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Guerre Israël-Hamas : les Palestiniens accusent les Israéliens d’« apartheid » devant la Cour internationale de justice

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  • Guerre Israël-Hamas : les Palestiniens accusent les Israéliens d’« apartheid » devant la Cour internationale de justice




    Guerre Israël-Hamas : les Palestiniens accusent les Israéliens d’« apartheid » devant la Cour internationale de justice


    La plus haute juridiction de l’ONU tient, à partir de lundi, des audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner.

    Le Monde
    Publié aujourd’hui à 11h47, modifié à 15h01

    Temps de Lecture 2 min.Des soldates israéliennes surveillent le poste-frontière de Nitzana, entre

    Israël et l’Egypte, lors d’un rassemblement de manifestants devant la barrière visant à bloquer l’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza, le 18 février 2024. LUCAS BARIOULET POUR

    « LE MONDE »
    En ouverture d’une audience devant la Cour internationale de justice (CIJ), le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad Al-Maliki, a affirmé, lundi 19 février, que son peuple subissait le « colonialisme et l’apartheid » de la part d’Israël.

    « Certains s’indignent de ces paroles, mais ils devraient s’indigner de la réalité qui est la nôtre », a déclaré M. Al-Maliki devant la plus haute juridiction de l’ONU. M. Al-Maliki a appelé la Cour à déclarer l’occupation israélienne illégale et à ordonner d’y mettre fin « immédiatement, totalement et sans condition ».

    « Une justice retardée équivaut à un déni de justice, et le peuple palestinien est privé de justice depuis bien trop longtemps », a-t-il affirmé devant les magistrats. « Il est temps de mettre fin aux deux poids, deux mesures dont souffre le peuple palestinien depuis trop longtemps. » Riyad Mansour, ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, a eu, pour sa part, du mal à retenir ses larmes en souhaitant un « avenir dans lequel les enfants palestiniens ser[aie]nt traités comme des enfants et non comme une menace démographique ».
    52 pays appelés à témoigner


    La CIJ tient, à partir de lundi, des audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner. Les Etats-Unis, la Russie, ou encore la Chine s’adresseront aux juges lors d’une session répartie sur une semaine au Palais de la paix, à La Haye, siège de la CIJ.

    Ces audiences se tiennent après l’adoption d’une résolution par l’Assemblée générale des Nations unies, le 31 décembre 2022, demandant à la CIJ un « avis consultatif » non contraignant sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
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    La CIJ est, par ailleurs, invitée à examiner les conséquences de ce que la résolution de l’ONU décrit comme « l’adoption par Israël de lois et mesures discriminatoires ». Elle doit donner son opinion concernant la manière dont les actions d’Israël « affectent le statut juridique de l’occupation » et sur ses conséquences pour les Nations unies et d’autres pays.
    Une résolution « méprisable » pour Benyamin Nétanyahou


    La résolution avait été adoptée avec 87 voix pour, 26 contre, et 53 abstentions, les Etats occidentaux étant partagés sur la question, tandis que les pays arabes avaient unanimement voté pour. Pour sa part, Israël, qui a fait savoir qu’il ne participera pas aux auditions, avait fustigé la résolution de l’ONU de 2022, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou la qualifiant de « méprisable » et « honteuse ».

    Ces audiences sont totalement distinctes des récentes requêtes de l’Afrique du Sud auprès du principal organe judiciaire de l’ONU. Pretoria avait saisi la CIJ en soutenant que les opérations d’Israël à Gaza survenues après l’attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas s’apparentaient à une violation de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le 26 janvier, la Cour avait ordonné à Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide, mais n’avait pas appelé à un cessez-le-feu.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les débats devant la Cour internationale de justice remuent les mémoires palestinienne et israélienne
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    Vendredi, elle a rejeté une seconde requête de l’Afrique du Sud, qui lui demandait d’ordonner de nouvelles mesures après l’annonce par Israël d’une prochaine offensive militaire à Rafah, où plus de la moitié des 2,4 millions d’habitants de Gaza se sont réfugiés.


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  • #2
    Amnesty internationale condamne depuis février 2022 la dictature israélienne à ce propos.

    - APARTHEID D'ÉTAT CONTRE LES PALESTINIEN·NE·S : UN CRIME CONTRE L'HUMANITÉ

    Les autorités israéliennes doivent rendre des comptes pour le crime d’apartheid commis contre la population palestinienne, a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport accablant. L’enquête présente en détail le système d’oppression et de domination qu’Israël inflige au peuple palestinien partout où ce pays contrôle ses droits. Sont concerné·e·s les Palestiniens et Palestiniennes qui vivent en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, ainsi que les réfugié·e·s déplacé·e·s dans d’autres pays.

    Ce rapport complet et détaillé de 182 pages, intitulé L’apartheid d’Israël contre la population palestinienne : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité, montre que les saisies massives de biens fonciers et immobiliers palestiniens, les homicides illégaux, les transferts forcés, les restrictions draconiennes des déplacements, ainsi que le refus de nationalité et de citoyenneté opposé aux Palestinien·ne·s, sont autant de facteurs constitutifs d’un système qui peut être qualifié d’apartheid en vertu du droit international. Ce système est perpétué par des violations qui, d’après les conclusions d’Amnesty International, constituent le crime contre l’humanité d’apartheid tel qu’il est défini dans le Statut de Rome et la Convention sur l’apartheid.

    Amnesty (extraits)

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