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AP-UpM: L'Algérie échoue à faire passer un amendement anti-marocain

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  • AP-UpM: L'Algérie échoue à faire passer un amendement anti-marocain



    Lors de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM) organisée au Parlement marocain, le Maroc a dû affronter des propositions d’amendement soumises par l’Algérie alors que ce pays boycotte les travaux. Les propositions visaient directement l’atteinte de l’intégrité territoriale du Maroc.

    Malgré son boycott de l’Assemblée à cause de sa position hostile à l’égard du Maroc et la rupture de ses relations diplomatiques avec le Royaume, l’Algérie a tenté de faire passer des amendements qui visaient directement l’intégrité territoriale nationale, en vain.

    Les députés marocains ont bloqué la proposition de l’Algérie qui souhaitait faire passer des amendements ayant des visées contre le Maroc. Fait inédit, l’Algérie ne participait même pas aux travaux de l’Assemblée parlementaire de l’UpM, organisée pour cette édition au Parlement marocain.

    Les amendements en question, soutenaient qu’il fallait condamner toute annexion de territoires par la force. Les parlementaires marocains ont vu clair dans le jeu de l’Algérie qui a voulu faire un parallèle déplacé et hors sol avec la question du Sahara.

    Selon le jeu de langage utilisé par l’Algérie pour le dossier du Sahara, le Maroc serait une puissance occupante au Sahara et le territoire serait, toujours selon Alger, un « pays ».

    Le texte soumis par l’Algérie soutenait que « l’Union pour la Méditerranée condamne et blâme tout processus d’annexion de territoires par la force et exhorte la communauté internationale à soutenir la légalité et le droit international dans toutes les zones de conflit et épicentres d’instabilité partout dans le monde ».



    Les amendements proposés par le voisin de l’Est, absent lors de ces travaux, se présentaient dans le cadre du projet de recommandations sur les défis communs de la région méditerranéenne, la coopération dans les domaines de l’énergie, de la sécurité alimentaire et de la paix et la stabilité.

    La délégation marocaine a refusé d’inclure les recommandations présentées par le Parlement algérien afin de les soumettre au vote. Les représentants de la Nation ont ainsi jugé que l’Algérie devait être présente pour faire des propositions, et ajouté qu’il n’existait aucune base ou référence juridique permettant de soumettre des propositions et de les soumettre au vote tout en étant absent.

    La députée européenne, Isabel Santos, qui présidait la séance, avait initialement jugé les propositions algériennes acceptables, affirmant qu’il n’y avait aucune objection à les soumettre au vote.



    Cependant la parlementaire marocaine, Salwa Demnati, s’y est opposée et a exigé que la séance soit ajournée de 15 minutes de façon à discuter plus amplement du sujet et d’expliquer les raisons du rejet. La parlementaire marocaine a insisté qu’il n’était pas possible de discuter un amendement et de le ratifier sans que la délégation parlementaire du pays qui le propose ne vienne le défendre.

    Des consultations ont eu lieu entre les représentants marocains et la présidence de la séance, qui ont abouti à la préférence de la position marocaine, et les amendements algériens ont été rejetés et n’ont pas été soumis au vote.

    Outre l’illégalité de la procédure, les amendements envoyés par le Parlement algérien visaient directement le Maroc et son intégrité territoriale et avaient une connotation bien évidente pour tous les observateurs de la question du Sahara.



    L’Algérie cherchait à semer la zizanie au sein de l’Union parlementaire méditerranéenne et voulait asséner un coup au Maroc, non seulement en boycottant la séance qui se déroule sur ses terres pour des raisons politiques, mais aussi lui faire adopter sur son sol une disposition contre son intégrité territoriale qui serait utilisée par la diplomatie algérienne dans sa salve anti-marocaine.

    A noter qu’une autre délégation parlementaire n’a pas assisté aux travaux de l’Assemblée générale de l’Union pour la Méditerranée. Il s’agit d’Israël qui a préféré éviter de potentiels accrochages lors des sessions de travail en raison de la guerre lancée contre la Palestine qui continue de faire un lourd bilan humain parmi les civils palestiniens.
    Hespress

  • #2
    Malgré son boycott de l’Assemblée à cause de sa position hostile à l’égard du Maroc et la rupture de ses relations diplomatiques avec le Royaume, l’Algérie a tenté de faire passer des amendements qui visaient directement l’intégrité territoriale nationale, en vain.
    soucieux et tourmentés les pauvres

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    • #3
      Pourquoi un amendement anti-colonialiste est juger par le maroc comme anti-marocain

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      • #4
        Selon le jeu de langage utilisé par l’Algérie pour le dossier du Sahara, le Maroc serait une puissance occupante au Sahara et le territoire serait, toujours selon Alger, un « pays ».
        C'est pour ça que cette équipe a la Mouradia se fait ridiculiser depuis toujours et personne ne les prend au sérieux.

        Quiconque connait le dossier sait pertinemment que jamais le Maroc n'a été mentionné comme colon et que le dossier a été déposé dans le comite de l'ONU pour la décolonisation par le... Maroc pour le decoloniser de.... l'Espagne..., en 1963, 10 ans avant que la patate chaude du Polisario ne soit passée par Kadhafi à Boumedienne

        La petite propagande du dimanche en interne ne concerne que les algeriens qui veulent y croire
        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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