuait également la libération de Nelson Mandela. En l'espèce, dans l'hypothèse où Mandela parviendrait au Pouvoir de l'Afrique du Sud, il ne faisait aucun doute qu'un divorce à l'italienne se produirait en toute logique entre les deux pays.
Votre avis?
- Afrique du Sud- Maroc: Les dessous d’une rupture
Plus tard, au début des années 1980, lorsque le même Mandela croupit à Robben Island, l’armée marocaine, en pleine guerre contre le Polisario soutenu par l’Algérie, se fournit secrètement en blindés légers Panhard fabriqués sous licence en Afrique du Sud. Il n’en faut pas plus pour que l’ANC y voit une collusion entre le royaume et le régime de l’apartheid, et assimile le combat des indépendantistes sahraouis au sien – la commune idéologie « progressiste » des deux mouvements faisant le reste. En 1994, à peine arrivé au pouvoir, Nelson Mandela, qui n’a pas la mémoire courte, s’engage par écrit auprès du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, à reconnaître sans délai l’entité sahraouie.
Jeune Afrique (extraits
Les relations entre les deux nations se sont détériorées à la suite de la "chute du mur de Berlin". En l'espèce, suite à cet événement historique, l'Afrique du Sud n'était plus perçue comme un danger communiste pour l'Occident et donc, il fallait en finir avec l'apartheid immonde qui régnait dans ce pays.
Mais qui disait fin de l'apartheid insinuait également la libération de Nelson Mandela. En l'espèce, dans l'hypothèse où Mandela parviendrait au Pouvoir de l'Afrique du Sud, il ne faisait aucun doute qu'un divorce à l'italienne se produirait en toute logique entre les deux pays.
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Plus tard, au début des années 1980, lorsque le même Mandela croupit à Robben Island, l’armée marocaine, en pleine guerre contre le Polisario soutenu par l’Algérie, se fournit secrètement en blindés légers Panhard fabriqués sous licence en Afrique du Sud. Il n’en faut pas plus pour que l’ANC y voit une collusion entre le royaume et le régime de l’apartheid, et assimile le combat des indépendantistes sahraouis au sien – la commune idéologie « progressiste » des deux mouvements faisant le reste. En 1994, à peine arrivé au pouvoir, Nelson Mandela, qui n’a pas la mémoire courte, s’engage par écrit auprès du président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, à reconnaître sans délai l’entité sahraouie.
Jeune Afrique (extraits
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